Après le « Small is Beautiful », concept du vingtième siècle, introduisons, à travers une anecdote, le « Simple is Beautiful », concept du vingt et unième siècle.
Dans une petite pièce bien chaude et peu éclairée, une femme est en plein travail. Il n’y a personne alentour, si ce n’est une sage-femme expérimentée et silencieuse, perçue comme une figure maternelle protectrice ; celle-ci est assise dans un coin et tricote.
Une scène aussi simple est presque inconnue après des milliers d’années de socialisation de l’accouchement, des décennies de théories sophistiquées et influentes, et un déluge récent de photos et de vidéos d’accouchements dits naturels.
Ce scénario, facilement décrit en une ou deux phrases, est compatible avec un accouchement facile dont le point culminant est un authentique réflexe d’éjection du fœtus. La perspective physiologique peut aisément expliquer pourquoi.
Nous noterons tout d’abord que la sage-femme ne cherche pas à aider activement le processus involontaire de l’accouchement, qui est sous le contrôle de structures cérébrales archaïques : on ne peut pas aider un processus involontaire. Par contre, le déroulement de l‘accouchement est protégé contre l’effet de situations bien identifiées qui pourraient l’inhiber : ce sont les situations associées a une libération d’hormones de la famille de l’adrénaline ou à des stimulations du néocortex (le ‘cerveau qui pense’).
Quand la femme en travail se sent en sécurité en compagnie d’une figure maternelle expérimentée dans un endroit chaud, son taux d’adrénaline a tendance à rester bas. Il n’y a pas de stimulation du néocortex par le langage ou la lumière. Nous connaissons aujourd’hui les fonctions de ‘l’hormone de l’obscurité’ (la mélatonine) dans toutes les situations qui impliquent une réduction de l’activité néocorticale (en particulier l’endormissement et l’accouchement). Le néocortex n’est pas stimulé par l’attitude d’observateurs : on ne se sent pas observé par la présence d’une femme perçue comme une figure maternelle. Ajoutons que la science moderne peut expliquer comment une tache répétitive, comme tricoter, tend a maintenir le taux d’adrénaline aussi bas que possible, et qu’elle peut de plus démontrer (grâce a de nouvelles perspectives telles que l’exploration du ‘mirror neuron system’) a quel point les libérations d’adrénaline sont contagieuses : ainsi pouvons nous comprendre que le déroulement de l’accouchement est sous l’influence des taux d’adrénaline de la sage-femme.
Pendant la Conférence Mid-Pacifique sur l’accouchement et la recherche en santé primale, le concept « Simple is Beautiful » attirera nombre de participantes vers la ‘session de tricot en silence’. Cette session symbolisera le nouveau paradigme dont nous sommes en droit de rêver si nous tirons les leçons de la physiologie moderne. Il est urgent de redécouvrir la sage-femme authentique. La perspective physiologique est en accord avec ce qui devrait être le bon sens.
Pour en savoir plus sur “The Honolulu Great Wake-up Call”, visitez
Dans une petite pièce bien chaude et peu éclairée, une femme est en plein travail. Il n’y a personne alentour, si ce n’est une sage-femme expérimentée et silencieuse, perçue comme une figure maternelle protectrice ; celle-ci est assise dans un coin et tricote.
Une scène aussi simple est presque inconnue après des milliers d’années de socialisation de l’accouchement, des décennies de théories sophistiquées et influentes, et un déluge récent de photos et de vidéos d’accouchements dits naturels.
Ce scénario, facilement décrit en une ou deux phrases, est compatible avec un accouchement facile dont le point culminant est un authentique réflexe d’éjection du fœtus. La perspective physiologique peut aisément expliquer pourquoi.
Nous noterons tout d’abord que la sage-femme ne cherche pas à aider activement le processus involontaire de l’accouchement, qui est sous le contrôle de structures cérébrales archaïques : on ne peut pas aider un processus involontaire. Par contre, le déroulement de l‘accouchement est protégé contre l’effet de situations bien identifiées qui pourraient l’inhiber : ce sont les situations associées a une libération d’hormones de la famille de l’adrénaline ou à des stimulations du néocortex (le ‘cerveau qui pense’).
Quand la femme en travail se sent en sécurité en compagnie d’une figure maternelle expérimentée dans un endroit chaud, son taux d’adrénaline a tendance à rester bas. Il n’y a pas de stimulation du néocortex par le langage ou la lumière. Nous connaissons aujourd’hui les fonctions de ‘l’hormone de l’obscurité’ (la mélatonine) dans toutes les situations qui impliquent une réduction de l’activité néocorticale (en particulier l’endormissement et l’accouchement). Le néocortex n’est pas stimulé par l’attitude d’observateurs : on ne se sent pas observé par la présence d’une femme perçue comme une figure maternelle. Ajoutons que la science moderne peut expliquer comment une tache répétitive, comme tricoter, tend a maintenir le taux d’adrénaline aussi bas que possible, et qu’elle peut de plus démontrer (grâce a de nouvelles perspectives telles que l’exploration du ‘mirror neuron system’) a quel point les libérations d’adrénaline sont contagieuses : ainsi pouvons nous comprendre que le déroulement de l’accouchement est sous l’influence des taux d’adrénaline de la sage-femme.
Pendant la Conférence Mid-Pacifique sur l’accouchement et la recherche en santé primale, le concept « Simple is Beautiful » attirera nombre de participantes vers la ‘session de tricot en silence’. Cette session symbolisera le nouveau paradigme dont nous sommes en droit de rêver si nous tirons les leçons de la physiologie moderne. Il est urgent de redécouvrir la sage-femme authentique. La perspective physiologique est en accord avec ce qui devrait être le bon sens.
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