Message de Maggy Gaillard
Une pétition a été créée ici :
http://www.mesopinions.com/Tous-unis-contre-la-reforme-du-conge-parental-petition-petitions-929c7c8805b2598a2026176e5e54d3b7.html
N'oubliez pas de la signer et de la faire tourner parmi vos amis, famille et autres.
Un projet de manif est en préparation pour le 8 mars...sans doute devant le panthéon à paris (les enfants dont on s'occupe aujourd'hui sont les grands hommes de demain) et devant les principales mairies de France.
Bientôt un modèle de lettre a envoyer à vos députés.
Par ailleurs le président dit qu'il va légiférer a ce sujet en Mars ! Il est donc urgent de réagir dès MAINTENANT .
Nous vous proposons d'envoyer un mail a chaque député UMP. En effet les députes PS risquent de voter contre ce texte mais cela ne suffira pas a l'arrêter . Il faut donc interpeller les députés UMP qui ont souvent un électorat très attaché a la valeur FAMILLE et leur rappeler ceci .
Il serait intéressant que chacune et chacun envoie sa propre lettre parlant de ce en quoi elle croit .. etc ...
Ici liste des députés UMP avec leur mail juste a coté de leur nom et prénom ( cliquer sur l'enveloppe ) :
LISTE DEPUTES UMP :
http://www.ump.assemblee-nationale.fr/article_depute.php3?dep_par_nom=oui
lundi 23 février 2009
samedi 21 février 2009
Nicolas Sarkozy dénonce le "gâchis" des congés parentaux
Source : l'express
Par Reuters, publié le 13/02/2009 à 16:30
PARIS - Nicolas Sarkozy a dénoncé vendredi le "gâchis" que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté.
Lors d'un discours sur la politique familiale, Nicolas Sarkozy a dénoncé le gâchis que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté. (Reuters/Benoït Tessier)
Lors d'un discours sur la politique familiale, Nicolas Sarkozy a dénoncé le "gâchis" que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté. (Reuters/Benoït Tessier)
Le président français a estimé dans un discours sur la politique familiale que ces congés, qui concernent plusieurs centaines de milliers de Français chaque année, devaient être réduits ou faire place à des aménagements d'horaires.
"C'est un gâchis pour les familles parce le congé parental c'est un salaire en moins, donc c'est le pouvoir d'achat qui diminue. C'est un gâchis pour la société dans son ensemble ", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat déplore que la mesure écarte, selon ses chiffres, 800.000 femmes chaque année du marché du travail. Selon lui, la formule est choisie souvent par défaut, faute de place en crèche ou d'un autre mode de garde.
"L'arrêt de travail ne doit plus être une solution par défaut pour les familles. Il ne peut plus être le mode de garde des jeunes enfants auquel on doit se résigner parce qu'on n'a pas le choix", a-t-il dit.
"Je souhaite qu'on travaille à la mise en place d'un congé plus court, que le Pôle emploi accompagne vraiment les jeunes mères dans leurs démarches de retour à l'emploi (...) je veux qu'on privilégie l'aménagement des horaires et le temps partiel plutôt que l'interruption totale d'activité", a-t-il conclu.
LA FRANCE, CHAMPIONNE D'EUROPE DE LA NATALITÉ
Tout salarié français, homme ou femme, peut bénéficier d'un congé parental d'éducation pouvant aller jusqu'à trois ans (un an renouvelable deux fois), non rémunéré, à la suite d'une naissance ou de l'adoption d'un enfant de moins de 16 ans.
Pour avoir droit à ce congé, il suffit d'un an d'ancienneté au minimum dans l'entreprise.
Le congé n'est pas rémunéré mais le salarié peut utiliser les droits acquis sur son compte épargne temps. Il peut suspendre totalement son activité ou travailler à temps partiel, avec au moins 16 heures par semaine.
Les employeurs sont actuellement contraints d'accepter une demande de congé parental et doivent garantir au salarié à son retour un emploi identique ou similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Ce dispositif, allié à de nombreuses autres facilités légales comme les congés maternité et paternité, ainsi qu'à un relatif développement des structures d'accueil de la petite enfance, joue selon les spécialistes un rôle dans le titre de "championne d'Europe" de la natalité détenu par la France.
Les naissances ont atteint un niveau record en France en 2008, le plus fort depuis 1981, le taux de natalité atteignant 2,02 enfant par femme, le plus élevé du Vieux Continent.
Le débat sur la place des jeunes mères dans la vie publique et économique française a été relancée après que la ministre de la Justice Rachida Dati, est revenue en fonctions le 7 janvier, cinq jours après avoir accouché par césarienne d'une petite fille.
Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
Par Reuters, publié le 13/02/2009 à 16:30
PARIS - Nicolas Sarkozy a dénoncé vendredi le "gâchis" que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté.
Lors d'un discours sur la politique familiale, Nicolas Sarkozy a dénoncé le gâchis que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté. (Reuters/Benoït Tessier)
Lors d'un discours sur la politique familiale, Nicolas Sarkozy a dénoncé le "gâchis" que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté. (Reuters/Benoït Tessier)
Le président français a estimé dans un discours sur la politique familiale que ces congés, qui concernent plusieurs centaines de milliers de Français chaque année, devaient être réduits ou faire place à des aménagements d'horaires.
"C'est un gâchis pour les familles parce le congé parental c'est un salaire en moins, donc c'est le pouvoir d'achat qui diminue. C'est un gâchis pour la société dans son ensemble ", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat déplore que la mesure écarte, selon ses chiffres, 800.000 femmes chaque année du marché du travail. Selon lui, la formule est choisie souvent par défaut, faute de place en crèche ou d'un autre mode de garde.
"L'arrêt de travail ne doit plus être une solution par défaut pour les familles. Il ne peut plus être le mode de garde des jeunes enfants auquel on doit se résigner parce qu'on n'a pas le choix", a-t-il dit.
"Je souhaite qu'on travaille à la mise en place d'un congé plus court, que le Pôle emploi accompagne vraiment les jeunes mères dans leurs démarches de retour à l'emploi (...) je veux qu'on privilégie l'aménagement des horaires et le temps partiel plutôt que l'interruption totale d'activité", a-t-il conclu.
LA FRANCE, CHAMPIONNE D'EUROPE DE LA NATALITÉ
Tout salarié français, homme ou femme, peut bénéficier d'un congé parental d'éducation pouvant aller jusqu'à trois ans (un an renouvelable deux fois), non rémunéré, à la suite d'une naissance ou de l'adoption d'un enfant de moins de 16 ans.
Pour avoir droit à ce congé, il suffit d'un an d'ancienneté au minimum dans l'entreprise.
Le congé n'est pas rémunéré mais le salarié peut utiliser les droits acquis sur son compte épargne temps. Il peut suspendre totalement son activité ou travailler à temps partiel, avec au moins 16 heures par semaine.
Les employeurs sont actuellement contraints d'accepter une demande de congé parental et doivent garantir au salarié à son retour un emploi identique ou similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Ce dispositif, allié à de nombreuses autres facilités légales comme les congés maternité et paternité, ainsi qu'à un relatif développement des structures d'accueil de la petite enfance, joue selon les spécialistes un rôle dans le titre de "championne d'Europe" de la natalité détenu par la France.
Les naissances ont atteint un niveau record en France en 2008, le plus fort depuis 1981, le taux de natalité atteignant 2,02 enfant par femme, le plus élevé du Vieux Continent.
Le débat sur la place des jeunes mères dans la vie publique et économique française a été relancée après que la ministre de la Justice Rachida Dati, est revenue en fonctions le 7 janvier, cinq jours après avoir accouché par césarienne d'une petite fille.
Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
vendredi 20 février 2009
Salma Hayek : elle allaite un bébé africain !
Source : Yahoo
Mercredi 11 février
Salma Hayek a confié il ya quelques jours qu'elle allaitait toujours sa fille. Mais très sensible à la misère en Afrique, elle n'a pas hésité à donner son sein à un petit bébé africain
La scène s'est passée il y a quelques jours lors d'une visite en Sierra Leone .
Salma Hayek était particulièrement fière de remplacer la maman du bébé trop faible pour exécuter cette tâche maternelle.
"Je pense vraiment que mon bébé serait très fier de pouvoir partager son lait et quand il grandira, je m'assurerai qu'il continue à partager et à être une personne généreuse""
Il faut dire aussi que Salma adore allaiter. Il y a quelques jours, elle avait révélé qu'elle allaitait toujours sa fille, sa petite Valentina Paloma, qui est née en septembre 2007 ! "Je suis comme une alcoolique. Je me fous de pleurer, d?être grosse, je continue une semaine de plus, un mois, et quand je vois combien ça lui fait du bien je ne peux pas arrêter. C?est une chose très puissante, vous savez."
Mercredi 11 février
Salma Hayek a confié il ya quelques jours qu'elle allaitait toujours sa fille. Mais très sensible à la misère en Afrique, elle n'a pas hésité à donner son sein à un petit bébé africain
La scène s'est passée il y a quelques jours lors d'une visite en Sierra Leone .
Salma Hayek était particulièrement fière de remplacer la maman du bébé trop faible pour exécuter cette tâche maternelle.
"Je pense vraiment que mon bébé serait très fier de pouvoir partager son lait et quand il grandira, je m'assurerai qu'il continue à partager et à être une personne généreuse""
Il faut dire aussi que Salma adore allaiter. Il y a quelques jours, elle avait révélé qu'elle allaitait toujours sa fille, sa petite Valentina Paloma, qui est née en septembre 2007 ! "Je suis comme une alcoolique. Je me fous de pleurer, d?être grosse, je continue une semaine de plus, un mois, et quand je vois combien ça lui fait du bien je ne peux pas arrêter. C?est une chose très puissante, vous savez."
jeudi 19 février 2009
Naître enchantée
Encore une vidéo de naissance...
Edit : je viens d'apprendre que la maman qui accouche sur cette vidéo est professeur de chant et a fait cette vidéo en partie pour des raisons publicitaires. Je tiens à préciser que cette vidéo est en ligne uniquement pour la beauté des images, pour montrer que différents types de naissances sont possible, et non pour faire de la publicité.
Edit : je viens d'apprendre que la maman qui accouche sur cette vidéo est professeur de chant et a fait cette vidéo en partie pour des raisons publicitaires. Je tiens à préciser que cette vidéo est en ligne uniquement pour la beauté des images, pour montrer que différents types de naissances sont possible, et non pour faire de la publicité.
L’altruisme trouverait son origine dès le plus jeune âge
Source : RTFl@sh
Les parents constatent souvent chez leur progéniture une forte et attachante envie d’aider. Ce trait de caractère est au centre d’une étude allemande, publiée dans la revue "Science", qui fait apparaître que la capacité d’altruisme se fait jour chez l’enfant dès 18 mois. C’est en voulant illustrer la sophistication du développement cérébral chez l’enfant en bas âge que Felix Warneken, chercheur en psychologie à l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, en Allemagne, s’est aperçu que ses petits sujets s’intéressaient à toutes les tâches ménagères qu’il effectuait devant eux. Comme suspendre du linge à l’aide de pinces à linge.
Sur l’un des enregistrements vidéo utilisés dans le cadre de cette expérience, un bébé en grenouillère assiste impuissant à la chute d’une pince à linge. Aussitôt, son regard va du visage du chercheur à l’objet tombé au sol. L’enfant se met alors à ramper jusqu’à la pince, puis s’en empare, la pousse jusqu’au pied de l’adulte et tente de la lui rendre. Felix Warneken ne lui avait demandé aucune aide. Il ne l’a pas non plus remercié pour son geste, afin de ne pas détourner ses travaux vers un conditionnement visant à obtenir une quelconque gratification. L’altruisme est en effet une propension à aider son prochain sans rien attendre en retour.
Par la suite, que le scientifique fasse tomber des pinces à linge, renverse des étagères de livres ou égare à dessein le crayon feutre avec lequel il s’apprêtait à écrire, et chacun des 24 tout-petits inclus dans l’expérience s’empressait de lui venir en aide, et ce en une fraction de seconde. Mais uniquement s’il donnait l’impression d’avoir besoin de cette aide. Là est la clé du problème : les bébés ne lui offraient aucune assistance quand il faisait délibérément tomber les livres, pinces à linge et autres objets. Pour être altruiste, l’enfant en bas âge doit avoir la capacité cognitive de comprendre les objectifs d’autrui mais aussi de posséder ce que Warneken qualifie de "motivation pro-sociale", autrement dit un désir de socialisation.
Les parents constatent souvent chez leur progéniture une forte et attachante envie d’aider. Ce trait de caractère est au centre d’une étude allemande, publiée dans la revue "Science", qui fait apparaître que la capacité d’altruisme se fait jour chez l’enfant dès 18 mois. C’est en voulant illustrer la sophistication du développement cérébral chez l’enfant en bas âge que Felix Warneken, chercheur en psychologie à l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, en Allemagne, s’est aperçu que ses petits sujets s’intéressaient à toutes les tâches ménagères qu’il effectuait devant eux. Comme suspendre du linge à l’aide de pinces à linge.
Sur l’un des enregistrements vidéo utilisés dans le cadre de cette expérience, un bébé en grenouillère assiste impuissant à la chute d’une pince à linge. Aussitôt, son regard va du visage du chercheur à l’objet tombé au sol. L’enfant se met alors à ramper jusqu’à la pince, puis s’en empare, la pousse jusqu’au pied de l’adulte et tente de la lui rendre. Felix Warneken ne lui avait demandé aucune aide. Il ne l’a pas non plus remercié pour son geste, afin de ne pas détourner ses travaux vers un conditionnement visant à obtenir une quelconque gratification. L’altruisme est en effet une propension à aider son prochain sans rien attendre en retour.
Par la suite, que le scientifique fasse tomber des pinces à linge, renverse des étagères de livres ou égare à dessein le crayon feutre avec lequel il s’apprêtait à écrire, et chacun des 24 tout-petits inclus dans l’expérience s’empressait de lui venir en aide, et ce en une fraction de seconde. Mais uniquement s’il donnait l’impression d’avoir besoin de cette aide. Là est la clé du problème : les bébés ne lui offraient aucune assistance quand il faisait délibérément tomber les livres, pinces à linge et autres objets. Pour être altruiste, l’enfant en bas âge doit avoir la capacité cognitive de comprendre les objectifs d’autrui mais aussi de posséder ce que Warneken qualifie de "motivation pro-sociale", autrement dit un désir de socialisation.
mardi 17 février 2009
dimanche 15 février 2009
Téléphoner pendant la grossesse peut nuire à votre enfant
Source : http://www.rue89.com/2008/05/24/telephoner-pendant-la-grossesse-peut-nuire-a-votre-enfant
(Gaël Chavance)
Agressivité, hyperactivité, difficultés relationnelles… Chez les enfants, ces troubles comportementaux pourraient être causés par leur exposition in utero aux ondes des téléphones portables. C'est ce que révèle une étude américano-danoise qui sera publiée en juillet dans la revue médicale américaine Epidemiology.
Dans "Prenatal and Postnatal Exposure to Cell Phone Use and Behavioral Problems in Children" (Exposition pré- et postnatale à l'utilisation du téléphone mobile et problèmes de comportement chez les enfants), Hozefa A. Divan, Leeka Kheifets, Carsten Obel et Jorn Olsen ont constaté que les enfants exposés aux mobiles dans le ventre de leur mère présentaient 54% de risques supplémentaires d'avoir des problèmes de comportement à l'âge de leur scolarisation. Ce chiffre passe à 80% lorsque les enfants ont eux-mêmes utilisé des portables avant leur sept ans.
Issus de l'université UCLA de Californie et de celle d’Aarhus, au Danemark, les chercheurs ont suivi 13 519 enfants danois âgés de 7 ans entre 2005 et 2006. Ils ont interrogé les mères sur leur propre exposition aux mobiles pendant leur grossesse ainsi que sur celle de leurs enfants. Le troisième volet du questionnaire portait lui sur les problèmes comportementaux de leur progéniture.
Ces enfants étant nés à la fin des années 1990, à une époque où les portables étaient beaucoup moins répandus qu'aujourd'hui, près de la moitié des mères n'y ont pas eu accès, ce qui a permis aux scientifiques d'établir des comparaisons.
Une étude qui fait grand bruit.
L'étude, la première de ce genre dans le monde, estime que sur ces 13 000 bambins, seuls 10% souffrent de troubles du comportement. Mais les chercheurs se sont rendus compte que l'utilisation de mobiles par les mères enceintes augmentait les risques d'avoir des enfants sujets à ces troubles, et ce en éliminant les autres facteurs de risque (tabac, antécédents psychiatriques, etc.). Cette nouvelle enquête épidémiologique semble donc indiquer un fait tout à fait nouveau : celui de l’impact biologique des ondes électromagnétiques en cas d’exposition in utero.
Dans la communauté scientifique, cette étude fait grand bruit. Notamment parce que l'une des chercheuses, Leeka Kheifets, est connue pour faire partie du camp des sceptiques quant aux effets des portables sur la santé humaine. Cette professeur de l'UCLA écrivait ainsi en 2005 qu'il n'y avait jusqu'ici " pas de preuves d'une relation de cause à effet entre l'exposition aux ondes électromagnétiques et entre tout effet nocif sur la santé" .
Eux-même surpris par leurs résultats, les scientifiques restent toutefois prudents. Leurs conclusions " doivent être interprétées avec prudence" martèlent-ils tout au long de l'enquête et doivent faire l'objet de recherches approfondies. A prendre avec des pincettes donc car, pour eux, d'autres explications sur ces troubles comportementaux sont possibles. Par exemple, les mères qui passent beaucoup de temps pendues à leur portable accorderaient, de fait, moins d'attention à leur rejeton. Ils ajoutent néanmoins que " si ces résultats se vérifient, ils ont des incidences sur la santé publique".
Principe de précaution ou attitude de précaution ?
Il n'en fallait pas plus pour que deux associations, Agir pour l'environnement et
PRIARTEM, s'emparent en France du sujet. Elles ont pour fait d'armes le retrait du marché français de deux modèles de portables pour les tout-petits. Pour Janine Le Calvez, présidente de PRIARTEM, cette étude est une "première qui donne des résultats préoccupants". Elle demande donc "solennellement" au ministère de la Santé l'application du principe de précaution :
Pas question cependant de l'appliquer pour Olivier Merckel, responsable de l'unité "Agents physiques" au sein de l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), qui s'occupe notamment des questions relatives aux portables. L'AFSSET, c'est une agence mandatée par l'État pour évaluer les risques de la téléphonie mobile et dont les rapports font autorité en France.
Olivier Merckel explique que l'étude doit être corroborée par d'autres, car "elle pose plus les questions qu'elle n'y répond". Il remet aussi en cause sa fiabilité, notamment parce que "les chercheurs ont demandé aux mères de se souvenir de leur niveau d'exposition aux portables sept années après leur grossesse". Point de principe de précaution donc mais, nuance, une "attitude de précaution" est préconisée :
Dans le doute, il faut des preuves…
Dans l'attente de nouvelles études qui confirmeraient ces résultats, il faut donc s'en tenir aux précautions délivrées par le communiqué du ministère de la Santé du 2 janvier 2008 :
"Il est conseillé un usage modéré du téléphone mobile, notamment aux enfants."
En effet, comme le précise l’AFSSET dans son expertise de 2005, "si des effets sanitaires étaient mis en évidence, les enfants pourraient être plus sensibles étant donné que leur organisme est en cours de développement". Enfin, il faut "diminuer l’exposition des utilisateurs : utiliser son mobile avec discernement, ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et, enfin, éloigner son téléphone des zones sensibles du corps en utilisant par exemple un kit mains libres".
Finalement, rien ne change sur la planète de la téléphonie mobile. Tous les ans, de nouvelles études charrient leur cohorte de chiffres et de résultats plus ou moins inquiétants pour la santé humaine. Cependant, toujours rien de sûr, toujours rien de certain. Scientifiques et autorités attendent les preuves pour agir. Les portables ont-ils des effets sur l'être humain ? Rendez-vous à la prochaine enquête…
(Gaël Chavance)
Agressivité, hyperactivité, difficultés relationnelles… Chez les enfants, ces troubles comportementaux pourraient être causés par leur exposition in utero aux ondes des téléphones portables. C'est ce que révèle une étude américano-danoise qui sera publiée en juillet dans la revue médicale américaine Epidemiology.
Dans "Prenatal and Postnatal Exposure to Cell Phone Use and Behavioral Problems in Children" (Exposition pré- et postnatale à l'utilisation du téléphone mobile et problèmes de comportement chez les enfants), Hozefa A. Divan, Leeka Kheifets, Carsten Obel et Jorn Olsen ont constaté que les enfants exposés aux mobiles dans le ventre de leur mère présentaient 54% de risques supplémentaires d'avoir des problèmes de comportement à l'âge de leur scolarisation. Ce chiffre passe à 80% lorsque les enfants ont eux-mêmes utilisé des portables avant leur sept ans.
Issus de l'université UCLA de Californie et de celle d’Aarhus, au Danemark, les chercheurs ont suivi 13 519 enfants danois âgés de 7 ans entre 2005 et 2006. Ils ont interrogé les mères sur leur propre exposition aux mobiles pendant leur grossesse ainsi que sur celle de leurs enfants. Le troisième volet du questionnaire portait lui sur les problèmes comportementaux de leur progéniture.
Ces enfants étant nés à la fin des années 1990, à une époque où les portables étaient beaucoup moins répandus qu'aujourd'hui, près de la moitié des mères n'y ont pas eu accès, ce qui a permis aux scientifiques d'établir des comparaisons.
Une étude qui fait grand bruit.
L'étude, la première de ce genre dans le monde, estime que sur ces 13 000 bambins, seuls 10% souffrent de troubles du comportement. Mais les chercheurs se sont rendus compte que l'utilisation de mobiles par les mères enceintes augmentait les risques d'avoir des enfants sujets à ces troubles, et ce en éliminant les autres facteurs de risque (tabac, antécédents psychiatriques, etc.). Cette nouvelle enquête épidémiologique semble donc indiquer un fait tout à fait nouveau : celui de l’impact biologique des ondes électromagnétiques en cas d’exposition in utero.
Dans la communauté scientifique, cette étude fait grand bruit. Notamment parce que l'une des chercheuses, Leeka Kheifets, est connue pour faire partie du camp des sceptiques quant aux effets des portables sur la santé humaine. Cette professeur de l'UCLA écrivait ainsi en 2005 qu'il n'y avait jusqu'ici " pas de preuves d'une relation de cause à effet entre l'exposition aux ondes électromagnétiques et entre tout effet nocif sur la santé" .
Eux-même surpris par leurs résultats, les scientifiques restent toutefois prudents. Leurs conclusions " doivent être interprétées avec prudence" martèlent-ils tout au long de l'enquête et doivent faire l'objet de recherches approfondies. A prendre avec des pincettes donc car, pour eux, d'autres explications sur ces troubles comportementaux sont possibles. Par exemple, les mères qui passent beaucoup de temps pendues à leur portable accorderaient, de fait, moins d'attention à leur rejeton. Ils ajoutent néanmoins que " si ces résultats se vérifient, ils ont des incidences sur la santé publique".
Principe de précaution ou attitude de précaution ?
Il n'en fallait pas plus pour que deux associations, Agir pour l'environnement et
PRIARTEM, s'emparent en France du sujet. Elles ont pour fait d'armes le retrait du marché français de deux modèles de portables pour les tout-petits. Pour Janine Le Calvez, présidente de PRIARTEM, cette étude est une "première qui donne des résultats préoccupants". Elle demande donc "solennellement" au ministère de la Santé l'application du principe de précaution :
Pas question cependant de l'appliquer pour Olivier Merckel, responsable de l'unité "Agents physiques" au sein de l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail), qui s'occupe notamment des questions relatives aux portables. L'AFSSET, c'est une agence mandatée par l'État pour évaluer les risques de la téléphonie mobile et dont les rapports font autorité en France.
Olivier Merckel explique que l'étude doit être corroborée par d'autres, car "elle pose plus les questions qu'elle n'y répond". Il remet aussi en cause sa fiabilité, notamment parce que "les chercheurs ont demandé aux mères de se souvenir de leur niveau d'exposition aux portables sept années après leur grossesse". Point de principe de précaution donc mais, nuance, une "attitude de précaution" est préconisée :
Dans le doute, il faut des preuves…
Dans l'attente de nouvelles études qui confirmeraient ces résultats, il faut donc s'en tenir aux précautions délivrées par le communiqué du ministère de la Santé du 2 janvier 2008 :
"Il est conseillé un usage modéré du téléphone mobile, notamment aux enfants."
En effet, comme le précise l’AFSSET dans son expertise de 2005, "si des effets sanitaires étaient mis en évidence, les enfants pourraient être plus sensibles étant donné que leur organisme est en cours de développement". Enfin, il faut "diminuer l’exposition des utilisateurs : utiliser son mobile avec discernement, ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et, enfin, éloigner son téléphone des zones sensibles du corps en utilisant par exemple un kit mains libres".
Finalement, rien ne change sur la planète de la téléphonie mobile. Tous les ans, de nouvelles études charrient leur cohorte de chiffres et de résultats plus ou moins inquiétants pour la santé humaine. Cependant, toujours rien de sûr, toujours rien de certain. Scientifiques et autorités attendent les preuves pour agir. Les portables ont-ils des effets sur l'être humain ? Rendez-vous à la prochaine enquête…
samedi 14 février 2009
jeudi 12 février 2009
Allaiter c’est comme apprendre à rouler à bicyclette…
Source : http://blog.allaitement.mamanana.com/2009/01/allaiter-cest-comme-apprendre-%C3%A0-rouler-%C3%A0-bicyclette.html
Si si si . Je sens bien que vous êtes surprises mais c’est vraiment une super analogie. Voici pourquoi:
Pour apprendre à faire du vélo (ou bien démarrer son allaitement) il faut :
* Savoir qu’il n’y pas que les voitures qui existent et que se déplacer à vélo, c’est possible, même en ville.
* Avoir déjà vu quelqu’un faire du vélo avec plaisir. Hmmmm, cette femme qui pédale, les cheveux au vent, c’est vraiment tentant.
* Comprendre un minimum comment fonctionne un vélo : je m’assoie où ? dans quel sens je regarde ? Et les pédales tournent comment ? Et les freins ? Et la dynamo ?
* Y croire même si cela parait un peu fou : vraiment, je pourrais me déplacer sur ces deux roues qui vont tenir debout toutes seules (du moment que je pédale) sans avoir de petites roues sur les côtés ?
* Ne jamais écouter les conseils des gens qui n’ont jamais vu de vélo de leur vie !!!
* Etre un minimum aidée : c’est quand même plus facile si quelqu’un vous tient la selle au départ, et vous murmure des encouragements. Et si cette personne a déjà appris à d’autres à faire du vélo, c’est encore mieux.
* S’attendre à ce que le début soit un peu casse-figure, et oui, parfois cela fait un peu mal, mais ensuite quel bonheur de pédaler le long des petites routes de campagnes !
* Etre prête pour les éventuels incidents de parcours : sparadraps, rustines, chambre à air de rechange, coupe-vent, etc.
* Savoir que tout le monde ne peut pas faire du vélo : il y a des femmes pour lesquelles c’est impossible (que ce soit pour des raisons psychologiques, physiques ou physiologiques), et ce n’est pas parce qu’elles passent directement à la voiture que ce sont de mauvaises mères, de mauvaises citoyennes.
* Choisir des vêtements et sous-vêtements adaptés (confort, praticité, etc.) !!!
* Repérer les pistes cyclables agréables et se faire des copines qui font du vélo elles aussi, les ballades à plusieurs, c’est tellement plus sympa !
* Et puis, le vélo, une fois qu’on sait faire, on oublie jamais !!!!
Si si si . Je sens bien que vous êtes surprises mais c’est vraiment une super analogie. Voici pourquoi:
Pour apprendre à faire du vélo (ou bien démarrer son allaitement) il faut :
* Savoir qu’il n’y pas que les voitures qui existent et que se déplacer à vélo, c’est possible, même en ville.
* Avoir déjà vu quelqu’un faire du vélo avec plaisir. Hmmmm, cette femme qui pédale, les cheveux au vent, c’est vraiment tentant.
* Comprendre un minimum comment fonctionne un vélo : je m’assoie où ? dans quel sens je regarde ? Et les pédales tournent comment ? Et les freins ? Et la dynamo ?
* Y croire même si cela parait un peu fou : vraiment, je pourrais me déplacer sur ces deux roues qui vont tenir debout toutes seules (du moment que je pédale) sans avoir de petites roues sur les côtés ?
* Ne jamais écouter les conseils des gens qui n’ont jamais vu de vélo de leur vie !!!
* Etre un minimum aidée : c’est quand même plus facile si quelqu’un vous tient la selle au départ, et vous murmure des encouragements. Et si cette personne a déjà appris à d’autres à faire du vélo, c’est encore mieux.
* S’attendre à ce que le début soit un peu casse-figure, et oui, parfois cela fait un peu mal, mais ensuite quel bonheur de pédaler le long des petites routes de campagnes !
* Etre prête pour les éventuels incidents de parcours : sparadraps, rustines, chambre à air de rechange, coupe-vent, etc.
* Savoir que tout le monde ne peut pas faire du vélo : il y a des femmes pour lesquelles c’est impossible (que ce soit pour des raisons psychologiques, physiques ou physiologiques), et ce n’est pas parce qu’elles passent directement à la voiture que ce sont de mauvaises mères, de mauvaises citoyennes.
* Choisir des vêtements et sous-vêtements adaptés (confort, praticité, etc.) !!!
* Repérer les pistes cyclables agréables et se faire des copines qui font du vélo elles aussi, les ballades à plusieurs, c’est tellement plus sympa !
* Et puis, le vélo, une fois qu’on sait faire, on oublie jamais !!!!
lundi 9 février 2009
Une élue suisse a pris son congé maternité au complet. Interview.
Source : http://www.lematin.ch/actu/suisse/sandrine-salerno-voulais-temps-bebe-78106
Entretien. Rendez-vous au célèbre Café Papon de Genève, avec la magistrate Sandrine Salerno. Pour elle, prendre son congé maternité était aussi une manière de revendiquer le droit à la conciliation entre vie familiale et vie politique
Elle est la première élue d'un exécutif romand à avoir pris un congé maternité complet. C'est aujourd'hui son retour au travail.
Nathalie Ducommun -
le 01 février 2009, 21h42
Le Matin
Sandrine Salerno, vous êtes l'anti-Rachida Dati. Vous revenez aux affaires après cinq mois de congé maternité. Elle, au bout de cinq jours...
J'ai trouvé ce débat sur Rachida Dati injuste. J'ai l'impression que, quoi qu'on fasse, on a toujours faux! Si une ministre ne prend pas de congé, on crie à l'horreur et si une élue fait un enfant et s'en occupe les premiers mois, on lui dit: «Mais pour qui elle se prend? Elle a été élue et elle se permet de partir en congé maternité!» On est toujours dans un discours culpabilisateur. J'ai l'impression que ce débat a servi comme exutoire pour dire tout et n'importe quoi sur les mères et les enfants, sans jamais aborder la question de fond.
Et c'est quoi la question de fond?
Le fait qu'en Suisse la législation concernant le congé maternité n'est pas satisfaisante. C'est une couverture qui doit absolument être améliorée. Il s'agit en fait d'une assurance perte de gain qui ne couvre pas toutes les femmes. Les femmes au foyer par exemple n'y ont pas le droit. Certaines salariées, elles, se retrouvent avec 80% de leur salaire lorsque leur employeur ne complète pas les 20% restants. Pour les personnes qui ont des petits revenus, ce n'est pas une mince affaire. Quant aux indépendantes, elles doivent souvent retourner plus vite au travail. L'assurance ne suffit pas à couvrir les frais d'un cabinet d'étude d'une avocate par exemple. Enfin, les élues politiques ne sont tout simplement pas couvertes.
Cela veut dire que vous n'avez pas touché de rémunération pendant votre congé?
Si, j'ai touché les 100% de mon traitement. La Ville a considéré qu'en tant qu'élue j'avais le droit à 4 ans de rémunération, vacances ou non, congé maternité ou non. Il n'y a pas eu de résistance de la part de mes collègues du Conseil administratif.
Mais alors, que revendiquez-vous exactement?
Un congé maternité digne de ce nom pour toutes les femmes. De plus, si on estime que dans les premiers mois de vie du bébé la mère doit pouvoir se remettre correctement de son accouchement et que l'enfant doit pouvoir tisser ses liens avec ses parents, alors instaurons un congé paternité au niveau fédéral avec obligation pour les pères de le prendre.
C'était donc un acte militant de prendre un congé maternité de 5 mois?
Ce qui est militant, c'est d'affirmer le droit à concilier sa vie familiale et sa vie politique. Mais il est clair qu'au départ il s'agissait d'un désir de couple d'avoir un deuxième enfant. Et moi en tant que mère, j'avais envie de la période d'allaitement que je considère importante. Enfin, lorsqu'on en a la possibilité, je trouve que c'est bien de prendre du temps avec son nouveau-né.
Comment se sont déroulées les séances que vous faisiez chez vous avec votre bébé? C'était avant, après ou pendant les heures de tétée?
J'ai la chance d'avoir une deuxième fille qui est très sereine. Ses premières semaines, elle n'a fait que manger et dormir! Je l'ai gardée collée contre moi dans une écharpe en continu, même pendant les séances, ça n'a pas posé de problème.
Vous n'avez jamais vécu la scène horrible du bébé qui hurle dans la pièce d'à côté pendant que vous et vos collaborateurs essayez de vous concentrer sur le budget 2009?
Non. Mais si cela avait été le cas, j'aurais foncé dans la chambre de ma fille et annulé les séances. C'est ingérable pour une mère de travailler en entendant son bébé pleurer. Et c'est insupportable pour les personnes extérieures!
Votre absence a-t-elle été politiquement utilisée contre vous?
Non. Mes collègues du Conseil administratif ont été fair-play. Lorsque j'étais absente à l'une de nos séances et qu'un point à l'ordre du jour concernait mon département, ils le reportaient par exemple.
Et les moqueries, les sobriquets, les critiques d'autres élus, comme Martine Brunschwig Graf qui ne considère pas la maternité compatible avec un mandat politique, comment les avez-vous vécus?
J'ai trouvé certaines remarques blessantes. Lors d'une séance du Conseil municipal par exemple. Lorsque s'est déroulé le vote d'entrée en matière sur le règlement sur le logement social à Genève, certains m'ont reproché à la tribune de ne pas avoir jugé opportun d'être présente, alors que tout le monde savait que j'avais été hospitalisée. C'était peu avant l'accouchement. Je ne pense pas qu'on aurait fait les mêmes reproches publiquement à un homme absent pour une opération d'une hernie.
Et maintenant que vous reprenez à plein-temps votre activité, craignez-vous les bugs de garde ou les maladies de vos filles qui vous obligeront de nouveau à vous absenter du travail?
Non. On se partage beaucoup les gardes et les tâches avec mon compagnon. Et j'ai quelqu'un qui va chercher mes filles à la crèche. Je n'ai donc pas ce stress de nombreuses mamans ou papas qui doivent courir pour arriver à temps chercher leurs enfants. Et j'ai la chance d'être dans une fonction dirigeante. Je n'ai pas à m'excuser si j'arrive en retard, si je rate une séance parce que je dois aller chez le pédiatre. Reste qu'il faut réussir à dépasser la culpabilité de prendre une heure pour emmener son bébé chez le pédiatre.
Et, justement, vous réussissez à la surmonter cette culpabilité envers celles et ceux qui vous ont élue ou envers vos collègues?
Disons que je n'ai pas l'impression d'abuser de ma position, et j'ai le sentiment de bien remplir mon mandat. Donc non, je ne culpabilise pas. En revanche, je me sentirais coupable si je n'allais pas chez le pédiatre, que ma fille avait 40 degrés de fièvre, que je finisse par partir aux urgences le week-end, et que lorsque le médecin me demande pourquoi je ne suis pas venue consulter plus tôt, je doive répondre: «Parce que j'avais une séance!»
Donc vous reprenez le travail aujourd'hui avec autant d'assurance que Rachida Dati...
Parce que j'ai la chance d'être aidée et que mes filles ont un père. Le pire, ce n'est pas de faire des enfants en travaillant à 100%. Pour moi, le pire serait de les élever sans père.
Entretien. Rendez-vous au célèbre Café Papon de Genève, avec la magistrate Sandrine Salerno. Pour elle, prendre son congé maternité était aussi une manière de revendiquer le droit à la conciliation entre vie familiale et vie politique
Elle est la première élue d'un exécutif romand à avoir pris un congé maternité complet. C'est aujourd'hui son retour au travail.
Nathalie Ducommun -
le 01 février 2009, 21h42
Le Matin
Sandrine Salerno, vous êtes l'anti-Rachida Dati. Vous revenez aux affaires après cinq mois de congé maternité. Elle, au bout de cinq jours...
J'ai trouvé ce débat sur Rachida Dati injuste. J'ai l'impression que, quoi qu'on fasse, on a toujours faux! Si une ministre ne prend pas de congé, on crie à l'horreur et si une élue fait un enfant et s'en occupe les premiers mois, on lui dit: «Mais pour qui elle se prend? Elle a été élue et elle se permet de partir en congé maternité!» On est toujours dans un discours culpabilisateur. J'ai l'impression que ce débat a servi comme exutoire pour dire tout et n'importe quoi sur les mères et les enfants, sans jamais aborder la question de fond.
Et c'est quoi la question de fond?
Le fait qu'en Suisse la législation concernant le congé maternité n'est pas satisfaisante. C'est une couverture qui doit absolument être améliorée. Il s'agit en fait d'une assurance perte de gain qui ne couvre pas toutes les femmes. Les femmes au foyer par exemple n'y ont pas le droit. Certaines salariées, elles, se retrouvent avec 80% de leur salaire lorsque leur employeur ne complète pas les 20% restants. Pour les personnes qui ont des petits revenus, ce n'est pas une mince affaire. Quant aux indépendantes, elles doivent souvent retourner plus vite au travail. L'assurance ne suffit pas à couvrir les frais d'un cabinet d'étude d'une avocate par exemple. Enfin, les élues politiques ne sont tout simplement pas couvertes.
Cela veut dire que vous n'avez pas touché de rémunération pendant votre congé?
Si, j'ai touché les 100% de mon traitement. La Ville a considéré qu'en tant qu'élue j'avais le droit à 4 ans de rémunération, vacances ou non, congé maternité ou non. Il n'y a pas eu de résistance de la part de mes collègues du Conseil administratif.
Mais alors, que revendiquez-vous exactement?
Un congé maternité digne de ce nom pour toutes les femmes. De plus, si on estime que dans les premiers mois de vie du bébé la mère doit pouvoir se remettre correctement de son accouchement et que l'enfant doit pouvoir tisser ses liens avec ses parents, alors instaurons un congé paternité au niveau fédéral avec obligation pour les pères de le prendre.
C'était donc un acte militant de prendre un congé maternité de 5 mois?
Ce qui est militant, c'est d'affirmer le droit à concilier sa vie familiale et sa vie politique. Mais il est clair qu'au départ il s'agissait d'un désir de couple d'avoir un deuxième enfant. Et moi en tant que mère, j'avais envie de la période d'allaitement que je considère importante. Enfin, lorsqu'on en a la possibilité, je trouve que c'est bien de prendre du temps avec son nouveau-né.
Comment se sont déroulées les séances que vous faisiez chez vous avec votre bébé? C'était avant, après ou pendant les heures de tétée?
J'ai la chance d'avoir une deuxième fille qui est très sereine. Ses premières semaines, elle n'a fait que manger et dormir! Je l'ai gardée collée contre moi dans une écharpe en continu, même pendant les séances, ça n'a pas posé de problème.
Vous n'avez jamais vécu la scène horrible du bébé qui hurle dans la pièce d'à côté pendant que vous et vos collaborateurs essayez de vous concentrer sur le budget 2009?
Non. Mais si cela avait été le cas, j'aurais foncé dans la chambre de ma fille et annulé les séances. C'est ingérable pour une mère de travailler en entendant son bébé pleurer. Et c'est insupportable pour les personnes extérieures!
Votre absence a-t-elle été politiquement utilisée contre vous?
Non. Mes collègues du Conseil administratif ont été fair-play. Lorsque j'étais absente à l'une de nos séances et qu'un point à l'ordre du jour concernait mon département, ils le reportaient par exemple.
Et les moqueries, les sobriquets, les critiques d'autres élus, comme Martine Brunschwig Graf qui ne considère pas la maternité compatible avec un mandat politique, comment les avez-vous vécus?
J'ai trouvé certaines remarques blessantes. Lors d'une séance du Conseil municipal par exemple. Lorsque s'est déroulé le vote d'entrée en matière sur le règlement sur le logement social à Genève, certains m'ont reproché à la tribune de ne pas avoir jugé opportun d'être présente, alors que tout le monde savait que j'avais été hospitalisée. C'était peu avant l'accouchement. Je ne pense pas qu'on aurait fait les mêmes reproches publiquement à un homme absent pour une opération d'une hernie.
Et maintenant que vous reprenez à plein-temps votre activité, craignez-vous les bugs de garde ou les maladies de vos filles qui vous obligeront de nouveau à vous absenter du travail?
Non. On se partage beaucoup les gardes et les tâches avec mon compagnon. Et j'ai quelqu'un qui va chercher mes filles à la crèche. Je n'ai donc pas ce stress de nombreuses mamans ou papas qui doivent courir pour arriver à temps chercher leurs enfants. Et j'ai la chance d'être dans une fonction dirigeante. Je n'ai pas à m'excuser si j'arrive en retard, si je rate une séance parce que je dois aller chez le pédiatre. Reste qu'il faut réussir à dépasser la culpabilité de prendre une heure pour emmener son bébé chez le pédiatre.
Et, justement, vous réussissez à la surmonter cette culpabilité envers celles et ceux qui vous ont élue ou envers vos collègues?
Disons que je n'ai pas l'impression d'abuser de ma position, et j'ai le sentiment de bien remplir mon mandat. Donc non, je ne culpabilise pas. En revanche, je me sentirais coupable si je n'allais pas chez le pédiatre, que ma fille avait 40 degrés de fièvre, que je finisse par partir aux urgences le week-end, et que lorsque le médecin me demande pourquoi je ne suis pas venue consulter plus tôt, je doive répondre: «Parce que j'avais une séance!»
Donc vous reprenez le travail aujourd'hui avec autant d'assurance que Rachida Dati...
Parce que j'ai la chance d'être aidée et que mes filles ont un père. Le pire, ce n'est pas de faire des enfants en travaillant à 100%. Pour moi, le pire serait de les élever sans père.
dimanche 8 février 2009
Les recommandations sur l'expression abdominale pour l'expulsion du foetus ont fait chuter cette pratique parmi les sages-femmes, selon une enquête
Source : APM
Mercredi 4 février 2009 - 17:51
Les recommandations sur l'expression abdominale pour l'expulsion du foetus ont fait chuter cette pratique parmi les sages-femmes, selon une enquête
PARIS, 4 février 2009 (APM) - Les recommandations professionnelles de la Haute autorité de santé (HAS) sur l'expression abdominale à la 2ème phase de l'accouchement ont entraîné une chute de cette pratique, auparavant très répandue, chez les sages-femmes, selon une enquête non représentative présentée mardi aux journées du Collège national des sages femmes (CNSF).
La HAS a diffusé en avril 2007 des recommandations professionnelles préconisant l'abandon de l'expression abdominale durant la 2ème phase de l'accouchement. Cette technique consiste à appliquer une pression sur le fond de l'utérus afin d'accélérer l'expulsion foetale. Cette pratique était d'usage courant, sans que l'on ait connaissance sa fréquence réelle.
La raison de cette recommandation était les traumatismes provoqués à la patiente et l'absence d'indication médicale validée. Si malgré tout une expression était pratiquée, il est recommandé de la répertorier dans le dossier médical de façon précise.
Lors de ses précédentes journées, en février 2008, le CNSF a lancé une enquête auprès des participantes afin de savoir si ces recommandations étaient connues et si elles étaient appliquées. Cette enquête est basée sur le volontariat et n'est pas représentative de l'ensemble de la profession, a souligné Hélène Faruel-Fosse, sage-femme cadre à la polyclinique de l'Ormeau à Tarbes.
Sur 256 questionnaires retournés, 75% des répondeuses ont indiqué avoir eu connaissance de ces recommandations, a-t-elle rapporté.
Deux tiers étaient d'accord avec ces recommandations contre 5% pas d'accord, mais 30% ont trouvé cette question sans objet, a-t-elle souligné.
Pas moins de 82% des sages-femmes ayant répondu pratiquaient l'expression abdominale avant les recommandations, mais seules 10% le notaient dans le dossier.
Une fois les recommandations diffusées, plus que 30% pratiquaient encore cette technique. Toutefois, peu le notaient dans le dossier (9%), un chiffre encore incertain puisque 62% des répondeuses ont trouvé cette dernière question sans objet.
"Cette enquête demanderait à être refaite" sur un échantillon représentatif de la profession, a estimé Hélène Faruel-Fosse.
"On savait avant que c'était nocif. Maintenant, on a les recommandations. Mais l'expression abdominale a encore de beaux jours devant elle, si l'on en croit les commentaires libres des questionnaires", a-t-elle ajouté.
cd/so/APM
redaction@apmnews.com
Mercredi 4 février 2009 - 17:51
Les recommandations sur l'expression abdominale pour l'expulsion du foetus ont fait chuter cette pratique parmi les sages-femmes, selon une enquête
PARIS, 4 février 2009 (APM) - Les recommandations professionnelles de la Haute autorité de santé (HAS) sur l'expression abdominale à la 2ème phase de l'accouchement ont entraîné une chute de cette pratique, auparavant très répandue, chez les sages-femmes, selon une enquête non représentative présentée mardi aux journées du Collège national des sages femmes (CNSF).
La HAS a diffusé en avril 2007 des recommandations professionnelles préconisant l'abandon de l'expression abdominale durant la 2ème phase de l'accouchement. Cette technique consiste à appliquer une pression sur le fond de l'utérus afin d'accélérer l'expulsion foetale. Cette pratique était d'usage courant, sans que l'on ait connaissance sa fréquence réelle.
La raison de cette recommandation était les traumatismes provoqués à la patiente et l'absence d'indication médicale validée. Si malgré tout une expression était pratiquée, il est recommandé de la répertorier dans le dossier médical de façon précise.
Lors de ses précédentes journées, en février 2008, le CNSF a lancé une enquête auprès des participantes afin de savoir si ces recommandations étaient connues et si elles étaient appliquées. Cette enquête est basée sur le volontariat et n'est pas représentative de l'ensemble de la profession, a souligné Hélène Faruel-Fosse, sage-femme cadre à la polyclinique de l'Ormeau à Tarbes.
Sur 256 questionnaires retournés, 75% des répondeuses ont indiqué avoir eu connaissance de ces recommandations, a-t-elle rapporté.
Deux tiers étaient d'accord avec ces recommandations contre 5% pas d'accord, mais 30% ont trouvé cette question sans objet, a-t-elle souligné.
Pas moins de 82% des sages-femmes ayant répondu pratiquaient l'expression abdominale avant les recommandations, mais seules 10% le notaient dans le dossier.
Une fois les recommandations diffusées, plus que 30% pratiquaient encore cette technique. Toutefois, peu le notaient dans le dossier (9%), un chiffre encore incertain puisque 62% des répondeuses ont trouvé cette dernière question sans objet.
"Cette enquête demanderait à être refaite" sur un échantillon représentatif de la profession, a estimé Hélène Faruel-Fosse.
"On savait avant que c'était nocif. Maintenant, on a les recommandations. Mais l'expression abdominale a encore de beaux jours devant elle, si l'on en croit les commentaires libres des questionnaires", a-t-elle ajouté.
cd/so/APM
vendredi 6 février 2009
Les enfants prématurés souvent exposés à des excipients de médicaments potentiellement toxiques
Source : AFAR
Vendredi 30 janvier 2009 - 09:58
Les enfants prématurés souvent exposés à des excipients de médicaments potentiellement toxiques
LONDRES, 30 janvier 2009 (APM) - Les enfants prématurés sont souvent exposés à des excipients de médicaments sous forme orale liquide qui sont potentiellement toxiques, selon une petite étude britannique.
De nombreux médicaments pédiatriques sont développés sous forme orale liquide pour faciliter leur administration chez les nourrissons. Bien qu'il existe des données sur la sécurité, l'efficacité, la pharmacocinétique et les interactions médicamenteuses potentielles de ces médicaments, on sait peu de choses sur les excipients utilisés dans ces formulations, indiquent Amy Whittaker de l'University Hospitals Leicester NHS Trust et ses collègues dans Archives of Disease in Childhood (Fetal & Neonatal Edition).
Les fabricants de médicaments utilisent des excipients, comme l'éthanol pour solubiliser les principes actifs, des colorants ou d'autres additifs pour augmenter l'appétence et favoriser ainsi l'observance thérapeutique. Ces médicaments contiennent souvent des conservateurs car ils ne sont pas stérilisés, expliquent-ils, faisant observer que certains de ces excipients seraient toxiques s'ils étaient administrés par voie intraveineuse et non par voie orale, c'est-à-dire sans passer par la "barrière" du système digestif.
Cependant, on ignore à quel point les nouveau-nés prématurés en particulier sont exposés à ces excipients.
Les chercheurs ont donc conduit une étude dans leur établissement pour évaluer cette exposition.
Ils ont examiné de manière rétrospective les dossiers médicaux de 38 nourrissons prématurés (moins de 30 semaines de gestation et moins de 1,5 kg à la naissance) pris en charge dans le service de néonatalogie de Leiceister entre juin 2005 et juillet 2007, prenant en compte les médicaments les plus fréquemment prescrits, tels que le fer, les vitamines, la dompéridone, la caféine, ainsi que quatre médicaments prescrits en cas de maladie pulmonaire chronique, c'est-à-dire la dexaméthasone, la spironolactone, le bendrofluméthiazide et le furosémide.
De nombreux excipients étaient présents dans ces huit médicaments sous forme orale liquide. Pour le fer par exemple, étaient utilisés de l'éthanol, de l'hydroxybenzoate, de l'acide citrique, du colorant, des arômes, du glycérol, de la saccharine et du sorbitol.
L'éthanol en particulier a été retrouvé dans plusieurs autres médicaments. Dans la population étudiée, l'exposition à cet excipient était de 0,2 mL à 1,8 mL par semaine. Les effets toxiques de l'éthanol sur le foetus sont connus et les médecins supposent que les complications neurologiques des nourrissons prématurés, qu'ils aient une maladie pulmonaire chronique ou non, pourraient être liées à une exposition à l'éthanol et que certains principes actifs pourraient aussi interagir avec l'éthanol et produire des effets toxiques.
Le sorbitol est aussi un autre excipient utilisé fréquemment dans les médicaments pédiatriques, avec des expositions de 0,1 à 3,5 g/kg par semaine. Les effets secondaires chez les jeunes enfants (non prématurés) sont des diarrhées, des coliques et une mauvaise absorption des nutriments. En se basant sur la dose maximale autorisée chez l'adulte, les chercheurs ont calculé que la limite pour des nourrissons et relevé que dans la cohorte étudiée, ce seuil avait été dépassé pendant au moins une semaine pour 18 nourrissons.
Le colorant rouge E124 ou Ponceau 4R a été interdit dans certains pays car il est considéré comme pouvant affecter le neurodéveloppement et le comportement. Parmi les enfants de cette cohorte, aucun n'a été exposé à une dose supérieure à la limite préconisée pour un adulte mais les auteurs proposent par précaution d'interdire cet additif de tous les médicaments.
Ces éléments préliminaires, qui n'établissent pas de lien entre ces excipients et des signes cliniques, devraient alerter les pédiatres, les pharmaciens, les infirmières et les parents, estiment les auteurs. D'autres études sont nécessaires, en particulier sur un plus large panel de médicaments.
Il est important que l'Agence européenne du médicament (EMEA) s'assure que tous les fabricants fournissent une liste détaillée des excipients présents dans leurs médicaments, mais aussi qu'elle conduise des actions pour déterminer si les pratiques actuelles constituent un risque pour les enfants, concluent les chercheurs.
(Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed., édition en ligne du 21 janvier, 5 pages)
ld/san/APM
redaction@apmnews.com
LDMAT001 30/01/2009 09:58 ACTU
©1989-2009 APM International.
APM International est une SAS au capital de 308.000 * du groupeWilmington Group plc.
33, Avenue de la République, 75011 PARIS, France
Tél: 01 48 06 54 92, Fax: 01 48 06 27 00
RCS PARIS B 351 616 859 - SIRET 351 616 859 000 36 - APE 6391Z
Numéro de TVA intracommunautaire FR33351616859
Vendredi 30 janvier 2009 - 09:58
Les enfants prématurés souvent exposés à des excipients de médicaments potentiellement toxiques
LONDRES, 30 janvier 2009 (APM) - Les enfants prématurés sont souvent exposés à des excipients de médicaments sous forme orale liquide qui sont potentiellement toxiques, selon une petite étude britannique.
De nombreux médicaments pédiatriques sont développés sous forme orale liquide pour faciliter leur administration chez les nourrissons. Bien qu'il existe des données sur la sécurité, l'efficacité, la pharmacocinétique et les interactions médicamenteuses potentielles de ces médicaments, on sait peu de choses sur les excipients utilisés dans ces formulations, indiquent Amy Whittaker de l'University Hospitals Leicester NHS Trust et ses collègues dans Archives of Disease in Childhood (Fetal & Neonatal Edition).
Les fabricants de médicaments utilisent des excipients, comme l'éthanol pour solubiliser les principes actifs, des colorants ou d'autres additifs pour augmenter l'appétence et favoriser ainsi l'observance thérapeutique. Ces médicaments contiennent souvent des conservateurs car ils ne sont pas stérilisés, expliquent-ils, faisant observer que certains de ces excipients seraient toxiques s'ils étaient administrés par voie intraveineuse et non par voie orale, c'est-à-dire sans passer par la "barrière" du système digestif.
Cependant, on ignore à quel point les nouveau-nés prématurés en particulier sont exposés à ces excipients.
Les chercheurs ont donc conduit une étude dans leur établissement pour évaluer cette exposition.
Ils ont examiné de manière rétrospective les dossiers médicaux de 38 nourrissons prématurés (moins de 30 semaines de gestation et moins de 1,5 kg à la naissance) pris en charge dans le service de néonatalogie de Leiceister entre juin 2005 et juillet 2007, prenant en compte les médicaments les plus fréquemment prescrits, tels que le fer, les vitamines, la dompéridone, la caféine, ainsi que quatre médicaments prescrits en cas de maladie pulmonaire chronique, c'est-à-dire la dexaméthasone, la spironolactone, le bendrofluméthiazide et le furosémide.
De nombreux excipients étaient présents dans ces huit médicaments sous forme orale liquide. Pour le fer par exemple, étaient utilisés de l'éthanol, de l'hydroxybenzoate, de l'acide citrique, du colorant, des arômes, du glycérol, de la saccharine et du sorbitol.
L'éthanol en particulier a été retrouvé dans plusieurs autres médicaments. Dans la population étudiée, l'exposition à cet excipient était de 0,2 mL à 1,8 mL par semaine. Les effets toxiques de l'éthanol sur le foetus sont connus et les médecins supposent que les complications neurologiques des nourrissons prématurés, qu'ils aient une maladie pulmonaire chronique ou non, pourraient être liées à une exposition à l'éthanol et que certains principes actifs pourraient aussi interagir avec l'éthanol et produire des effets toxiques.
Le sorbitol est aussi un autre excipient utilisé fréquemment dans les médicaments pédiatriques, avec des expositions de 0,1 à 3,5 g/kg par semaine. Les effets secondaires chez les jeunes enfants (non prématurés) sont des diarrhées, des coliques et une mauvaise absorption des nutriments. En se basant sur la dose maximale autorisée chez l'adulte, les chercheurs ont calculé que la limite pour des nourrissons et relevé que dans la cohorte étudiée, ce seuil avait été dépassé pendant au moins une semaine pour 18 nourrissons.
Le colorant rouge E124 ou Ponceau 4R a été interdit dans certains pays car il est considéré comme pouvant affecter le neurodéveloppement et le comportement. Parmi les enfants de cette cohorte, aucun n'a été exposé à une dose supérieure à la limite préconisée pour un adulte mais les auteurs proposent par précaution d'interdire cet additif de tous les médicaments.
Ces éléments préliminaires, qui n'établissent pas de lien entre ces excipients et des signes cliniques, devraient alerter les pédiatres, les pharmaciens, les infirmières et les parents, estiment les auteurs. D'autres études sont nécessaires, en particulier sur un plus large panel de médicaments.
Il est important que l'Agence européenne du médicament (EMEA) s'assure que tous les fabricants fournissent une liste détaillée des excipients présents dans leurs médicaments, mais aussi qu'elle conduise des actions pour déterminer si les pratiques actuelles constituent un risque pour les enfants, concluent les chercheurs.
(Arch Dis Child Fetal Neonatal Ed., édition en ligne du 21 janvier, 5 pages)
ld/san/APM
LDMAT001 30/01/2009 09:58 ACTU
©1989-2009 APM International.
APM International est une SAS au capital de 308.000 * du groupe
33, Avenue de la République, 75011 PARIS, France
Tél: 01 48 06 54 92, Fax: 01 48 06 27 00
RCS PARIS B 351 616 859 - SIRET 351 616 859 000 36 - APE 6391Z
Numéro de TVA intracommunautaire FR33351616859
mercredi 4 février 2009
Prédire les risques de l'AVAC
Source : http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/femmes/200902/03/01-823683-une-etude-sattarde-a-certains-risques-lies-a-laccouchement.php
Publié le 03 février 2009
Une étude s'attarde à certains risques liés à l'accouchement
La Presse Canadienne
Québec
Une étude laisse croire qu'il pourrait désormais être possible de prédire si un accouchement sécuritaire par voie vaginale est envisageable chez des femmes qui ont déjà subi une césarienne.
Les détails de cette étude d'une équipe de chercheurs dirigée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l'Université Laval, ont été rendus publics le 30 janvier à l'occasion d'un congrès à San Diego.Afin de déterminer le risque associé à un accouchement vaginal suivant une césarienne, l'étude propose de mesurer l'épaisseur de la paroi d'une partie de l'utérus par échographie entre la 35e et la 38e semaine de grossesse.
Les chercheurs ont mis en relation l'épaisseur de l'utérus de 236 femmes qui avaient déjà eu une césarienne et le dénouement de leur accouchement subséquent par voie vaginale. Ils ont constaté que le risque de complications était nettement accru lorsque l'épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque que la technique utilisée pour refermer l'utérus après la césarienne ne faisait appel qu'à une seule couche de muscles.
Une conjonction de ces deux facteurs présents chez une même patiente provoquerait un risque de complications 22 fois plus élevé et toute tentative d'accouchement par voie vaginale devrait être exclue, selon les auteurs de l'étude.
Au Canada, 26 pour cent des accouchements se déroulent maintenant par césarienne.
Publié le 03 février 2009
Une étude s'attarde à certains risques liés à l'accouchement
La Presse Canadienne
Québec
Une étude laisse croire qu'il pourrait désormais être possible de prédire si un accouchement sécuritaire par voie vaginale est envisageable chez des femmes qui ont déjà subi une césarienne.
Les détails de cette étude d'une équipe de chercheurs dirigée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l'Université Laval, ont été rendus publics le 30 janvier à l'occasion d'un congrès à San Diego.Afin de déterminer le risque associé à un accouchement vaginal suivant une césarienne, l'étude propose de mesurer l'épaisseur de la paroi d'une partie de l'utérus par échographie entre la 35e et la 38e semaine de grossesse.
Les chercheurs ont mis en relation l'épaisseur de l'utérus de 236 femmes qui avaient déjà eu une césarienne et le dénouement de leur accouchement subséquent par voie vaginale. Ils ont constaté que le risque de complications était nettement accru lorsque l'épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque que la technique utilisée pour refermer l'utérus après la césarienne ne faisait appel qu'à une seule couche de muscles.
Une conjonction de ces deux facteurs présents chez une même patiente provoquerait un risque de complications 22 fois plus élevé et toute tentative d'accouchement par voie vaginale devrait être exclue, selon les auteurs de l'étude.
Au Canada, 26 pour cent des accouchements se déroulent maintenant par césarienne.
mardi 3 février 2009
Acte de naissance
Source : http://nicolascontant.blogspot.com/2008/12/ralisation-documentaire-natre-la-maison.html
Un documentaire sur l'accouchement à domicile. Il semblerait que le film est monté, il cherche des distributeurs...
Un documentaire sur l'accouchement à domicile. Il semblerait que le film est monté, il cherche des distributeurs...
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