jeudi 28 janvier 2010

Soutien à l'ASAAD

Soirée de Soutien à l'ASAAD
Samedi 13 Mars 19H
Chez Anne Bataï à Cazilhac



Soutien à l’association ASAAD pour l'organisation d'actions en faveur de l’accouchement respecté, du libre choix du lieu de naissance, de l’accouchement à domicile, de l’ouverture de maisons de naissance.


1ère partie : apéro et film
« Le ventre de la Terre »

2e partie : Repas + 2 films
« Regarde, elle a les yeux grands ouverts »
et « A fleur de peau »



Programme détaillé :
19h : Apéro, conso à 1€ et 2€
Film :  « Le Ventre de la Terre »
Anne Bataï
35 minutes
Seyni Camara, potière de Bignona, n’a jamais quitté sa Casamance natale. Ses oeuvres, ici sur le thème de la fécondité, inspirées par son histoire et par ses songes, ont pourtant fait le tour du monde.


20h : Repas chaud, 7€
+ Films
« regarde elle a les yeux grand ouvert »
1980 - Yann Le Masson
90 minutes
Ce documentaire relate l’expérience vécue par des femmes du MLAC (association fondée en 1973 pour défendre le droit à l’avortement et la contraception), inculpées et jugées pour avoir pratiqué des avortements. Leur lutte consistait non seulement à pratiquer des avortements mais également des accouchements à domicile.
« A fleur de peau »
40 min
Ce documentaire fait le parallèle entre deux prises en charge des grands prématurés. L’occasion de découvrir les bienfaits de la méthode kangourou développée en Colombie et de s’interroger sur la prise en charge des prématurés en France.


A Cazilhac, 234, chemin des magnaneries. Parking de l’autre coté du pont piétonnier de la clinique.
Renseignements et réservations : 04 67 83 07 86 ou 04 67 81 54 17

vendredi 22 janvier 2010

Allaiter longtemps protège les enfants des troubles du comportement

Source : La Nutrition






LaNutrition.fr, le 13/01/2010

Les enfants allaités plus de six mois auraient moins de troubles du comportement, selon une nouvelle étude australienne.
Kristell ROSER
 
« Allaiter plus longtemps semble avoir de sérieux bienfaits pour la santé mentale de l’adolescent », explique le docteur Wendy Oddy, de l’Institut de recherche et de santé de l’enfant de West Perth (Australie) et auteur principal de cette nouvelle étude publiée dans le Journal of Pediatrics.
 
Wendy Oddy et ses collègues ont étudié 2366 enfants, soumis à une évaluation de leur santé mentale à 2 ans, 5 ans, 8 ans, 10 ans et 14 ans. Parmi ces enfants, 11 % n’ont pas été allaités, 38 % l’ont été pendant moins de six mois et 51 % ont été allaités plus de six mois.
 
Après chaque évaluation, les chercheurs ont observé que les enfants qui ont été allaités pendant moins de six mois ont davantage de problèmes de comportement. Ils intériorisent davantage, par exemple, la dépression, mais extériorisent plus leur agressivité.
 
Cependant, pour chaque mois d’allaitement supplémentaire, le comportement s’améliorait.
« L’allaitement aiderait les enfants à mieux supporter le stress et renforcerait le lien mère-enfant », notent les chercheurs.
 
« Il faut encourager un allongement de la durée de l’allaitement, puisqu’il aurait des bienfaits à long terme sur la santé mentale des enfants et des adolescents », concluent les auteurs.
 
Lire également notre article Les bénéfices de l’allaitement.
 
Wendy H. Oddy, Garth E. Kendall, Jianghong Li, Peter Jacoby, Monique Robinson, Nicholas H. de Klerk, Sven R. Silburn, Stephen R. Zubrick, Louis I. Landau, Fiona J. Stanley. The Long-Term Effects of Breastfeeding on Child and Adolescent Mental Health: A Pregnancy Cohort Study Followed for 14 Years Corrected Proof. The Journal of Pediatrics. 14 December 2009 DOI: 10.1016/j.jpeds.2009.10.020

dimanche 17 janvier 2010

Appel à témoignage

L'association « Femmes / Sages-Femmes »


recherche pour « La Gazette »

Et son prochain N° spécial traitant de

« la  Césarienne"

des témoignages de femmes et de professionnels sur :

«  le devenir, le vécu, des cicatrices de césariennes et leur impact sur la vie sexuelle des femmes »

Nous vous remercions de bien vouloir nous les envoyer par mail de préférence sinon par courrier aux adresses ci –dessus indiquées et aussi de bien vouloir faire suivre ce message

Bien cordialement a toutes et tous

Pour le C.A : F.HAMMANI
www.femmes-sagefemmes.org

samedi 16 janvier 2010

Diagnostic prénatal non invasif : avancées historiques, obstacles et espoirs

Source : Ciane Wiki

Diagnostic prénatal non invasif : avancées historiques, obstacles et espoirs

Prescrire, 312, p.792-793 (octobre 2009)

Le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane) défend le droit des usagers à l’information loyale, à l’exercice du consentement éclairé et à la prise en compte de leurs demandes lors des décisions médicales qui les concernent (a)(1). Dans ce contexte, il suit avec attention les travaux de recherche visant à améliorer le diagnostic prénatal des maladies chromosomiques et des anomalies génétiques.

Dépistage de la trisomie 21 : 500 à 700 fœtus indemnes perdus lors d'amniocentèses

Le dépistage actuel de la trisomie 21 en deux étapes (sérologique + échographique, suivies éventuellement de l’amniocentèse) est proposé à toutes les femmes enceintes. Il conduit la population considérée à risque sur la base de la première étape (actuellement 11% des femmes enceintes qui ont accepté le dépistage, soit environ 80 000 femmes par an) à accepter ou non le diagnostic invasif (amniocentèse) qui comporte un risque d’environ 1% de fausses couches (2). Au moins 98% des fœtus ainsi « perdus » sont indemnes d’anomalie chromosomique. Une expérimentation menée dans les Yvelines en 2001-2002 a démontré la possibilité de réduire à moins de 5% l’indication d’amniocentèse grâce à une meilleure stratégie de la première étape de dépistage de la trisomie 21 (3). À la demande de la Direction générale de la santé (DGS), du Collège national des gynécologues obstétriciens français (Cngof) et du Ciane, la Haute autorité de santé (HAS) a publié, fin 2007, une recommandation en santé publique s’appuyant sur ces travaux et d’autres données de la littérature scientifique (4). Malgré cette avancée, 500 à 700 fœtus qui ne sont atteints d'aucune pathologie sont perdus chaque année.

Une méthode non invasive prometteuse, par détection de cellules fœtales dans le sang maternel

En 2003, le Ciane avait pris connaissance d’un programme mené par l’unité Inserm U807 sous la direction de Patrizia Paterlini-Bréchot. Cette équipe de recherche a mis au point une technique d’enrichissement cellulaire par la taille (ISET, Isolation by Size of Epithelial Tumor/Trophoblastic cells) permettant d’isoler de façon très sensible les rares cellules fœtales (trophoblastiques) circulant dans le sang maternel (b)(5). L’extraction à l’aide d’un microscope à laser des cellules présumées trophoblastiques et leur caractérisation par la technique des empreintes génétiques permet d’identifier les cellules dont la nature fœtale est certaine. Pour toute maladie génétique ou anomalie chromosomique, un diagnostic fiable peut alors être établi par analyse de leur ADN (6,7,8). Cette méthode a déjà été validée techniquement et cliniquement pour le diagnostic prénatal non invasif (sur simple prise de sang maternel) de l’amyotrophie spinale (SMA) et de la mucoviscidose, et techniquement seulement pour la trisomie 21 (9,10).

Imbroglio public-privé

La validation clinique du test ISET pour le diagnostic non invasif de la trisomie 21 a fait l’objet en 2006 d’un programme de recherche en partenariat public/privé (Inserm/Métagénex) auquel l’Agence nationale de la recherche (ANR) avait accordé un financement de 600 K€. C’est alors qu’un désaccord est survenu entre l’Inserm et la direction de la société Métagénex, suite au feu vert donné par celle-ci à la commercialisation du test ISET pour le dépistage de cancer en l’absence de toute validation clinique et malgré de graves erreurs de diagnostic (11).
Les péripéties de la controverse qui a suivi sont documentées sur le site internet du Ciane (12) : refus des institutions publiques de céder à la société Métagénex les derniers brevets concernant l’ISET si elle persiste à permettre la commercialisation du test non validé pour le cancer ; refus par Métagénex de signer la convention pour la mise en place du projet financé par l’ANR ; enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur les rapports entre l’Inserm et Métagénex, en septembre 2007. Sans prendre en compte les questions de santé publique, cette enquête conclut à une situation de conflit d’intérêts : C. Bréchot, dont l’épouse est inventeur de l’ISET et actionnaire de Métagénex, est alors directeur de l’INSERM. Soumis à l’injonction de signer le contrat de cession des brevets sans engagement de la compagnie à valider les tests avant leur commercialisation, il démissionne en octobre 2007. Pour finir, le programme ANR pour la validation du test de la trisomie 21 est annulé fin 2008, Métagénex n’ayant pas accepté de signer la convention malgré qu’elle ait obtenu en juin 2008 une licence mondiale et exclusive pour l’exploitation du procédé ISET.

Espoir et attentes des usagers

Après la validation clinique (phase III) du diagnostic prénatal par ISET de l’amyotrophie spinale, de nouvelles résistances sont apparues contre sa mise à disposition des femmes enceintes dans un cadre de recherche biomédicale interventionnelle avec analyse de la balance bénéfices-risques. Un financement aurait pu être demandé à l’Agence de Biomédecine et aux associations concernées (13), mais le laboratoire de Génétique médicale de Necker n’a pas pris cette initiative. Interpellé par le Ciane, son directeur J.-P. Bonnefont fait état de « difficultés inhérentes aux différents avatars … qui nuisent à la sérénité indispensable à la mise en œuvre … d’une technique entièrement nouvelle… » (14). Ces difficultés se reproduisent avec les mêmes causes pour le test ISET de la mucoviscidose.
Les futurs parents des groupes à risque d’amyotrophie spinale ont exprimé leur déception et leur colère ; une lettre ouverte (à ce jour sans réponse) a été adressée au Président de la République et à la Ministre de la Santé (15). La technologie, le savoir-faire et les financements sont disponibles, mais la volonté des pouvoirs publics semble faire défaut.
Fin 2008, un nouveau projet de validation du diagnostic prénatal non invasif de la trisomie 21 a été soumis au Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) avec un volet de comparaison entre la méthode ISET et une méthode, publiée mais non validée, de séquençage à haut débit de l’ADN fœtal libre (16,17).
Contacté à plusieurs reprises par le Ciane, le président du Directoire de Métagénex, M. David Znaty, ne s’est pas expliqué sur son retrait d’un projet valorisant une méthode issue de la recherche publique, dont sa société détient la licence exclusive, renonçant par ailleurs à un financement substantiel qui lui avait été octroyé par l’ANR. La stratégie commerciale des dirigeants et investisseurs de cette société (Axa Private Equity et Banexi Ventures Partners) relève de la plus grande opacité puisque le contrat de licence qu’elle a signé avec les organismes propriétaires des brevets (Inserm, Inserm Transfert, AP-HP, Université Paris Descartes) n’est pas accessible au public (18). L’absence de dépôt du document à l’INPI rend la licence non opposable aux tiers par la compagnie, exposant ainsi ces méthodes pointues à la contrefaçon (19). Pourquoi une entreprise prendrait-elle ce risque si elle avait réellement la volonté d’exploiter sa licence ? Nous n’arrivons pas à imaginer de réponse plausible à cette question.
Malgré ces difficultés, le Ciane milite pour que le transfert aux usagers des tests validés soit réalisé le plus rapidement possible et que la validation clinique du test de la trisomie 21 soit menée à terme dans les meilleures conditions. Il s’agit d’augmenter la sécurité des dépistages pour les parents qui en font le choix, qu'ils décident ou non d'interrompre la grossesse.
Bernard Bel
Ingénieur de Recherche (13)
a - Pour en savoir plus sur le Ciane, site internet http://ciane.naissance.asso.fr , et lire aussi la réf.1.
b - Cette technique permet également de détecter des cellules tumorales circulant dans le sang (réf. 20, 21).

dimanche 10 janvier 2010

Défense d'une sage-femme libérale pratiquant des accouchements à domicile

Pour signer la pétition c'est ici

Rappel :


Auteur : comité de soutien de Marie-Line Pérarnaud
13 rue de Rouen
64140 BILLERE
comitedesoutien.perarnaudml@voila.fr
06 32 76 18 76
http://comitedesoutienperarnaudml.jimdo.com/

Groupe de parents et professionnels ayant recours aux compétences de Marie-Line

A l'attention de : Conseil National de l'Ordre des Sages-Femmes


Marie-Line PERARNAUD est sage-femme libérale. Elle pratique l’accouchement à domicile depuis 1993. Suite à la naissance d’un bébé mort-né en 1999, une procédure en correctionnelle menée par le Tribunal de Grande Instance de Bayonne s’est conclue en 2002 par une relaxe au pénal.

En 2004, la famille a déposé plainte devant le Conseil de l’Ordre Départemental des Sages-femmes. La plainte a été reçue et l’audience devant le Conseil Régional, conseil disciplinaire, s’est tenue le 17 septembre 2009. Le Conseil Régional a prononcé la radiation de Marie-Line PERARNAUD aux motifs suivants :

1) l’auscultation à l’oreille (stéthoscope obstétrical) des bruits du cœur du bébé n’a pas été constante et réalisée après chaque contraction ; alors qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de recommandation sur la surveillance du travail et de l’accouchement à bas risque en France (analyse pratique du RCF « Rythme Cardiaque Fœtal » Susan Gauge, Christine Henderson Edition Elsevier Masson Mai 2007) ;

2) d’avoir laissé le libre choix aux parents quant au transfert à l’hôpital pour avoir un enregistrement des bruits du cœur ; alors que la loi de 2002 relative aux droits des usagers du système de santé précise :
« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne, et ce consentement peut être retiré à tout moment » ;

3) de ne pas répondre à l’obligation d’assurance ; alors qu’au moment des faits Marie-Line
PERARNAUD était assurée ;

Le comité de soutien s’indigne de cette condamnation et se joint à l’avocate, responsable du dossier, pour les motifs d’appel suivant:

- la composition de la chambre disciplinaire ne répond pas aux exigences de l’article 6 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme par absence dans ce conseil, de sages-femmes libérales pratiquant des accouchements à domicile ;

- la radiation prononcée est une sanction disciplinaire majeure qui contredit la relaxe pénale. Or, le conseil de l’ordre des sages-femmes ne peut avancer un verdict plus pénalisant que celui déjà donné au pénal.

Sur la demande de son avocate, le comité de soutien de Marie-Line Pérarnaud, vous sollicite très personnellement pour signer cette pétition en faveur de son entière réhabilitation. Il vous remercie par avance de vos signatures et de vos dons destinés à régler les honoraires de l’avocate et les frais annexes. Conserver à Marie-Line son droit d’exercice offrira aux futurs parents la possibilité de bénéficier de sa compétence et de son expérience exceptionnelle de sage-femme à domicile.



Lien vers le texte : http://comitedesoutienperarnaudml.jimdo.com

Episiotomie.info

Le site d'information sur l'épisiotomie www.episiotomie.info (créé en 2005 par les membres de la liste soutien-episiotomie) a disparu accidentellement en décembre 2009. Tous les liens vers ce site ou le forum qui lui était rattaché aboutissent aujourd'hui à une page d'erreur.

Nous avons reconstruit le site avec une nouvelle adresse: http://episio.info. Le forum http://forum.episio.info est aussi prêt (mais vide).
L'adresse www.episiotomie.info redeviendra utilisable, mais je nous ne savons pas dans quel délai (c'est une question d'heures ...ou de mois)

Nous suggérons aux webmaster de ne pas effacer les liens qui arrivent sur une erreur, mais de les remplacer par ce lien: http://www.episio.info ou http://episio.info. En effet nous savons que le site était référencé par des associations, dans articles de presse, des sites médicaux... L'objectif est que les personnes en recherche d'information, ou celles en détresse, arrivent à trouver facilement le nouveau site http://episio.info.

Lors de la reconstruction du site, nous avons réussi à récupérer certains articles, mais d'autres semblent perdus à jamais. Si jamais certains d'entre nous avaient par chance gardé des articles de episiotomie.info, merci de nous le signaler.

Ce message est public et peut être retransmis à tous ceux qui sont susceptibles d'être concernés par cette information.

Emmanuelle, de la part des créateurs du site episiotomie.info et de la liste soutien-épisiotome
emmanuelle@episio.info

samedi 9 janvier 2010

MERE VIH-POSITIVE : L'ALLAITEMENT EST POSSIBLE

Source : le tetou blog


Source : OMS, Bulletin of the World Health Organization,
vol. 88, n° 1, janvier 2010
traduction/adaptation Yann-Mikael Dadot,
Santé log, le 5 janvier 2010
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Une femme VIH-positive qui vient d’accoucher devrait nourrir son enfant au sein, car « breast is always the best ». C’est le mot d’ordre de l’OMS. Dans les pays en développement, l’allaitement au sein est considéré comme le meilleur moyen d’assurer au nouveau-né un bon départ dans la vie. Si l’allaitement au sein est bien le moyen le plus naturel de nourrir un bébé, dans nombre de ces pays, les travailleurs sociaux doivent batailler pour faire changer les habitudes et les mentalités vis-à-vis de cet allaitement économique. C’est ce qu’évoque un récit paru dans le premier numéro de 2010 du Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé.
Naturel, l’allaitement au sein ? Pas si simple. Exemple : selon le Pr Anna Coutsoudis, du Département de pédiatrie et de santé infantile de l’Université de Durban (Afrique su Sud), le problème commence dès la première semaine de l’allaitement, du fait que les professionnels de santé n’ont pas forcément l’art et la manière d’aider et de conseiller les jeunes mères. Lorsque des problèmes se présentent, crevasses des mamelons, téteurs paresseux ou goinfres… les mères mal conseillées se découragent, interrompent le sein et se tournent vers les laits maternisés du commerce.

Face à une mère séropositive, quelle conduite optimale conseiller pour l’allaitement du nouveau-né ? Encore récemment l’OMS conseillait aux femmes VIH-positives de renoncer à l’allaitement au sein si elles avaient les moyens d’acheter des laits maternisés. Mais les choses ou les recommandations ont changé, on a pu constater que l’association allaitement au sein/antirétroviraux réduit significativement le risque de transmission du VIH via le lait maternel, pour un allaitement maternel exclusif durant de 6 mois au moins (allaitement conseillé jusqu’à 2 ans et plus pour les femmes séronégatives).

Avec l’allaitement maternel, on constate une réduction de 3 à 4 fois du risque de transmission du VIH à l’enfant par rapport aux enfants recevant l’association allaitement maternel/laits maternisés ou alimentation diversifiée.
Les nouvelles recommandations sont issues de 2 études réalisées en Afrique avec le soutien de l’OMS, dont les résultats ont été présentés en juillet dernier, où Le Cap organisait la 5e Conférence de l’International AIDS Society.


-L’une a confirmé qu’en ayant traité la mère par antirétroviraux pendant et après la naissance et en favorisant l’allaitement au sein, le risque de transmission du VIH à l’enfant est réduit de 42%,
-l’autre a également montré un risque réduit à 1,8 % chez les enfants recevant parallèlement pendant les 6 mois d’allaitement au sein un traitement par la névirapine.

Modifier les traditions : Malgré ces nouvelles données, vouloir modifier l’habitude enracinée d’alimenter les enfants avec des laits maternisés en Afrique du Sud reste un défi, habitude justifiée par la forte prévalence de l’infection à VIH : 18 % des adultes en 2008. Selon une enquête de 2003 moins de 12 % des nouveau-nés sont nourris exclusivement au sein les 3 premiers mois, 1,5 % à 6 mois. La mentalité actuelle de certains soignants est qu’allaiter au sein n’est pas important, que c’est une perte de temps, une contrainte si l’on a les moyens d’utiliser le lait maternisé. De ce fait les enfants de mères séropositives non nourris au sein ne sont pas repérés : s’ils ne meurent pas du sida, c’est de malnutrition, diarrhée, pneumonie et autres, parce qu’ils n’ont pas bénéficié des anticorps du lait maternel…

Pourquoi ce déclin de l’allaitement au sein en Afrique du Sud, et inciter toutes les femmes à y revenir ? Parce que pendant des années les laits maternisés ont été distribués gratuitement, aussi bien par les autorités que par des ONG… pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH, ce qui a incité aussi les mères non contaminées à abandonner cet allaitement ! Il y a aussi le contexte du travail des femmes dans ce pays : ce droit qu’elles ont acquis peut être remis en question à leur retour du congé de maternité légal (4 mois), difficulté aggravée si elles ont opté pour l’allaitement au sein prolongé. Et nombre de femmes y renoncent.

L’objectif de santé publique reste apprendre à plus de femmes à tirer leur lait (expressing their breast milk) pour en faire quand même profiter leur enfant, leur permettre de le faire en toute discrétion sur leur lieu de travail (temps de pause, local dédié). Quant aux soignants non encore convaincus : " We need to make sure that people who interact with mothers are giving out the correct information”.

jeudi 7 janvier 2010

Lost in France

Pourquoi certains partisans de l'accouchement physiologique refusent les "maisons de naissances" à la française ?
Parce qu'une bonne vidéo vaut mieux qu'un long discours, voici la dernière des Déchaînées !


mercredi 6 janvier 2010

Rencontre Naître Chez Soi en Morbihan




Une rencontre du collectif Naître Chez Soi aura lieu
le samedi 30 janvier 2010 à partir de 14h
du côté de Lorient dans le Morbihan.

Toute personne intéressée par l'accouchement à domicile,
parent, futur parent, sage-femme, est cordialement invitée.

Pour plus de précisions contacter Karine
au 09 50 94 05 06
ou à l'adresse karine.clavier@wanadoo.fr

mardi 5 janvier 2010

petition pour Marie-Line PERARNAUD sage femme

Bonjour à toutes,

  Un comité de soutien, constitué en association loi 1901, s'est reformé pour Marie-Line PERARNAUD 10 ans après la naissance d'un bébé mort-né à domicile et 7ans après la relaxe au pénal.
  Les délais en appel sont très courts.
  Merci de faire suivre à voss réseaux respectifs pour avoir le maximum de signature avant le 30 janvier 2010.
  Cette pétition a été demandée par son avocat qui plaidera en appel à Paris. merci de votre participation.

  Le comité de soutien
  13 rue de Rouen 64140 Billère
  06 32 76 18 76

Lien vers la pétition : fichier pdf: PETITION PRESENTEE PAR-1.pdf