dimanche 30 mai 2010

Bonne fête !

Pour toutes celles qui ont eu la chance, un jour, de voir leur ventre accueillir la vie. 
Pour toutes celles qui ont subi avec plus ou moins de bonheur, parfois en y laissant pas mal de plumes, les neuf mois d'attente. 
Pour toutes celles qui n'ont pas eu le droit à ces neuf mois complets et qui se sentent amputées de ce temps volé. 
Pour toutes celles dont le bébé est né, parfois bien portant, parfois non. Pour toutes celles dont la naissance est arrivée trop tôt, si tôt qu'elle ne fut pas un début mais une fin. 
Pour toutes celles qui ont mis au monde, naissances douces, naissances dures, naissances de sueur, de larmes, naissances de lames, naissances de cris, naissances de chant, de silence angoissant, naissances tragiques, naissances conscientes ou inconscientes, naissances bonheur, naissances bouleversantes... 
Pour toutes celles qui n'ont pas pu vivre ce qui précède mais qui ont accueilli un enfant au sein de leur foyer. 
Pour toutes celles qui ont vécu les premiers mois, mélange d'émerveillement, de fatigue, de doute... 
Pour toutes celles qui l'ont vécu une fois, deux fois, trois fois et plus !!! Quand on aime ! 
Pour toutes celles qui ont à présent non plus des bébés mais des enfants, certains déjà eux-mêmes adultes, sans qu'on arrive à trouver où sont passées les années entre le nourrisson et cette grande personne.
Pour toutes celles qui attendent encore de connaître tout ça, qui sont mamans dans leur coeur mais pas (encore) dans leur corps... 
Parce que vous donnez beaucoup au quotidien, à tous, en ayant l'impression que ce n'est pas encore assez, et recevez trop peu...

Que cette journée soit douce pour vous, 
qu'elle vous donne le temps de vivre pleinement votre état, 
qu'elle soit une parenthèse dans votre quotidien.

mercredi 19 mai 2010

Grands prématurés : 40% d'entre eux présentent des troubles du développement à l’âge de 5 ans

Source : maxiscience

France – Les grands prématurés seraient davantage touchés par les troubles moteurs, sensoriels ou cognitifs que les enfants nés à terme, selon une étude épidémiologique sur les petits âges gestationnels (Epipage), dévoilée par l’Institut national de veille sanitaire (InVS).
L’étude menée depuis 1997 par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) auprès de 1.817 prématurés a été publiée dans la revue scientifique The Lancet. Elle révèle qu'à l'âge de 5 ans, près de 40% des anciens grands prématurés étudiés présentent une déficience motrice, sensorielle ou cognitive. 

9% de ces anciens grands prématurés présenteraient une paralysie cérébrale, empêchant un tiers d'entre eux de marcher, ou seulement avec une aide. 32% ont obtenu un score de capacités cognitives (équivalent au Q.I) inférieur à 85 et 12% un score inférieur à 70, contre respectivement 12 et 3% dans le groupe de référence. Environ 5% des grands prématurés, contre seulement 2% du groupe de référence, n'ont pas achevé le test.

Les chercheurs estiment que "prévenir les troubles d'apprentissage associés aux déficits cognitifs dans ce groupe représente un réel défi pour la médecine périnatale actuelle".

En France, 10.000 grands prématurés naissent chaque année.

vendredi 14 mai 2010

Bébés machines

L'art d'élever des enfants, et en particulier des bébés, est souvent sujet à polémiques entre la nouvelle maman et celle qui a déjà eu des enfants et qui veut, pleine de bonnes intention, donner des conseils issus de son expérience.
Laisser pleurer bébé ou le prendre immédiatement ?
Allaitement ou biberon ?
Le diversifier tôt ou tard ?
Le coucher dans sa chambre ou dans celle des parents ? Jusqu'à quand ?
Le mettre sur le pot à heure fixe à partir d'un certain âge ou attendre qu'il réclame ?
Etc, etc...

Tout est sujet à questionnement. Avec en question principale : quelle est la meilleure méthode ?
Oui, mais la question de fond est la meilleure méthode pour quoi ?
Quel est le but qu'on souhaite atteindre avec ces techniques éducatives ?


Souvent les "bons" conseils de nos aînées sont issues de leur expérience.
Voire des conseils qu'on leur a donnés quand elles se sont retrouvées avec un nourrisson et par la même occasion au centre des conseils avisées de leurs aînées.
Et tous, tous, comportent une dose de culpabilisation : si tu (ne) fais (pas) ça, ton enfant va devenir comme ça, et ce sera de ta faute...

Ne jamais oublier, au milieu de cette avalanche de conseils contradictoires et culpabilisants, qu'un bébé n'est pas une machine. Que tous les bébés n'ont pas la même réponse aux mêmes actions. Que leur personnalité est déjà différente à la naissance de celle de leur voisin de nursery. Que déjà lors de la fécondation, l'oeuf est une combinaison unique des gènes parentaux.
Qu'en plus, l'environnement dans lequel le bébé va grandir, le fait d'avoir des frères et soeurs ou non, la disponibilité de chacun de ses parents, la façon dont ceux-ci perçoivent leur rôle de parents... font que sa personnalité va évoluer d'une manière singulière.

Alors, ce n'est pas parce qu'on va laisser un bébé pleurer ou non, qu'il va faire être autonome vite ou devenir un adulte angoissé.
Ce n'est pas parce qu'on le diversifie tôt ou non qu'il va être moins allergique ou être un enfant qui "mange de tout".
Ce n'est pas parce qu'on l'allaite ou non qu'il va ne jamais être malade ou denenir obèse
Ce n'est pas parce qu'il dort seul ou avec ses parents qu'il va faire ses nuits plus tôt...

Au mieux, pour chaque action éducative, il existe des études qui montrent qu'un certain pourcentage d'enfants peut, soumis à telle ou telle technique, développer une réponse ou non. Ce n'est que statistique, et pas toujours fiable scientifiquement ; parfois biaisé par le laboratoire qui a commandé l'étude...
Il est bon de s'informer de ce que la science découvre sur nos enfants. En ayant un regard critique : au mieux, si l'étude est fiable et non biaisée, ce ne sont que des statistiques. Qui ne s'appliqueront pas, par définition à tous les enfants. Et parfois, les risques ne sont pas mesurés ou occultés...

Quand ce sont des conseils de mère à mère, c'est encore moins : c'est une constatation, parfois sans lien de cause à effet, faite par une maman pour SON enfant. Impossible de transposer : un bébé n'est pas une machine.

Alors... que faire ?
Le métier de parent est l'un des plus difficile au monde.
Mais l'enfant est à la fois la source des questionnements et la réponse à ceux-ci. L'écouter. Le regarder. Avoir confiance en lui. Il sait, instinctivement, génétiquement, évolutivement, ce qui est bon pour lui. Se connecter à lui. C'est là le plus grand défi de la parentalité.

Les bébés nourris au biberon deviennent plus goulus

Source : La Nutrition



D’après une étude américaine, les enfants qui ont été nourris au biberon lors des six premiers mois de sa vie auraient plus d’appétit que les enfants qui ont été allaités. 
Emmanuelle LAMI
 
Pourquoi les bébés allaités ont-ils moins de risque d’obésité par la suite ? Pour les chercheurs des centres américains de prévention et de contrôle des maladies, il est probable que ce soit parce qu’ils régulent mieux leur appétit. Selon eux, les bébés allaités durant les six premiers mois de leur vie consommeraient moins de calories par la suite que ceux nourris au biberon.
 
Le docteur Ruowei Li et son équipe ont suivi 1250 bébés durant la première année de leur vie. Les bébés ont été soit allaités, soit nourris au biberon (avec du lait maternisé ou du lait maternel). Les auteurs ont mesuré l’auto-régulation de l’appétit de chaque bébé à 7, 9, 10 et 12 mois en leur proposant un repas pour voir s’ils le finissaient intégralement.
 
Résultat : 69% des bébés qui ont été nourris au biberon, que ce soit avec du lait maternisé ou du lait maternel, finissent intégralement le repas proposé contre seulement 27% des bébés qui ont été exclusivement allaités durant les six premiers mois. Pour les chercheurs, cela montre que les bébés allaités régulent mieux leur appétit.
 
Comment expliquer cette différence ? Selon le docteur Li, « les enfants allaités contrôlent la quantité de lait qu’ils consomment. » Cela n’est pas le cas pour les enfants nourris au biberon. « Les  parents qui donnent le biberon cherchent à ce que leur bébé le finisse à chaque fois. Il est possible que cela interfère avec la capacité naturelle de l’enfant à réguler son appétit. »
 
Ruowei Li, Sara B. Fein, Laurence M. Grummer-Strawn; Do Infants Fed From Bottles Lack Self-regulation of Milk Intake Compared With Directly Breastfed Infants? Published online May 10, 2010, PEDIATRICS (doi:10.1542/peds.2009-2549)

jeudi 13 mai 2010

Lunch Time

Source : waymarking.com

mercredi 5 mai 2010

Voir le monde avec les yeux d'un bébé

Rien de très poétique mais plutôt réellement scientifique...
C'est ici que ça se passe.
Enjoy !

lundi 3 mai 2010

SMAR 2010 (ASAAD)

Pré-programme fly de la SMAR 2010 (ASAAD)

La Semaine Mondialepour l’Accouchement Respecté s’intéresse cette année au thème "BIRTH TRAUMA, BIRTH PLEASURE". Le mot "Birth" peut se traduire par "accouchement" ou "naissance", de sorte qu'il est possible de parler de la mère, des parents, ou de l'enfant nouveau-né en rapport avec les mots "trauma" et "pleasure", qui évoquent toutes les formes de traumatisme et de plaisir. Une traduction possible parmi bien d'autres serait donc "Peine et
plaisir d'accoucher".

L’ASAAD vous propose,une émission de radio, des projections-débats, des tentes rouges (libre parole sur les grands thèmes
féminins comme la maternité mais aussi notre propre naissance, notre rapport à notre mère, nos envies, nos projets. Toutes les femmes, mères ou non, sont les bienvenues), une exposition, une rencontre « Moi j’accouche », des stands d’infos, apéros causette et repas partagés.

MARDI 18 mai
JOURNEE
19h30 émission à radio escapade 103.3
- samedi 10h rediffusion

Cette émission présentera un trouble encore méconnu et peu reconnu en France : « le Choc post traumatique post-natal ».

« Appel à témoignage »
En vue de la préparation de l’émission de radionous recherchons des mamans et papas ayant le sentiment d’avoir vécu un accouchement traumatisant. Ces parents pourront participer à l’enregistrement de l’émission, ou simplement témoigner en amont.

SOIR : 20HOO
Conférence sur le thème de l'allaitement:
" Pour un démarrage optimal de l'allaitement" cette conférence s'adresse au mère souhaitant allaiter leur enfant, et au professionnels souhaitant les accompagner »
Tenue par Hélène Vezole, sage-femme et consultante en lactation.
234 chemin des magnaneries. 34190 Cazilhac prés de Ganges.

VENDREDI 21 mai
20h30 : soirée film-débat au cinéma de Ganges  5€
En avant première
« L'ETRANGER EN MOI »
d'Emily Atef (Allemagne, 1h39, 2008, avec Susanne Wolff et Johann von Bülow)
A la naissance de leur premier enfant, le bonheur semble complet pour Rebecca et Julian. Pourtant, Rebecca ne ressent pas cet amour inconditionnel et perçoit son enfant comme un étranger. Son état est critique et devient une menace pour son enfant. Elle est internée. Petit à petit son enfant commence à lui manquer.

film sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes en 2008

« Orgasmic birth »
Long métrage de Debra
Pascali-Bonaro
Ce documentaire évoque l’importance du respect de la physiologie pendant l’accouchement et son impact
sur la sexualité des femmes. Vous verrez des femmes accoucher comme vous n’en avez jamais vu.

Ce film programmé l’année dernière, sera diffusé à nouveau suite à une forte demande de nos adhérents

Suivi de débat apéro causette (offert)

SAMEDI 22 mai
A Cazilhac, 234 chemin Magnaneries 34190 CAZILHAC
  (entrée libre, voir plan)
- 10h rediffusion de l’émission de radio

-10h Tente rouge
Les tentes rouges sont des lieux d’échange et d’écoute entre femmes, en référence à différentes traditions anciennes. Le mouvement BOLD (initié aux Etats-Unis) les remet au goût du jour dans le monde entier. Sur inscription, places limitées à 15.

-12h repas tiré du sac

-14h Atelier proposé par l’assocaition Mamayaya de Nîmes
« Rivalité et Jalousie entre frère et sœur ». Yael Catherinet, éducatrice, nous propose de réfléchir sur l’accueil du nouveau venu au sein de la fratrie.

Rencontre « moi j’accouche »
Cette rencontre se divise en 3 Temps :
14h : Tente rouges ; 15 places.
16h : atelier d’écriture sur le thème de l’accouchement, où les personnes pourront s’exprimer sur leur vécu lors de la naissance de leur enfant ;

18h : pique-nique tiré du sac

20H: pour les personnes qui le souhaitent, les textes produits seront lu. Cette lecture sera accompagnée d’une lecture scénique du texte « moi j’accouche » écrit par Hélène Goninet, sage femme qui pratique l’accompagnement global en Ardèche. « Moi, j’accouche », inspiré de la pièce « Birth » de Karen Brody, retrace quelques histoires de naissances, vécus par des parents suivis par l’auteure.

TOUT AU LONG DE LA JOURNEE
-Exposition
-Animation autour de la terre (modelage)
-stands infos


Contacts : 04 99 53 00 92

dimanche 2 mai 2010

Une substance dans le lait maternel tue les cellules cancéreuses

Source : le tetou blog

Une substance dans le lait maternel peut tuer les cellules cancéreuses, c’est ce que révèlent des études menées par des chercheurs de l’Université de Lund et de l’Université de Göteborg en Suède.

Bien que cette substance spéciale, connue sous le nom HAMLET (Human Alpha lactalbumin Made Lethal to Tumour cells) a été découverte dans le lait maternel il y a plusieurs années, ce n’est que maintenant qu’il a été possible de la tester sur des êtres humains.

Des patients atteints du cancer de la vessie qui ont été traités avec cette substance ont excrété des cellules cancéreuses mortes dans leur urine après chaque traitement, ce qui a fait naître l’espoir que cette substance puisse être utilisée à l'avenir dans le traitement contre le cancer.

Découverte par hasard

HAMLET a été découverte par hasard, lorsque des chercheurs ont étudié les propriétés antibactériennes du lait maternel. Des études ont montré que HAMLET comprend une protéine et un acide gras qui sont naturellement présents dans le lait maternel. Jusqu’ici, cependant, il n’a pas été prouvé que le complexe HAMLET se forme spontanément dans le lait. Il est supposé que ce complexe se forme dans l’environnement acide de l'estomac du bébé. Des expériences en laboratoire ont montré que HAMLET tue 40
types différents de cancer, et les chercheurs sont maintenant en train d’étudier son effet sur le cancer de la peau, sur les tumeurs dans les muqueuses et les tumeurs cérébrales. Il est important de noter qu’HAMLET tue les cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines.

Étudier l’intégration de la substance

Des chercheurs de l’Université de Göteborg se concentrent sur la façon dont HAMLET peut être intégrée dans les cellules tumorales. Les chercheurs Roger Karlsson, Maja Puchades et Ingela Lanekoff tentent d’acquérir une compréhension approfondie de la façon dont la substance interagit avec les membranes cellulaires, et leurs conclusions ont été récemment publiées dans la prestigieuses revue PloS One.

samedi 1 mai 2010

La teta