mercredi 30 décembre 2009

Vocation : sage-femme

Source : Infos SFR


Une fillette de 12 ans aide sa mère à accoucher

mercredi 30 DECEMBRE 2009, 12:41 
Une fillette de 12 ans aide sa mère à accoucher

Tyfène, une collégienne bretonne qui rêve de devenir sage-femme, a aidé sa maman à accoucher samedi.
L'histoire est peu banale. Tyfène, une collégienne bretonne rêvant de devenir sage-femme, a aidé sa mère à accoucher samedi au domicile familial de Noyal-Pontivy dans le Morbihan. Alors que les pompiers étaient retardés par le verglas et que le père manquait de se sentir mal.
Le Télégramme qui rapporte l'histoire indique que le bébé est une petite fille prénommée Maëlys et pesant 3,380 kg pour 46 cm.

C'est le lendemain de Noël, très tôt, que la maman a senti les premières contractions. Elle appelle alors les pompiers qui tarderont à arriver à cause du verglas sur la route qui rejoint son domicile. Devant l'urgence de la situation, le père allonge sa compagne dans le hall de la maison, la calant avec des coussins. Mais lui-même commence à ne pas se sentir très bien, rapporte Le Télégramme.

Tyfène, 12 ans, prend alors les choses en main. "Après un petit moment de panique, je me suis vite reprise. J'étais la seule qui pouvait intervenir. Le bébé sorti, je l'ai lavé et posé sur le ventre de maman. Je n'ai pas osé couper le cordon, mais cinq minutes plus tard, les pompiers étaient là pour le faire", raconte la fillette, qui rêve depuis longtemps de devenir sage-femme. A la maternité où la maman a été ensuite conduite, le personnel a chaudement félicité la collégienne. (Source AFP - Europe 1)

vendredi 25 décembre 2009

Noël il y deux millénaires

Source : Planète Maël

En cette veille de Noël je vous confie cette belle histoire... extraite de " L'amour scientifié " de Michel Odent

REGARD SUR LA NATIVITE - M. Odent
Ma propre image de la nativité est inspirée par ce que j'ai appris des femmes qui mettaient au monde leur bébé dans l'intimité complète, sans se sentir guidées ou observées. Elle est aussi influencée par ou " Evangilium Jacobi Minoris ", c'est à dire le protoévangile de Jacques le Mineur. Cet évangile a été sauvé de l'oubli au milieu du 19ième siècle, par le mystique autrichien Jacob Lorber, auteur de " L'enfance de Jésus ". Selon ces textes, Joseph partit à la recherche d'une sage-femme. Lorsqu'il revient avec la sage-femme, Jésus était déjà né. C'est seulement lorsqu'une lumière éblouissante s'est atténuée que la sage-femme s'est trouvée face à une scène incroyable : Jésus avait déjà trouvé le sein de sa mère ! La sage-femme se serait alors écriée : " Qui a jamais vu un enfant à peine né saisir le sein de sa mère ? C'est le signe évident que cet enfant, devenue homme un jour, jugera selon l'Amour et non selon la loi ! "

Le jour où Jésus fut prêt pour sa venue au monde, Marie reçut un message - un message d'humilité. Elle se retrouva dans une étable, parmi d'autres mammifères . Sans mot dire, ses compagnons l'aidèrent à comprendre qu'en la circonstance il lui fallait accepter sa condition de mammifère. Il lui fallait surmonter son handicap d'être humain et se débarrasser de l'effervescence de son intellect. Il lui fallait sécréter les mêmes hormones que les autres mammifères lorsqu'ils mettent au monde leurs bébés, en faisant agir la partie primitive du cerveau que nous avons tous en commun.

La situation était idéale pour que Marie se sente en sécurité. Le " travail " a pu s'établir dans les meilleures conditions possibles. Ayant perçu le message d'humilité et accepté sa condition de mammifère, Marie s'est retrouvée à quatre pattes. Dans une telle posture et dans l'obscurité de la nuit, elle s'est facilement coupée du monde.

Peu après sa naissance, le nouveau-né Jésus était dans les bras d'un mère extatique, aussi instinctive qu'une mère mammifère venant d'enfanter peut l'être.

C'est dans une atmosphère véritablement sacrée que Jésus fut accueilli et qu'il put, facilement et progressivement, éliminer les hormones de stress qu'il lui avait fallu sécréter pour naître.

Le corps de Marie était bien chaud. L'étable elle-même était chaude grâce à la présence d'autres mammifères. Instinctivement Marie couvrit le corps de son bébé avec un vêtement qu'elle avait sous la main. Elle était fascinée par les yeux de son bébé et rien n'aurait pu la distraire de l'intense croisement des regards qui s'établit. Ce croisement des regards lui permit d'atteindre un autre pic d'ocytocine, ce qui provoqua une nouvelle série de contractions utérines qui envoyèrent vers le bébé un peu d'un sang précieux accumulé dans le placenta. Bientôt le placenta fut délivré.

Mère et bébé se sentaient en sécurité. Au début, Marie, guidée par la partie du cerveau que nous partageons avec tous les mammifères, était à genoux. Après la délivrance du placenta, elle se mit sur le côté, avec le bébé près de son cœur. Soudain, Jésus commença à tourner la tête tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, et finalement ouvrit la bouche en forme de O. Guidé par son sens de l'odorat, il se rapprocha de plus en plus du mamelon. Marie, qui était encore dans un équilibre hormonal particulier et donc très instinctive, savait parfaitement comment tenir son bébé et fit les gestes nécessaires pour l'aider à trouver le sein.

C'est ainsi que Jésus et Marie transgressèrent les règles établies par les néo-cortex de la communauté humaine.

Jésus - un rebelle paisible défiant toute convention- avait été initié par sa mère.

Jésus téta longtemps et vigoureusement. Avec le soutien de sa mère, il sortit victorieux d'un des épisodes les plus critiques de sa vie. En quelques instants il s'était adapté à l'atmosphère et avait commencé à utiliser ses poumons, ils s'était adapté aux forces de la pesanteur et aux différences de température, et il était entré dans le monde des microbes. Jésus est un héros !

Il n'y avait pas d'horloge dans l'étable. Marie ne chercha pas à savoir combien de temps Jésus était resté au sein avant de s'endormir.

La nuit suivante, Marie eut quelques épisodes de sommeil léger. Elle était vigilante, protectrice et soucieuse de satisfaire les besoins de la plus précieuse des créatures terrestres.

Les jours suivants, Marie apprit à sentir quand son bébé avait besoin d'être bercé. Il y avait un tel accord entre eux qu'elle savait parfaitement adapter le rythme du bercement à la demande du bébé. Tout en berçant, Marie se mit à fredonner des mélodies et ajouta quelques paroles. Comme des millions d'autres mères, elle avait découvert les berceuses. C'est ainsi que Jésus commença à apprendre ce qu'est le mouvement, et donc l'espace. C'est ainsi qu'il apprit aussi ce qu'est le rythme, et donc il commença à acquérir la notion de temps. Il entra progressivement dans la réalité espace-temps. Par la suite, Marie introduisit de plus en plus de paroles en fredonnant ses berceuses. C'est ainsi que Jésus absorba sa langue maternelle.

lundi 21 décembre 2009

Programme Association Femmes Sages-Femmes Rennes

Association Femmes Sages-Femmes Rennes 


Voilà le programme du premier trimestre 2010:

Le 30 janvier: "la sage-femme libérale: son rôle dans l'accompagnement de la grossesse et d'après..."
Invitée: Brigitte Robert, sage-femme libérale.

Le 6 mars:
"un accouchement physiologique à la maternité?: le rôle de la sage-femme".
Invitée: Christiane David, une sage-femme hospitalière de La Sagesse.

Lieu des rencontres: Aux Libellules, café familial situé 17 passage des carmélites à Rennes (juste à côté de la place Hoche).

Accueil à partir de 9h45 pour commencer les échanges à 10h00 au plus tard.

Contact : Charlotte au 02 23 41 22 58 ou charlotte.chataux@gmail.com

www.femmes-sagesfemmes.org

dimanche 13 décembre 2009

Petite blague...

Un accoucheur s'occupe d'une femme qui attend des jumeaux.
  Le premier bébé sort, c'est un superbe garçon : une tape sur les fesses et il pousse un cri vigoureux. Mais le deuxième bébé tarde à vouloir sortir. Une heure passe, deux heures...
  L'accoucheur dit à la sage femme qu'il part manger et de l'appeler quand il y aurait du nouveau. Dès qu'il est parti, la sage femme entend :
  -Psssst
  - ?
  - Psssssst
  Elle distingue une petite main qui sort du vagin de la patiente et lui fait signe de venir ! Elle se rapproche de la femme et voit une petite tête qui pointe à l'orifice vaginal :
  - Il est parti le monsieur qui donne les fessées ?

samedi 12 décembre 2009

Douleur néonatale: plaidoyers pour la limitation des gestes invasifs

Source : re-co-naissance

Douleur néonatale: plaidoyers pour la limitation des gestes invasifs et l'allaitement maternel

PARIS, 4 décembre 2009 (APM) - La limitation des gestes invasifs en
réanimation néonatale et la mise au sein lors de la réalisation de
gestes invasifs font partie des moyens simples à mettre en place pour
prévenir la douleur néonatale, ont plaidé deux spécialistes jeudi lors
des 16èmes journées de l'association Pédiadol sur la douleur de l'enfant à Paris.

La douleur liée aux gestes invasifs est la première cause de douleur
dans les unités de réanimation néonatale, a rappelé le Dr Dominique
Astruc du CHU de Strasbourg. Entre 10 et 17 gestes invasifs seraient
réalisés quotidiennement dans les premiers jours d'hospitalisation d'un nouveau-né, la majorité d'entre eux n'étant pas encadrés de mesures antalgiques, a-t-il ajouté.

La limitation des gestes invasifs est une composante essentielle de la
prévention de la douleur néonatale. Malheureusement, on manque d'études cliniques pour pouvoir imposer des pratiques et il n'existe donc pas de preuves solides de l'efficacité de ces mesures.

Le service de médecine et de réanimation néonatale du CHU de Strasbourg a mis en oeuvre des propositions de limitation des gestes invasifs.

D'abord, concernant les prélèvements artériels et la pose de ligne
artérielle, la mesure non invasive de la pression artérielle associée à l'évaluation hémodynamique par échocardiographie ne justifie plus la
pose de ligne artérielle, a estimé le Dr Astruc.

La pose de cathéter veineux, indispensable dans les premiers jours de
vie, doit être faite selon les recommandations, afin de permettre la
réalisation des bilans sanguins par ce cathéter. La fixation par suture sur la peau du cordon est proscrite.

En outre, le volume de sang prélevé peut être diminué, les volumes
nécessaires à l'étude de la coagulation pouvant par exemple être réduits de 1,8 à 0,5 mL, selon l'expérience du CHU de Strasbourg. Les
dispositifs antireflux sur les cathéters courts permettent aussi de
garder le même abord veineux pendant plusieurs jours, pour les transfusions ou pour les perfusions d'antibiotiques.

Le prélèvement au talon, bien que réservé à la glycémie dans ce service, reste l'un des principaux gestes invasifs, mais l'équilibre glycémique devenant plus stable après les 48-72 premières heures, la surveillance de la glycémie peut être moins systématique.

L'équipe a ainsi trouvé comme alternative de quantifier la glycosurie
par bandelette toutes les quatre heures en recueillant les urines de
manière non invasive, par des compresses placées dans la couche, et de
réaliser une glycémie lorsqu'il y a plus de deux croix de glycosurie.

La fréquence des aspirations trachéales peut aussi être diminuée, une
étude ayant montré qu'il n'y avait pas de différence sur les risques
d'infection nosocomiale ou d'obstruction de la sonde d'intubation entre une fréquence d'aspiration réalisée toutes les huit heures contre toutes les quatre heures. Cette réduction de fréquence n'est cependant pas mise
en oeuvre systématiquement dans le service et est discutée au cas par
cas.

Le Dr Astruc a également insisté sur la formation initiale des internes et du personnel paramédical, pour augmenter le taux de réussite des gestes invasifs.

L'ALLAITEMENT MATERNEL POUR SOULAGER LORS DES PONCTIONS VEINEUSES

Hélène Delgado, sage-femme au centre hospitalier Lyon-Sud, a quant à
elle présenté une petite étude évaluant l'effet de l'allaitement
maternel lors de la réalisation d'un prélèvement sanguin veineux chez un nouveau-né, et la faisabilité>  de cette approche dans le service.

L'étude menée auprès de 212 nouveau-nés allaités a utilisé une version
simplifiée de l'échelle de la douleur aiguë du nouveau-né DAN, à trois
items: pleurs ou cris, crispation au niveau du visage, nouveau-né
détendu. Le soin était réalisé après plusieurs minutes de tétée, lorsque l'enfant était détendu.

L'évaluation montre qu'au cours du soin, 77,8% des nouveau-nés
présentaient toujours une attitude détendue, 36% une crispation au
niveau du visage et 11% des pleurs ou des cris, selon le texte de la
communication.

Malgré l'absence de groupe contrôle et le fait que l'évaluation ait été faite par une seule personne, l'auteur estime que "cette étude confirme que l'allaitement maternel a un effet analgésique lors des prélèvements veineux".

Elle souligne toutefois que l'utilisation de cette méthode rencontre des freins au sein même de sa maternité car "deux ans après, très peu de soignants au centre hospitalier Lyon Sud utilisent ce moyen non
pharmacologique lors des prélèvements sanguins veineux".

Un questionnaire a été diffusé afin d'examiner les raisons de ces
freins. Il est encore en cours d'analyse mais les premières réponses
mettent en avant la peur d'être le "bourreau" face aux parents,
l'absence de protocole sur cette pratique, la méconnaissance du sujet,
la peur de ne pas gérer les pleurs de l'enfant et l'angoisse des
parents, le souci de respecter les règles d'hygiène et la peur que
l'enfant associe l'alimentation à une réponse à la douleur.

 "Cette méthode, très simple, ne requiert pas de moyens humains ou
financiers supplémentaires, ni davantage de temps (...). Aujourd'hui, il convient de s'interroger sur la manière de rendre accessible cette
pratique à tous les soignants et de leur donner confiance pour lever
toutes ces peurs et appréhensions", conclut Hélène Delgado.

Ces moyens simples sont d'autant plus important que la douleur du
nouveau-né peut avoir des conséquences à long terme, aussi bien sur les réponses ultérieures à la douleur que le développement comportemental et cognitif de l'enfant, comme l'a souligné le Pr Ricardo Carbajal, de l'hôpital d'enfants Armand Trousseau à Paris (AP-HP), à la lumière d'une revue de la littérature scientifique qu'il a présentée lors de cette réunion.

En garde à vue pour une fausse-couche

Source : La dépêche

Publié le 05/12/2009 11:35 | Hélène Dubarry.

Tarbes. Garde à vue pour une fausse couche

Une jeune femme placée en cellule pendant près de 30 heures au commissariat.

 
Nous l'appellerons Monique : elle veut garder l'anonymat et ne souhaite pas s'exprimer directement dans nos colonnes, bien que nous l'ayons contactée après sa « mésaventure ». Mésaventure est un faible mot, pour décrire un véritable cauchemar.
Monique est enceinte de plus de quatre mois et a divorcé récemment. Dimanche dernier, en début de nuit, la jeune femme de 35 ans est prise de violents maux de ventre, à son domicile. Elle se rend aux toilettes et là, malheureusement, le fœtus qu'elle porte est expulsé. Elle tente de le récupérer dans la cuvette, mais n'y parvient pas : il est englouti. Elle décide de se rendre à l'hôpital de Tarbes, pour se faire examiner et soigner, seule, en pleine nuit. Elle laisse chez elle, ne pouvant faire autrement, ses deux jeunes enfants, un garçon de 14 ans et une fillette de 10 ans. À l'hôpital, elle est soignée et le personnel décide de la garder, ce qu'elle refuse, voulant rejoindre au plus vite ses enfants. Elle rentre donc chez elle en milieu de nuit, dès que les soins sont terminés.
Comme il est d'usage en pareil cas - un peu comme quand un enfant arrive couvert de bleus - l'hôpital est tenu de faire un signalement au parquet. Ce que fait l'administration hospitalière lundi matin. Le parquet demande alors au commissariat de Tarbes de faire une enquête, notamment pour savoir s'il ne s'agirait pas d'un avortement clandestin, le délai d'IVG étant de douze semaines.

Cellule exiguë

Les policiers se présentent au domicile de la jeune femme lundi à 14 heures. À 15 heures, elle est en garde à vue, dans une cellule exiguë, avec pour seul mobilier une banquette en béton. Elle a passé une grande partie d'une nuit exténuante à l'hôpital. Outre le choc physique, il y a le choc psychologique. Double : la perte d'un enfant et la garde à vue. Au bout d'une heure, elle reçoit la visite d'un avocat commis d'office. La garde à vue sera prolongée au-delà de 24 heures : Monique ne rentrera chez elle que mardi soir, à 19 h 30. Soit près de 30 heures de garde à vue. Ce n'est qu'après tout ce temps qu'on se rendra compte que la jeune femme a déjà fait plusieurs fausses couches, que rien ne permet d'étayer la thèse d'un avortement clandestin ou pire d'un infanticide. Le parquet a d'ailleurs immédiatement classé l'affaire sans suite. Il n'en reste pas moins que Monique a fait 30 heures de garde à vue… pour une fausse couche. Terriblement choquée, tant sur le plan physique que sur le plan moral, la jeune femme a décidé de se tourner vers l'Abavem : Association bigourdane d'aide aux victimes, pour connaître ses droits et « faire ce qu'il convient de faire ». Après l'incident de Bobigny en début de semaine, où une garde à vue a été annulée par un juge faute d'avocat à la première heure, un autre incident vient jeter le trouble sur le système de la garde à vue en France. La garde à vue de la jeune femme, compte tenu de son état, s'imposait-elle ? Pour son avocate, en aucun cas; pour la police, certainement. (Lire encadrés).

« Une détresse énorme »

Me Réjane Chaumont est l'avocate qui a assisté la jeune femme à sa première heure de garde à vue : « Je ne connais pas le dossier, l'OPJ n'est pas obligé de nous informer. Nous sommes là pour nous assurer du respect des droits de la personne. Mais je peux témoigner de l'état de détresse énorme dans laquelle se trouvait cette jeune mère. Une détresse physique, mais aussi morale et psychologique. Tout cela est très choquant : une jeune mère, avec deux enfants, en garde à vue pendant tout ce temps, c'est inadmissible. Je m'interroge en outre sur le fondement juridique de cette garde à vue, qui pose problème. En tant que mère moi-même, je suis extrêmement choquée par cette procédure ».

« Garde à vue normale »

Brigitte Pommereau, Directrice départementale de la sécurité publique (DDSP), a répondu à notre question de savoir pourquoi la jeune mère avait été placée en garde à vue et sur la durée de cette garde à vue :
« C'est tout à fait logique de placer quelqu'un en garde à vue quand un signalement est fait. La garde à vue a été tout à fait normale. Il nous fallait vérifier un certain nombre de points.
La jeune femme a été renvoyée à l'hôpital à des fins d'expertise, pour savoir notamment ce qui s'était passé. Cela prend du temps. Les résultats ont montré que l'œuf avait été expulsé naturellement. Dès lors, elle a été remise en liberté et aucune poursuite n'est diligentée contre elle. Pour nous, il s'agit d'une non-affaire. »

PRESSION TROP FORTE

Christian Carrazo, délégué départemental FO police, réagit : « Je ne connais pas du tout le dossier, ni les faits. Mais je peux dire qu'il y a une pression énorme sur les collègues à propos du chiffre. Une pression de la hiérarchie, du parquet, des avocats aussi : ils se plaignent quand on met les gens en garde à vue, et ils se plaignent aussi si on ne les y met pas, pour faire respecter leurs droits. La garde à vue, c'est toujours à double tranchant. C'est l'OPJ (Officier de police judiciaire, NDLR) qui prend la décision de la garde à vue. Il est trop seul. Ensuite, il rend compte au parquet, qui décide ou non de maintenir la personne et de prolonger ou non sa garde à vue. Sur les faits, je ne peux rien dire, mais je sais que la pression sur nous est énorme et trop forte ».

vendredi 11 décembre 2009

Transgression

Un tube et un clip de Selina Kyle...

Paroles :


M'abandonner totalement sans peur d'être jugée
Oublier le regard de l'Autre et se perdre en Soi
Accueillir chaque sensation, être avide de liberté,
L'air qui m'entoure est doux comme l'amour


Refrain :

Je laisse mon corps choisir sa posture, la passion m'envahir
Je m'affranchis de tout ce que j'ai appris
J'ose, j'invente, je crée
Même si ce n'est pas la première fois, ça y ressemble (bis)

Saisir la magie du moment, ne rien rater du film
Etre bousculée par sa force, émue par sa douceur
Le sentir en moi comme jamais et ne pas le retenir
La terre que j'explore ressemble à l'amour

Ouhouh...

Laisser mon corps s'ouvrir, être emportée par la vie
M'offrir toute entière, n'avoir aucune limites
Voyager hors du temps, glisser dans un autre monde
L'eau sur ma peau a l'odeur de l'amour

I can fell you deep inside of me
I can feel you moving inside of me

Je suis devenue animale,instinctive, incontrôlable
Le plaisir et la douleur se fondent l'un dans l'autre
Sans entraves, sans retenue, mon corps danse avec le sien
Le feu qui me brûle est chaud comme l'amour

Refrain 


Clip visible ici :  http://dechainees.easy-hebergement.info/index.php?page=11f