samedi 31 décembre 2011

Accoucher à la maison. Et pourquoi pas?

Source : Le Télégramme

Accoucher à la maison. Et pourquoi pas?

29 décembre 2011

Alors que l'État souhaite faire des économies sur la durée des séjours à la maternité, il existe d'autres modes d'accou- chement hors établissements de santé. Plus pratiqué à l'étranger, l'accouchement à domicile a aussi ses adeptes en France.
«C'est une belle aventure à chaque fois». Mariée à un Carantécois, Myriam Labrousse a le sourire quand elle évoque ses trois accouchements à Arcachon, à domicile, une pratique loin d'être majoritaire en France, sans doute à cause d'un manque d'informations et d'un jugement souvent négatif. «On est mieux préparé et averti quand on accouche chez soi qu'à l'hôpital. On est vraiment pris en charge pendant neuf mois, pour l'accouchement et même après. Ce sont des femmes passionnées qui nous suivent, et qui s'assurent que tout va bien.» Si accoucher à domicile est marginal en France, ce n'est pas le cas dans tous les pays d'Europe. Aux Pays-Bas, 30% des naissances ont lieu à domicile. Hollandaise mariée à un Morlaisien d'origine, Tamara Breton-Demunck en a fait l'expérience. «Pour mes deux dernières filles, j'ai accouché chez moi, il n'y avait aucune nécessité d'aller à l'hôpital. C'est plus pratique et convivial. Et puis, c'est agréable de pouvoir rester avec son bébé, sans être perturbée.» L'accouchement est suivi par la sage-femme et par une aide-soignante. Elles amènent le matériel nécessaire et assurent ensuite le suivi. Chaque nouvelle maman peut bénéficier d'une aide-soignante, jusqu'à sept heures par jour, pendant les sept premiers jours, et de trois visites de la sage-femme. Une aide non négligeable pour la mère et l'enfant.

On est si bien chez soi...

Les deux femmes partagent le même avis sur le projet de réduction de la durée de séjour à la maternité: s'il n'y a pas de contre-indication, pourquoi rester à l'hôpital? «On est aussi bien chez soi avec ses enfants. Et puis, ça permet d'incorporer plus rapidement le nouveau-né à la famille», défend Tamara Breton-Demunck. Myriam Labrousse, elle, craignait que cela ne serve qu'à réduire le temps de présence, en laissant les mamans plus rapidement seules: «Ça va dans le bon sens. Ce qui est bien, c'est d'avoir un suivi un peu plus long, mais sans être aussi assistée qu'à l'hôpital.» Raisonnement suivi par le système en vigueur aux Pays-Bas: en majorité, les femmes viennent accoucher à l'hôpital. Et s'il n'y a aucune contre-indication médicale, la mère peut rentrer chez elle dans la journée, le suivi à domicile étant assuré par les sages-femmes.
  • Claire Vannier

mardi 29 novembre 2011

Naissance dans l'eau salée

vendredi 25 novembre 2011

Accoucher en maison de naissance: aucun danger pour les grossesses physiologiques (étude britannique)

Source : APM International


Accoucher en maison de naissance: aucun danger pour les grossesses physiologiques (étude britannique) 
LONDRES, 25 novembre 2011 (APM) - Une étude britannique publiée dans le British Medical Journal (BMJ) confirme la sécurité périnatale et maternelle de l'accouchement en maison de naissance, indépendante ou accolée à un plateau technique, pour les grossesses à bas risque.

Peter Brocklehurst de l'université d'Oxford et ses collègues ont comparé l'évolution périnatale et maternelle de 64.538 grossesses monofoetales à terme, dont l'accouchement était prévu soit à domicile (16.840), soit dans une maison de naissance indépendante (11.282), soit dans une maison de naissance attenante à un plateau technique (16.710), soit dans une unité d'obstétrique (19.706).

Les chercheurs ont relevé tous les événements de mortalité périnatale et de morbidité néonatale liée à l'accouchement, tels que les bébés mort-nés après le début de la prise en charge du travail, les décès néonatals précoces, les encéphalopathies néonatales, le syndrome d'aspiration du méconium, les lésions du plexus brachial, les fractures de l'humérus ou de la clavicule.

Au total, 250 événements ont été recensés.

Il n'y avait pas de différence significative de risque de survenue de ces événements entre les accouchements prévus dans des lieux non obstétricaux et ceux prévus dans des unités obstétricales. L'incidence de ces événements était de 4,4 pour 1.000 pour les accouchements prévus dans une unité d'obstétrique, contre entre 3,5 et 4,2 pour 1.000 pour ceux prévus dans les autres contextes.

Chez les femmes nullipares, seuls les accouchements prévus à domicile étaient associés à un risque significativement plus grand, de 75%, d'événement de mortalité périnatale ou de morbidité néonatale liée à l'accouchement, par rapport aux accouchements prévus en unité obstétricale.

Chez les multipares, il n'y avait aucune différence quel que soit le lieu prévu d'accouchement.

Les interventions au cours du travail ont été significativement moins fréquentes dans les lieux hors unités d'obstétrique.

Par ailleurs, le taux de transfert pendant le travail des lieux non obstétricaux vers les unités d'obstétrique atteignait entre 36% et 45% parmi les nullipares, mais beaucoup moins chez les multipares (entre 9% et 13%).

"Ces résultats soutiennent une stratégie proposant aux femmes en bonne santé ayant une grossesse à bas risque un choix de lieux d'accouchement", concluent les auteurs.

(BMJ, publication en ligne avancée du 25 novembre)

Soigner avec le lait maternel


Les soins de bébé

fesses rouges, acnée du nourrisson, croûtes de lait :

Exprimer du lait et en mettre quelques gouttes sur les fesses.

eczéma sec, bobos, rougeurs :

20ml de lait maternel gras, 1càc d'huile alimentaire.
Bien mélanger.
Tamponner les zones sèches très souvent.


Eczéma purulent, erythèmes :

20ml de prélait
Laisser reposer quelques heures, écrémer
Tamponner les zones à assécher jusqu'à ce que la peau soit sèche. A renouveler souvent

remarques :

- Le prélait c'est le transparent du début de tété, le lait gras, c'est le blanc-jaune de fin de tété
- Ces recettes se conservent dans un récipient en verre, à température ambiante, pendant 48h
- prélait? lait gras? quel est le plus efficace?

Pour retendre et assécher (entre autre) le prélait est plus efficace. Pour super hydrater, mieux vaut la crème ou un mélange de lait gras et d'huile.
Pour le débarbouillage des peaux normales, mieux vaut le prélait, ainsi que pour les peaux grasses. Pour les peaux sèche, le lait gras

Otites, rhumes, conjonctivites :

le lait maternel est un antibiotique naturel, on peut l'utiliser contre les otites, conjonctivites, rhumes.
Tirez un peu de lait (manuellement, il en faut peu), aspirez-le dans une pipette (de sérum phy par ex), et mettre dans oreille, oeil, nez.
Renouvelez l'opération plusieurs fois par jour.

Pour les soins, vous pouvez conserver le lait 24h au frigo (faites-le chauffer dans vos mains avant utilisation).

mercredi 23 novembre 2011

10 phrases d’allaitante politiquement incorrectes

Je vous invite à aller voir sur le blog de Need For Dreams, une vision humoristique mais souvent réaliste de la façon de parler de l'allaitement maternel...

mercredi 16 novembre 2011

Dix raisons de ne pas frapper vos enfants

De Jan Hunt, traduit de l’anglais au français par Stéphanie Boudaille-Lorin
Source : Parents Autrement




Frapper un enfant est souvent considéré comme une méthode normale d’éducation. Voici dix raisons de ne pas le faire.


Au cours des dernières années, de nombreux psychiatres, chercheurs en sociologie et parents ont demandé que l’on réfléchisse sérieusement à interdire les châtiments corporels aux enfants. Selon le Docteur Peter Newell, coordinateur de l’association EPOCH [1] (End Punishment of Children, ou Mettez un terme aux punitions des enfants), la raison la plus importante pour cette interdiction est que « tous les êtres humains ont le droit à ce que l’on protège leur intégrité physique, et les enfants sont aussi des êtres humains » [2].

1. Frapper les enfants leur apprend à frapper. De nombreuses études sont désormais disponibles et étayent la théorie selon laquelle on trouve une corrélation directe entre les châtiments corporels dans l’enfance et un comportement agressif ou violent en tant qu’adolescent ou adulte. Il n’est pas un seul dangereux criminel qui n’ait été régulièrement menacé et frappé en tant qu’enfant. La nature a prévu que les enfants apprennent attitudes et comportements par le biais de l’observation et de l’imitation des actions de leurs parents, pour le meilleur ou pour le pire. Il est donc de la responsabilité des parents d’être un exemple d’empathie et de sagesse.

2. Dans bien des cas de ce que l’on appelle un « mauvais comportement », l’enfant ne fait que répondre de la seule manière qu’il connaisse, selon son âge et son expérience, pour signaler que ses besoins de base ne sont pas assouvis. Parmi ses besoins, on trouve : un sommeil et une nourriture appropriés, le traitement d’allergies parfois cachées, de l’air frais, de l’exercice et assez de liberté pour pouvoir explorer le monde autour de lui. Dans notre société toujours si pressée, peu d’enfants reçoivent assez de temps et d’attention de la part de leurs parents, qui sont souvent trop distraits par leurs propres problèmes pour traiter leurs enfants avec patience et empathie. Il est sûrement mauvais et injuste de punir un enfant parce qu’il répond d’une manière naturelle à la sensation d’un besoin important qui est négligé. Pour cette raison, la punition n’est pas seulement inefficace à long terme, elle est également injuste.

3. Le châtiment empêche l’enfant d’apprendre à résoudre un conflit d’une manière efficace et sensible. Comme l’éducateur John Holt l’a écrit : « Lorsque nous effrayons un enfant, nous l’empêchons tout net d’apprendre ». Un enfant frappé est concentré sur son sentiment de colère et ses fantasmes de revanche. Il est ainsi privé de l’opportunité d’apprendre des méthodes plus efficaces pour résoudre le problème auquel il fait face. Ainsi, un enfant frappé apprend très peu de la manière dont il doit, à l’avenir, réagir face à des situations similaires, ou comment éviter ces situations.

4. Le proverbe « Qui aime bien châtie bien », bien que souvent cité, vient en fait d’une mauvaise interprétation de l’enseignement de la Bible. Bien que le châtiment soit mentionné plusieurs fois dans la Bible, ce n’est que dans le Livre des Proverbes que ce mot est utilisé concernant le parentage. Le Livre des Proverbes est attribué à Salomon, un homme extrêmement cruel, dont les méthodes très dures de discipline ont fait que son fils, Rehoboam, est devenu un dictateur tyrannique et oppressif, qui a échappé de peu à la mort par lapidation à cause de sa cruauté. Dans le Bible, on ne trouve rien qui étaye une discipline dure en dehors des Proverbes de Salomon. En revanche, les Evangiles, les plus importants des livres pour les Chrétiens, contiennent l’enseignement de Jésus, qui incite à la pitié, au pardon, à l’humilité et à la non-violence. Jésus voyait les enfants comme étant proches de Dieu et a exhorté à l’amour, et non pas au châtiment. [3]

5. Les châtiments interfèrent avec le lien noué entre le parent et l’enfant, car il n’est pas dans la nature humaine de se sentir plein d’amour envers quelqu’un qui nous fait du mal. Le véritable esprit de coopération, auquel chaque parent aspire, ne peut se développer qu’à travers un lien très fort, basé sur des sentiments mutuels d’amour et de respect. Le châtiment, même lorsqu’il semble fonctionner, ne peut produire qu’un comportement bon en apparence, car celui-ci est basé sur la peur, ce qui ne peut arriver que lorsque l’enfant est assez âgé pour résister. Par contre, la coopération basée sur le respect sera instaurée pour de bon, et sera à l’origine de nombreuses années d’un bonheur mutuel tandis que l’enfant et son parent vivront ensemble.

6. De nombreux parents n’ont jamais appris, au cours de leur propre enfance, qu’il existe des manières positives de nouer une relation avec les enfants. Lorsque le châtiment ne permet pas d’obtenir les buts poursuivis, si le parent ne connaît pas de méthodes alternatives, il y a un risque d’escalade vers des châtiments de plus en plus fréquents et des actions dangereuses à l’encontre de l’enfant.

7. La colère et la frustration, lorsqu’elles ne peuvent être exprimées sans risque par un enfant, restent en lui ; les adolescents en colère ne surgissent pas de nulle part. La colère qui s’est accumulée pendant des années peut causer un choc aux parents dont l’enfant se sent à présent assez fort pour exprimer sa rage. Le châtiment peut permettre d’obtenir un « bon comportement » les premières années, mais ce sera toujours au prix fort, payé par les parents et par la société tout entière, lorsque l’enfant atteindra l’adolescence, puis l’âge adulte.

8. La fessée sur les fesses, zone érogène pour l’enfant, peut créer dans l’esprit de celui-ci une association entre la douleur et le plaisir sexuel, et lui créer des difficultés à l’âge adulte. Les petites annonces « recherche fessée » dans les magazines spécialisés attestent des tristes conséquences de cette confusion entre douleur et plaisir. Si un enfant reçoit peu d’attention de la part de ses parents, sauf lorsqu’il est frappé, il risque de confondre davantage encore les concepts de douleur et de plaisir. Cet enfant aura peu de confiance en lui et croira qu’il ne mérite pas mieux. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez lire Les Dangers sexuels de la fessée.
Même une fessée relativement modérée peut être physiquement dangereuse. Les coups infligés sur l’extrémité inférieure de la colonne vertébrale envoient des ondes de choc le long de la colonne, et peuvent blesser l’enfant. La prépondérance des douleurs dans les reins chez les adultes de notre société pourrait bien trouver ses paralysés, les fessées ayant occasionné des dégâts nerveux ; certains sont même décédés après des coups modérés, suite à des complications médicales qui n’ont pas été diagnostiquées.

9. Le châtiment corporel transmet le message à la fois dangereux et injuste que « la force fait loi », et qu’il est acceptable de frapper quelqu’un, tant qu’il est plus petit et plus faible que soi. L’enfant conclut alors qu’il est possible de maltraiter les enfants plus jeunes ou plus petits. Lorsqu’il deviendra adulte, il ressentira peu de compassion pour ceux qui auront eu moins de chance que lui, et craindra ceux qui seront plus puissants. Cela va donc entraver la création de relations significatives qui sont si essentielles à une vie bien remplie en termes d’émotions.

10. Parce que les enfants apprennent à travers les modèles que représentent leurs parents, le châtiment corporel transmet le message que frapper est une manière appropriée d’exprimer ses sentiments et de résoudre des problèmes. Si un enfant n’a pas l’occasion d’observer ses parents résoudre des problèmes d’une manière créative et sensible, il peut lui être difficile d’apprendre à le faire lui-même. Pour cette raison, il reproduira souvent ce type de parentage incompétent sur la génération suivante. Une éducation douce, soutenue par une forte fondation d’amour et de respect, est la seule véritable manière d’obtenir un comportement recommandable, basé sur de puissantes valeurs personnelles, plutôt qu’un « bon » comportement superficiel, basé uniquement sur la peur.

Note : Une version précédente de cet article a été publiée dans l’Annexe D du livre Abattre le mur du silence, d’Alice Miller (Paris : Aubier Montaigne, 1992)

Références en français :

vendredi 11 novembre 2011

L'usine à bébés


La Parisienne Libérée - L'usine à bébés par Mediapart

Téléthon : Le plus cher cabaret du monde !

Source : Site de Jacques Testard

Jacques Testard, critique de science tel qu'il se définit, nous livre ses réflexions sur le Téléthon. Pour ma part, ayant vu dans les labos de recherche les sous de l'AFM, venant en plus du budget de fonctionnement, servir à financer le repas de noël du labo, je suis revenue de cet appel à la solidarité.
Ce qui me désole le plus, je crois, ce sont ces myopathes que l'on associe à l'évènement. Alors que si on leur expliquait en toute transparence ce à quoi servent les dons, on leur dirait : "Vous êtes ici pour nous aider à ce qu'il ne naisse plus d'enfants comme vous." Beau message, non ?

Mais plutôt que de m'énerver toute seule, je laisse la parole à Jacques Testard, qui dit tout ça bien mieux que moi.

"Comme tous les spectacles de masse, le Téléthon est recopié de la télé américaine. On y voit des vedettes comblées s’apitoyer sur des enfants survivants. Le but est de collecter des sous par millions au nom de l’équation incontournable : argent = recherche = guérison, comme d’autres ont admis que croissance=progrès =bien-être ou encore clonage = immortalité. La magie est renforcée par le sacrifice : il faut courir ou grimper ou nager « contre la maladie ». On dira que c’est plus rationnel que des chrétiens qui se flagellent ou se crucifient ou que des islamistes qui se font exploser, sans même prétendre contribuer au progrès médical. Est-ce certain ?

[...]

On notera qu’après une dizaine d’années d’exhibitions d’enfants en fauteuils, condamnés au pire, le Téléthon a été capable de se lancer dans une présentation de « bébéthons » : les bébéthons sont mignons, plutôt blonds, souriants, ils sont des enfants « normaux » pour lesquels on prévoit un futur normal… Faut bien positiver. Car ces bébéthons sont des enfants nés grâce à vos dons, même ceux des grands-mères révoltées par l’avortement…puisque les progrès du diagnostic génétique ont permis d’identifier les embryons ou fœtus « normaux » conçus par des couples « à risque », et ainsi d’éliminer les autres. On ne sait toujours pas soigner mais on apprend à trier efficacement…avec les sous de ceux qui avaient donner pour guérir.

[...]


Comme s’il s’agissait d’un progrès de l’humanité, désormais on court dans les rues contre la myopathie, on marche avec des banderoles contre le sida, on fera bientôt grève contre la mucoviscidose. Pourtant virus et mauvais gènes demeurent indifférents à ces rites sacrificiels…C’est bien de rationnel dont nous avons besoin !

[...]

Lorsque des sommes aussi importantes sont recueillies, et induisent de telles conséquences pour les patients, les chercheurs et la connaissance, leur usage mériterait d’être décidé par un conseil scientifique et social qui ne soit pas inféodé à l’organisme de collecte…. Mais surtout, plutôt que d’abandonner les choix médicaux aux avocats les plus actifs d’une cause particulière (qui est presque une idéologie), donnons ces moyens de liberté aux populations complètement informées : A quand une convention de citoyens* sur les grandes orientations de la biomédecine ?"

lundi 7 novembre 2011

dimanche 6 novembre 2011

Un forum sur le déclenchement au cytotec®

bebecyto.org
Informations et témoignages sur l'utilisation du cytotec® pour déclencher les accouchements

Le  cytotec® est un médicament qui a reçu une autorisation de mise sur le marché pour les interruptions médicales de grossesse. Cependant, certaines équipes l'emploient actuellement pour déclencher un accouchement, alors que des témoignages montrent la nocivité de ce produit à la fois pour la mère et pour l'enfant. Ce forum a pour but de recueillir le plus grand nombre de témoignages, qui pourront aider à l'interdiction d'utilisation du cytotec® dans le cadre de déclenchements d'accouchements classiques.

samedi 5 novembre 2011

Les bébés ressentent la douleur in utero

Source : RT-Flash


Les circuits neuronaux permettant de percevoir la douleur commencent à se former deux semaines avant la naissance, selon des neurologues britanniques.


Longtemps, on a pensé que le nouveau-né ne ressentait pas la douleur, parce que son cerveau n’était pas assez mature. Jusque dans les années 1960 l’anesthésie des nouveau-nés pour certaines interventions médicales était même jugée inutile. Depuis, plusieurs études ont prouvé que les bébés sont sensibles à la douleur dès leur première semaine de vie. Et les pratiques médicales ont changé en conséquence. Une étude britannique va encore plus loin : elle démontre que les réseaux neuronaux permettant de distinguer la douleur d’une stimulation tactile « normale » commencent à émerger vers 35 semaines de grossesse, soit deux semaines avant la naissance à terme.
Lorenzo Fabrizi, de l’université de Londres, et ses collègues ont sélectionné 46 bébés : 25 bébés nés à terme, entre 37 et 41 semaines de grossesse, et 21 bébés nés prématurément entre 28 et 36 semaines de grossesse. Ils ont réalisé un électroencéphalogramme de ces bébés afin d’enregistrer l’activité de leur cerveau lors de deux stimulations tactiles différentes. La première stimulation, non douloureuse, consistait en un toucher du talon avec un marteau à réflexe. La seconde, douloureuse, était une piqûre sur le talon couramment pratiquée chez les nouveau-nés pour effectuer des prélèvements sanguins. Les neurologues ont constaté que, selon l’âge des bébés, la réponse cérébrale à ces deux stimulations variait.
  • Stimulation électrique
Chez la plupart des bébés nés à terme, chaque stimulation a provoqué une activité cérébrale spécifique, preuve que les circuits neuronaux propres au toucher et à la douleur s’étaient différenciés. Au contraire, chez les prématurés, les deux stimulations ont provoqué le plus souvent les mêmes bouffées d’activité neuronale, autrement dit une réponse cérébrale non spécifique. Cependant, dans 7 % des cas, une activité spécifique a été enregistrée en réponse à la stimulation tactile, et cette proportion a été de 33 % pour la stimulation douloureuse. Surtout, les neurologues ont constaté que la probabilité que le cerveau produise une réponse spécifique augmentait avec l’âge des bébés, alors que la probabilité qu’il produise des bouffées non spécifiques diminuait : les proportions commencent à s’inverser vers 35 semaines de grossesse.  Ces résultats suggèrent que les circuits neuronaux permettant de distinguer une stimulation douloureuse d’une stimulation tactile normale se mettent en place deux semaines avant la naissance.
« En 2010, cette équipe avait montré que, chez les bébés nés à 36 semaines de grossesse, une stimulation douloureuse provoque une réponse neuronale spécifique, précise Édouard Gentaz, de l’université de Grenoble. Cette nouvelle étude, qui porte sur des bébés nés à des âges très différents, apporte des résultats plus précis, en montrant que la signature neuronale de la douleur émerge entre 35 et 37 semaines de grossesse. Ces résultats encouragent à être encore plus vigilants sur la nature des soins et le contrôle de l’environnement, stressant, des services de néonatalogie : un défaut de prise en charge de la douleur chez les prématurés pourrait avoir un impact à long terme sur leur développement . »
La Recherche

vendredi 4 novembre 2011

10 CONSEILS A DONNER AUX MERES POUR MENER LEUR ALLAITEMENT A L'ECHEC

Source : Page Facebook de CalinCollé

10 CONSEILS A DONNER AUX MERES POUR MENER LEUR ALLAITEMENT A L'ECHEC

par CâlinCollé Portage-Massage Paris, samedi 22 octobre 2011, 23:14
1. Dites à la mère de "nourrir son bébé toutes les 3 heures", ou d'"imposer à son bébé un planning de tétées"
Dites-lui d'attendre au moins 2 heures entre les tétées ou de programmer des tétées régulières (toutes les 3 ou 4 heures), et de remplir soigneusement un tableau. Ceci aura comme conséquence moins de stimulation du sein, donc une baisse de lait. Le bébé sera affamé et frustré, les parents seront frustrés également et la maman perdra confiance en elle. Soyez sûr de pouvoir ensuite blâmer l'allaitement lors des pleurs.

2. Veillez à ce que "bébé s'habitue au biberon", et surtout à la tétine
Le bébé pourra développer une confusion sein/tétine, et pourra refuser le sein, ou ne plus savoir téter au sein, puisque le bébé ne saura plus que "pincer" le mamelon.
L'introduction de la tétine devra se faire assez tôt (dans les 6 premières semaines du bébé) pour être plus efficace... mais rassurez-vous, même si le bébé est plus vieux (même après 1 an), un biberon donné pourra avoir le même effet ! C'est un bon moyen de moins stimuler le sein, ce qui diminuera la lactation de la maman, laquelle perdra très vite confiance en elle, puisque vous le savez bien : l'allaitement mixte marque le début du sevrage progressif, qui mène au sevrage total du sein en 6 semaines maximum.

3. Dites à la mère qu'elle n'a plus de lait...
Si le bébé veut se nourrir encore après seulement 1 ou 2 heures; ou s'il accepte un complément de 50ml de lait en poudre juste après la tétée; ou s'il pleure tout le temps; ou si ses seins ne sont pas pleins, et
désagréablement gonflés en permanence, ou sensibles, voire douloureux...
Puisque la peur du "manque de lait" est la première cause d'échec de l'allaitement, ces arguments présenteront un atout majeur pour faire douter la maman et lui faire facilement cesser son allaitement, en la
culpabilisant d'affamer son bébé.
Prenez la précaution d'ajouter quelques jours plus tard : "Je vous avais bien dit que vous n'aviez plus de lait !"
Si la maman a au contraire beaucoup de lait, dites-lui bien qu'il n'est pas assez nourrissant ni assez riche pour son bébé, comparativement au lait de vache (les veaux n'ont pas le gabarit desbébés...). Si elle ne
vous croit pas, prescrivez une analyse pour lui prouver, et du coup la démoraliser totalement !

4. Dites-lui qu'elle ne peut pas ou ne devrait pas nourrir son bébé au sein...
Si elle veut manger du chocolat ou de la nourriture épicée; si elle fume ou veut prendre un médicament; si elle retourne de nouveau au travail ou à l'école dans quelques semaines; si ses seins sont trop petits (ou trop gros); si sa propre mère n'a pas réussi à allaiter...
Trouvez autant de raisons que vous pourrez pour la convaincre qu'elle ne pourra pas allaiter, recherchez n'importe quel prétexte pour qu'elle interrompe son allaitement et mettez autant distance entre la mère et le
bébé que possible...

5. Insistez sur le fait que le papa doit donner le biberon
Outre le fait que la tétine fera le travail pour vous dans la mise en péril de l'allaitement, c'est un autre bon moyen pour faire penser que l'allaitement n'est pas très important. Dites à la maman qu'elle a une relation trop possessive avec son enfant.
Le papa est une personne que vous devrez avoir comme allié. Il sera très efficace, car pourra répéter vos remarques tous les jours.

6. Dites à la maman qu'allaiter fait mal, et que c'est normal
Que des mamelons endoloris et crevassés, c'est normal, et que c'est dû à des tétées trop longues ou trop fréquentes. Ne l'informez pas sur le fait que des mamelons douloureux sont le fait d'une mauvaise position du bébé au sein !
La douleur est un excellent stimulus défavorable. Ne lui enseignez surtout pas comment placer le bébé correctement.
Donnez-lui une téterelle à poser sur le mamelon pour que les seins soient moins efficacement stimulés et produisent moins, et faites donner au bébé un bon nombre de biberons avec tétine pour perturber sa succion afin qu'il stimule mal l'éjection du lait en reprenant le sein.
Si la maman a les seins engorgés et douloureux grâce à vos conseils sur la durée et la fréquence des tétées, conseillez-lui de porter des coquilles d'allaitement en permanence, pour augmenter les dégâts. Si vous y pensez, indiquez à la maman de frotter ses mamelons avec une serviette rugueuse pour les conditionner, et les "endurcir".

7. Dites-lui que les bébés au biberon dorment mieux
Expliquez que si son bébé ne dort pas toute la nuit au bout de 2-3 mois, c'est que le lait maternel est insuffisant et qu'il faut donner rapidement un bib de lait artificiel en poudre, avec des farines, car cela aidera bébé à dormir.
C'est une autre bonne façon de faire pour être sûr que le bébé ne stimulera pas la production de lait, car il sera gavé... ainsi le lait sera petit à petit de plus en plus insuffisant.
Si son bébé grossit trop, dites-lui que son lait est trop riche. Si son bébé grossit peu, dites-lui que son lait n'est pas assez nourrissant. Au besoin, faites-lui tirer quelques gouttes de prélait pour lui montrer que son lait "n'est que de l'eau" : le prélait étant d'apparence particulièrement aqueuse, elle sera convaincue par la démonstration.
A ce moment encore, proposez un lait artificiel en lui disant que cela l'aidera. Référez-vous au point 2, pour être sûr de ne rien oublier.

8. Séparez-la de son bébé à la naissance et attendez plusieurs heures avant d'autoriser la première tétée
Ainsi, il y aura une chance que le bébé ait momentanément perdu le réflexe de succion, et vous pourrez mieux convaincre la mère que l'allaitement est impossible dans son cas.
Montrez-lui que l'eau, les compléments de lait artificiel, les pesées et les tétées programmées sont ce qu'il faut faire pour bien s'occuper de son bébé. Faites en sorte qu'elle ne fasse pas confiance en son instinct.
Imposez l'usage de la sucette à la maternité, car "le sein, c'est pour le repas et c'est tout, le sein n'est pas une sucette !"
Puisqu'elle est particulièrement vulnérable à ce moment-là, soyez sûr de placer la maxime "Mieux vaut un biberon donné avec amour qu'un sein à contrecur", ou "vous savez que les lait artificiels sont très
performants si vous n'y arrivez pas !"... si elle est en difficultés, ces affirmations l'aideront à utiliser le système biberon-tétine.

9. Ne lui expliquez pas les bases du comportement infantile
Ne l'avertissez pas au sujet des poussées de croissance (qui arrivent vers 10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois), qui nécessiteront plus de tétées pendant 2 ou 3 jours. Dites-lui simplement que son lait n'est plus nourrissant.
Ne l'avertissez pas pour les coliques du nourrisson... si son bébé se tord de douleur, incriminez le lait de la maman ! Ne donnez pas les moyens aux parents de gérer ces crises de coliques qui peuvent durer jusqu'à 3 mois.
Ne l'appelez pas ou ne lui rendez pas visite, et soyez sûr de l'abandonner pendant les semaines qui lui sont difficiles.
Vous trouverez des raisons de blâmer l'allaitement à tout bout de champ, et inventez des raisons de cesser l'allaitement au besoin.

10. Ne lui indiquez pas comment conserver une bonne production de lait
Dites-lui que le bébé devra être sevré avant la reprise du son travail, et que pour ce faire, elle devra habituer son bébé au système biberon-tétine. Assurez-vous qu'elle n'appelle pas une bénévole d'associations de soutien à l'allaitement, un consultant en lactation ou n'importe quelle personne bien informée au sujet de l'allaitement naturel. Sinon cette personne risque de lui expliquer qu'elle peut tout à fait continuer, en lui précisant les diverses façons de faire !

lundi 24 octobre 2011

La poussée pour les mères primipares

Source : midwifery today

Quelques extraits...

"Même si la sage-femme se donne entièrement, les premiers bébés sont un cas à part. Je ne dis pas qu'ils ont besoin d'être expulsés de force ou qu'ils ont besoin qu'on investisse beaucoup sur eux. Je dis plutôt qu'ils requièrent de la patience de la part de la sage-femme, et une douce naissance demande de jouer une mélodie différente."

 "Je recommande que les sages-femmes modifient leur notion de ce qui survient dans la phase d'expulsion avec une mère primipare, de la «descente de la tête» au «moulage de la tête». Chaque sensation expulsive moule la tête du bébé aux contours du bassin de la mère. Cela peut prendre du temps et bien de la patience, spécialement si le bébé est gros. Le moulage de la tête du bébé doit se faire avec la même délicatesse et le même soin que Michel-Ange appliquant du plâtre et moulant une statue. Ce travail de moulage se déroule souvent dans le milieu du bassin et est interprété de façon erronée comme un «manque de progression», «un arrêt» ou un «échec à progresser» par ceux qui n'apprécient pas l'art. Je dis aux mères à cet instant: «il est normal d'avoir la sensation que le bébé est coincé. La tête du bébé s'allonge et se moule un peu plus avec chaque sensation. Il descendra soudainement». C'est exactement ce qui se produit."

"Un accouchement humain est un accouchement de mammifère. Une chatte donnant naissance à ses chatons est un bon exemple pour observer l'environnement optimal pour une naissance humaine: un bol d'eau, la noirceur, de vieux tissus, la tranquillité, la solitude, l'intimité et la protection contre les prédateurs. Lorsqu'elles accouchent dans cet environnement, 99.7% des chattes donneront facilement naissance à leurs chatons. Nous dépensons tellement d'argent en Amérique du Nord pour des chambres de travail, d'accouchement, de convalescence, et maintenant de postpartum. Oui, il y a des progrès dans le fait que les femmes ne sont plus déplacées de chambres en chambres au cours de l'accouchement, mais il y a tellement plus pour déranger le processus: l'éclairage, les changements de personnel, les alarmes, examens, questions, bracelets, rangement, évaluations, discussions, touchers, vérifications, rapports, changements de position et bien d'autres."

vendredi 7 octobre 2011

Un atelier détente pour les femmes enceintes à Auch


Femmes/Sages-Femmes fait sa rentrée d'Octobre à Auch avec un
"Massage Détente" de la femme enceinte :

Olga Rougi animera l'atelier le samedi 15 octobre de 15h à 17h30.
C'est un atelier ouvert à tous et à toutes.
Aucune connaissance particulière n'est requise si ce n'est l'envie d'accompagner par le toucher une femme enceinte.


Olag Rougi est relaxologue par le toucher (
école J. Louis Abrassart) et propose cet atelier :
  • Pour la femme dont le corps se transforme
  • et pour l'homme qui suit ces transformations, et apprivoise les nouvelles rondeurs de la femme enceinte. Il peut être ainsi présent pour aider à soulager les petites gênes de ce corps en changement.
  • Ensemble, les parents peuvent ainsi entrer en contact, par le toucher, avec le bébé.
 
Rendez-vous à 15 h au Local PARTAJ, 5 impasse Fermat à Auch (à proximité de la place du Foirail).
Participation de 6 euros aux personnes adhérentes de Femmes/Sages-Femmes et 10 euros aux personnes non adhérentes. Si l'une des personnes du couple est adhérente à l'association Femmes/Sages-Femmes, nous vous proposerons le tarif de 6 euros à chacune. Les personnes n'ayant pas adhéré à l'association pour 2011 - 2012 pourront le faire ce jour là.
Nombre de places limitées (6 couples).
Merci de vous Inscrire au préalable : en répondant à ce mail ou en téléphonant au 05 62 58 04 89.
Apportez avec vous : un matelas mousse, un molletonné ou sac de couchage, 1 grande serviette, 4 petits coussins, de l'huile de massage neutre (huile d'amande, de noisette ou de sésame biologique) et une couverture. 
N'hésitez pas à nous contacter pour des renseignements sur cet atelier (lieu, matériel, questions diverses..)
Aurélie: 05 62 58 04 89 / Olga : 06 76 97 38 90 .

dimanche 2 octobre 2011

jeudi 29 septembre 2011

Liquide amniotique : une source sûre de cellules souches

On en cesse de trouver des nouvelles sources de cellules-souches. Certes, il y en a dans le sang du cordon ombilical des bébés, qu'on se dépêche de couper à la naissance pour n'en pas perdre une précieuse goutte si on est dans la maternité ad hoc. Ou qu'on se dépêche de couper, par protocole ou symbolisme, la plupart du temps, dans les autres maternités.
On a appris depuis que le placenta, cet organe si précieux pendant la vie intra-utérine, mais qu'on se dépêche de mettre à la poubelle avant que les parents ne puissent le voir après la naissance, contient aussi des cellules souches.
Et maintenant, c'est le liquide amniotique qui en contiendrait (voir ici).

Tout ceci devrait nous conduire à trouver d'autres méthodes que le clampage précoce du cordon, si dommageable aux bébés, pour recueillir ces précieuses cellules-souches...

jeudi 22 septembre 2011

Marié à la sage-femme

Voici un texte magnifique à lire dans son intégralité, écrit par le mari d'une sage-femme :
Marié à la sage-femme
 
Le réveil de Sharon sonne, et j’attends qu’elle l’éteigne. Au bout d’un moment je me retourne, marmonnant que c’est son réveil et pourrait-elle si possible l’éteindre – pour me retrouver à parler à un lit vide. Je grogne, me rappelant le coup de fil à 2 heures du matin et pensant à la matinée tourmentée qui m’attend.
Quand elles appellent, elle s’en va. Peu importe l’heure qu’il est, peu importe à quel moment du film on est, ou qui nous avons à dîner. Elle y va, et malheur à l’homme qui essaye de l’arrêter. J’ai essayé, une fois. Nous étions en train de nous disputer et elle a reçu le coup de fil. Je lui ai dit que ça n’était pas juste. J’ai tapé du pied. J’ai crié [ou « pleuré » – ça peut être l’un ou l’autre]. Elle s’est juste fâchée de plus en plus. Elle m’a demandé si je voulais appeler la femme et lui dire de mettre au monde son bébé toute seule. Pendant un instant j’ai haï la femme en train d’accoucher, mais j’ai aussi commencé à comprendre que pour Sharon, une mère en travail sera toujours la première priorité.
J’ai entendu des sage-femmes dire, parfois en plaisantant, parfois avec fougue, qu’aucun autre métier ne ressemble à celui-ci. Je suis d’accord, et j’ajouterais que rien ne ressemble au fait d’être marié à une sage-femme. Je déteste ce qu’elle fait et j’adore ce qu’elle fait. Je trouve ça agaçant et je trouve ça stimulant. Quelqu’un m’a dit un jour que le taux de divorces est élevé chez les sage-femmes pratiquant les accouchements à domicile. Je me suis dit : « Tu rigoles? Avec le salaire dérisoire, les heures de travail impossibles et en plus le risque de procès dans notre état, quel homme ne voudrait pas d’une sage-femme pour épouse ? »
Suis-je en colère? Parfois. Est-que je veux qu’elle fasse autre chose? Jamais de la vie. Comment pourrais-je, alors qu’elle revient à 4 heures du matin, les larmes aux yeux, et me raconte l’histoire d’une mère qui avait si peur parce que son dernier bébé était mort in utéro à 6 mois, et qu’elle m’explique comment le chagrin la douleur et la joie se sont mêlés lorsque son bébé de 4 kilos est venu au monde ? Elle aime son travail et elle aime ses femmes. Elle fait tellement de choix difficiles. Je ne veux pas la faire choisir entre son travail et moi. En plus, je perdrais sûrement.
Quand notre fille, Hannah, chouine et demande pourquoi sa mère doit partir à nouveau le lendemain, Sharon lui dit simplement « C’est mon métier. C’est ce que je fais. » C’est vrai, mais c’est aussi sa vocation et sa passion. C’est ce qu’elle fait pour changer un peu le monde. C’est une lionne quand elle dit : « Il faut que les femmes aient le choix quant au lieu où mettre au monde leurs bébés. » Je l’admire énormément à cet instant – et puis le téléphone sonne. J’écoute alors qu’elle explique l’importance de manger pour nourrir le bébé. Elle fait de grands gestes en parlant, réduisant en miettes le mythe de la prise de poids minimale durant la grossesse. Elle dit : « Pour l’amour du ciel, si tu as faim, mange ! Mange beaucoup de protéines. Bien sûr, c’est pas un problème 4 œufs avec de la sauce chaude. On veut des bébés heureux et potelés ! » Elle raccroche et le téléphone sonne à nouveau.
Un jour c’est Hannah qui a répondu au téléphone, puis a appelé Sharon, qui s’est retirée dans la chambre. J’ai demandé à ma fille qui c’était. Elle m’a dit qu’elle ne savait pas, mais que ça avait l’air d’être une sage-femme. Je me suis dit « Oh oui, je vois ce que tu veux dire. Le ton amical mais sérieux, l’enthousiasme pour parler aux enfants et comme le son d’une consœur au téléphone, « Il faut que je parle à ta maman. » » Alors que Sharon ferme la porte de la chambre je l’entends dire « On utilise de la consoude et du romarin pour les bains de siège des mamans en postpartum et on trouve... »
Les sage-femmes AAD que je connais absorbent les connaissances comme des éponges avides. J’envie le besoin acharné d’information qu’a Sharon, qu’elle vienne d’un bulletin médical ou des traditions orales concernant l’utilisation des herbes. Elle collectionne avec passion les récits de naissances et les publications médicales, le savoir empirique et le savoir théorique.
Ces femmes se doivent de connaître leur sujet sur le bout des doigts, car elles empruntent un sentier très escarpé – surtout dans l’Indiana. La pratique des accouchements à domicile n’est pas à proprement parler illégale ici, mais elle n’est pas non plus reconnue.
Parfois j’ai l’impression de vivre avec une montagne russe émotionelle. La plupart des naissances se passent bien, et Sharon rentre à la maison épuisée et satisfaite. Mais parfois quand elle rentre son visage est rempli de douleur et elle commence, « On a dû transférer... » C’est une histoire de perte qui commence alors, et je plonge avec elle dans la tourmente. Souvent les histoires sont difficiles à écouter : l’atroce décision à prendre alors qu’il devient de plus en plus clair que cette naissance ne se déroulera pas à la maison, la froide stérilité de la salle des urgences, la brusquerie et parfois l’hostilité affichée des médecins qui n’ont pas beaucoup de contacts avec des sage-femmes. Et au milieu de tout cela, la peine, car souvent, bien que pas toujours, un transfert signifie une césarienne. La sage-femme accompagne, aidant le partenaire de la femme, suggérant des alternatives une fois à l’hôpital. Le lien de communauté entre les femmes reste intact même dans cet environnement, si différent de la calme sécurité et de la chaleur d’un foyer.
J’avoue que le métier de Sharon m’effraie parfois. Elle travaille si près de la fenêtre entre la vie et la mort. Elle aide à la venue de la vie dans ce monde, et parfois c’est un lieu où il est dangereux de se trouver.  
J’en parle comme si j’étais vraiment là, mais je ne suis qu’une petite partie des figurants. Je suis celui qui écoute. Je m’émerveille devant la beauté et la douleur, la force et la vulnérabilité des femmes, et pourtant je reste en dehors de tout cela. J’apprends les noms des futures mamans et écoute le récit de leurs accouchements, mais ne les rencontre jamais pour la plupart.
Je me dis souvent que je suis marié à quelqu’un qui est sur la voie de la Sagesse. Mais Sharon n’est pas un archétype ; c’est une femme bien réelle qui s’occupe de sang et de douleur, de ventres tendus et de l’épiphanie de vies toutes neuves. C’est une gardienne du moment de la naissance, et lorsque ce moment arrive il n’y a rien à faire que de la laisser partir. Le téléphone sonne et elle part.
 
Tom Smith partage son temps entre l’écriture, l’instruction à la maison de ses deux enfants, Ben et Hannah, et son travail à la bibliothèque locale. Il vit à Lafayette, dans l’Indiana, où il est toujours marié à la sage-femme après 14 ans.

vendredi 16 septembre 2011

Communiqué de presse du CALM

jeudi 15 septembre 2011

Le rapport de la cour des comptes...

... conseille l'ouverture de maisons de naissances mais souhaite interdire les accouchements à domicile.
(Une analyse plus complète de ce rapport chez 10lunes, à lire absolument)

Pour quelles raisons ?

Tout simplement parce que, d'une part,  "Le projet d’accouchement à domicile, qui ne fait l’objet d’aucun encadrement réglementaire, comprend une prise de risque dès lors que le système de soins n’est pas organisé pour assurer le transfert et l’accueil des patientes en cas de nécessité"
La réponse logique à cet argument semblerait qu'il faille mettre en place une organisation du système de soins concernant le transfert et l'accueil des patientes. A priori rien d'insurmontable au plan matériel : de nombreux autres pays ont intégré l'accouchement à domicile dans le système de soins. L'ambulance qui patiente au pied de la porte à chaque accouchement aux pays-bas est un mythe ! Aussi, le coût d'une telle organisation serait minime : actuellement, la plupart des sage-femmes qui pratiquent des accouchements à domicile demandent à la maman d'avoir un dossier en maternité, et quand transfert il y a, un coup de fil est passé avant le départ à la maternité afin qu'ils puissent préparer le matériel nécessaire.
Ce qui serait plus compliqué serait à mon avis de changer le regard des personnels hospitaliers sur l'accouchement à domicile pour pouvoir l'intégrer dans leur pratique. Permettre à la sage-femme qui a commencé l'accouchement de continuer à être présente auprès de la maman, sans la mettre à la porte. Accueillir les personnes ayant fait ce choix de manière neutre, et non culpabilisante...

La deuxième raison évoquée est la suivante : 
"Ainsi, l’absence d’assurance constitue une situation tout à fait anormale qui ne peut perdurer."
Depuis le temps que les sage-femmes, les parents et les associations d'usagers se battent pour obtenir cette couverture assurantielle... auprès des assurances privées, mais aussi auprès du BCT, qui doit la leur fournir...

La conclusion de la cour des comptes me laisse un peu pantoise. La voici : "Il convient donc que l’Etat fasse strictement respecter l’interdiction de réaliser des accouchements à domicile programmés sans couverture assurantielle".
Le plus simple serait donc d'interdire... malgré les économies que font réaliser les accouchements à domicile par rapport aux accouchements hospitaliers. Mais les usagers et les associations feront tout pour qu'une telle interdiction soit sanctionnée par le conseil de l'Europe, comme en Hongrie. Sinon les parents, face à l'absence de choix, préfèreront accoucher à domicile, seuls...

dimanche 28 août 2011

Positions de l'accouchement et culture

 Je vous laisse découvrir des illustrations issues d'un dépliant du rwanda sur le site www.projetdenaissance.com : illustrations des positions de l'accouchement.

vendredi 26 août 2011

Rencontre à Auch, le 30 août

Femmes/Sages-Femmes vous propose un nouvelle rencontre mardi 30 août à Auch

"Le choix d'allaiter"

Edith Barrio, consultante en lactation, viendra nous parler de sa pratique auprès des parents
"Ce sont les facteurs culturels et sociaux qui influencent le choix mais aussi la façon dont le professionnel de santé va se positionner face aux parents.
On assiste aujourd'hui à une médiatisation de la preuve scientifique de la supériorité du lait maternel. [...] Il est plus simple de présenter les choses telles qu'elles sont : le lait maternel est l'aliment naturel du bébé, le lait en poudre est un invention récente."
Extrait de l'article Soutenir le choix de la mère, Gazette de Femmes/Sages-Femmes N°66, 2ème trimestre 2011.

Ces rencontres sont gratuites et ouvertes à tous, elles offrent un moment de détente et de partage dans le respect de chacun.

Rendez vous 10h30
au 1, rue Bazeille
s - quartier piétonnier près de la librairie Migou - Auch.

Le lieu est adapté aux enfants.

Vous pourrez emprunter les ouvrages de la bibliothèque,
et avoir accès aux dernières parutions de l'association !

Cordialement
Aurélie Quéro
05 62 58 04 89
femmes-sagesfemmes@over-blog.org

dimanche 21 août 2011

Clampge précoce : bibliographie

Ci-dessous une petite bibliographie scientifique concernant les effets délétères du clampage précoce de cordon :


http://apps.who.int/rhl/pregnancy_childbirth/childbirth/3rd_stage/cd003248/fr/index.html

Mercier JS. 2001. Current best evidence : a review of the literature on umbilical cord clamping. J. Midwifery Womens Health ; 46(6) ; 402-414.

Clamping the umbilical chord (Prof. Peter Dunn) - AIMS Journal 16, 4, 2005

 Journal of the American Medical Association Vol. 297 No. 11, 21 Mars 2007 Eileen K. Hutton, PhD; Eman S. Hassan, MBBCh (en français ici : http://jamafr.ama-assn.org/cgi/content/full/297/11/1241 )

Yao AC, Moinian M, Lind J. Distribution of blood between infant andplacenta after birth. Lancet. 1969;2: 871-873.

Wardrop CA, Holland BM. The roles and vital importance of placentalblood to the newborn infant. J Perinat Med.1995;23:139-143.

Pisacane A. Neonatal prevention of iron deficiency: placentaltransfusion is a cheap and physiological solution.BMJ. 1996;312:136-137.

 Zlotkin S. Strategies for the prevention of iron deficiency anemiain infants and children. 2003. http://www.hini.org/HINI/pdfs/InTouchVol20_1.pdf

van Rheenen P, Brabin BJ. Late umbilical cordclamping as anintervention for reducing iron deficiency anaemia in term infants indeveloping and industrialised countries. Ann TropPaediatr. 2004;24:3-16.

Van Rheenen PF, Gruschke S, Brabin BJ. Delayed umbilical cordclamping for reducing anaemia in low birthweight infants.BMJ. 2006;333:954-958.

Saigal S, O'Neill A, Surainder Y, Chua L, Usher R. Placentaltransfusion and hyperbilirubinemia in the premature.Pediatrics.1972;49:406-419

Nelle M, Zilow E, Kraus M, Bastert G, Linderkamp O. The effect ofLeboyer delivery on blood viscosity and other haemorheologic parameters interm neonates. Am J Obstet Gynecol.1993;169:189-193.

Abdel Aziz SF, Shaheen MY, Hussein S, Suliman MS. Early cordclamping and its effect on some hematological determinants of blood viscosityin neonates. 1999.http://www.obgyn.net/pb/articles/cordclamping_aziz_0699.htm

Linderkamp O, Nelle M, Kraus M, Zilow E. The effects of early andlate cord clamping on blood viscosity and other haemorheological parameters infullterm neonates. Acta Paediatr.1992;81:745-750.

Chaparro CM, Neufeld LM, Tena Alavez G, EguiaLiz Cedillo R, DeweyKG. Effect of timing of umbilical cord clamping on iron status in Mexicaninfants. Lancet.2006;367:1997-2004.

vendredi 5 août 2011

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jeudi 4 août 2011

Parodie

mercredi 3 août 2011

Le cosmonaute

Une jolie chanson avec de belles images...

http://www.youtube.com/watch?v=DPtf20wBNPs

dimanche 24 juillet 2011

La rupture prématurée des membranes à terme : risque et impatience

Source :

La rupture prématurée des membranes à terme : risque et impatience

La plupart des femmes perdent les eaux vers la fin de leur travail. Cependant, pour une certaine minorité, la rupture de la poche des eaux arrive avant le tout début du travail. La prise en charge standard dans cette situation est de diriger ou déclencher le travail en utilisant des prostaglandines et/ou de l’ocytocine pour stimuler les contractions. Les femmes qui choisissent d’attendre s’entendent souvent dire que leur bébé a des risques accrus d’infection et sont fermement incitées à avoir une perfusion d’antibiotiques pendant le travail (en France, ce choix ne leur est pas donné explicitement). Dans mon expérience, la plupart des femmes acceptent le déclenchement plutôt que d’attendre. Je me demande combien de ces femmes feraient un choix différent si elle savait qu’il n’y a pas de risque accru d’infection pour leur bébé ?

Suite ici
 

samedi 23 juillet 2011

Collecte de sang de cordon : confession d’une sage-femme vampire

Traduction de l’article suivant :
http://midwifethinking.com/2011/02/10/cord-blood-collection-confessions-of-a-vampire-midwife/


Collecte de sang de cordon : confession d’une sage-femme vampire
                                       
                        Local Health District expérimentait une banque de sang de cordon. La collecte de cellules souches était utilisée pour guérir les leucémies et pour la recherche. On demandait à toutes les femmes donnant naissance à l’hôpital si elle souhaitaient donner du sang de cordon pour la bonne cause, et beaucoup acceptaient généreusement. J’étais exceptionnellement bonne pour collecter le sang. Ce billet est  une petite tentative pour me repentir de mes péchés.

Ces dernières années la collecte et le stockage de sang de cordon sont devenus populaires, particulièrement dans le secteur privé.  Le sang de cordon contient des cellules-souches magiques, et l’idée est que si votre bébé tombe malade dans le futur il pourrait être possible d’utiliser ces cellules comme traitement. Mon problème concernant les banques de sang de cordon est l’information inadéquate et trompeuse donnée aux parents. Cette désinformation soulève des questions à la fois éthiques et légales. La procédure impliquant la collecte de sang de cordon est vendue comme “simple, sûre et efficace”. Quand vient la décision de ce qu’il faut faire avec ce sang de cordon, seulement trois options se présentent : le garder (et payer pour la conservation), le donner (à une oeuvre publique) ou le jeter. Qu’en est-il de la possibilité de le laisser finir son voyage dans le cordon ombilical jusqu’au bébé ?

Même le terme “sang du cordon” est trompeur - le sang est simplement collecté via le cordon. De plus la plaquette promotionnelle parle de collecter le “sang du placenta” sans reconnaître que le bébé et  le placenta sont une unique unité de circulation sanguine. Après la naissance, le sang du placenta est transféré au bébé, permettant la transition avec la respiration. Les connaissances sur les bénéfices sur la santé à court terme et à long terme de laisser la circulation placentaire finir son travail se généralisent. Voir ce billet pour une vue d’ensemble de la physiologie de la transition du nouveau-né vers la respiration, et pour des liens sur les bénéfices pour la santé des bébés d’avoir la totalité de leur volume sanguin.  Des recherches plus approfondies pourraient montrer que ces bénéfices engendreraient une protection contre certaines maladies pour le traitement desquelles les cellules-souches sont prélevées.

Les parents doivent être informés que la collecte de sang de cordon requiert un clampage prématuré du cordon, et que le sang collecté appartient à leur enfant.
Dans le guide de procédure pour la collecte il n’y a pas mention du moment où clamper le cordon. Cela pourrait laisser à penser aux parents qu’ils peuvent attendre avant le clampage du cordon et quand même collecter le sang du cordon. Ce n’est pas possible. Après que le placenta a fini de transférer le sang au bébé, il est difficile de collecter même les quelques ml dont on a besoin pour tester le groupe sanguin (Rh neg). Les grands vaisseaux sont vides et pendant ce temps le placenta a été expulsé et le sang dans les petits vaisseaux a commencé à caoguler. il faudrait essayer de piéger suffisemment de sang non coagulé des petits vaisseaux qui couvrent le placenta. Le minimum requis pour une collecte de sang de cordon est de 45ml. Jetez un oeil à la photographie d’un placenta qui a fini sa circulation avant d’être clampé. Si vous considérez que vous pourriez obtenir 45 ml de ça, vous méritez un certificat et des chocolats.
Ce diagramme du British Medical Journal montre le transfert de volume sanguin du placenta au bébé après la naissance.

Les directives pédiatriques disent que le “sang prélevé à un enfant ne devrait pas excéder 5% du volume total dans une période de 24h”. Un nouveau-né de 3.6 kg a un volume sanguin d’environ 280 ml - donc le prélèvement maximum de sang devrait être de 14 ml. Comment se fait-il que ces règles ne s’appliquent pas immédiatement après la naissance ? Les sachets de collecte pour le sang de cordon ont une contenance de 250 ml (dont 35 ml sont pris par un fluide anticoagulant). La quantité minimum de sang acceptable pour une collecte est de 45ml, et le maximum possible est de 215 ml. Durant mes jours de sage-femme vampire j’ai compté que je remplissais généralement au moins la moitié d’un sachet - soit environ 90 ml. Sur la photographie en haut de ce billet le sac a l’air plus qu’à moitié plein. Cette quantité de sang représente une proportion significative du volume sanguin des nouveaux-nés.


Je me demande combien de parents accepteraient que quelqu’un vienne en salle de naissance et plantent une aiguille dans leur bébé pour lui prélever environ un tiers de son volume sanguin ? C’est la même chose... sauf que l’aiguille est dans le bébé et non pas dans le cordon ombilical.

Je ne dis pas que les banques de sang de cordon ne seraient pas une option possible. Tout ce que je suggère est que les parents ont besoin d’une information adéquate avant de prendre la décision de prélever une quantité significative du volume sanguin de leur bébé. Ils ont besoin d’être capable de peser les bénéfices précis d’un volume sanguin complet à la naissance par rapport à un possible traitement pour une maladie future peu probable. Le sang du cordon est le sang du bébé.

PS : je ne participe plus au vol du sang des bébés. On vit et on apprend.

Informations complémentaires :
Vous pouvez écouter une  interview intéressante du Dr Mercer sur le fait de retarder le clampage du cordon, ainsi que son opinion sur la collecte de sang de cordon.
L’accès à un  article scientifique (Waller-Wise 2011) discutant de l’utilisation des cellules-souches qui inclut quelques informations sur les limites de cet usage, informations que les banques de sang de cordon ne partagent pas.