mardi 29 novembre 2011
vendredi 25 novembre 2011
Accoucher en maison de naissance: aucun danger pour les grossesses physiologiques (étude britannique)
Source : APM International
Accoucher en maison de naissance: aucun danger pour les grossesses physiologiques (étude britannique)
LONDRES, 25 novembre 2011 (APM) - Une étude
britannique publiée dans le British Medical Journal (BMJ) confirme la
sécurité périnatale et maternelle de l'accouchement en maison de
naissance, indépendante ou accolée à un plateau technique, pour les
grossesses à bas risque.
Peter Brocklehurst de l'université d'Oxford et ses collègues ont comparé l'évolution périnatale et maternelle de 64.538 grossesses monofoetales à terme, dont l'accouchement était prévu soit à domicile (16.840), soit dans une maison de naissance indépendante (11.282), soit dans une maison de naissance attenante à un plateau technique (16.710), soit dans une unité d'obstétrique (19.706).
Les chercheurs ont relevé tous les événements de mortalité périnatale et de morbidité néonatale liée à l'accouchement, tels que les bébés mort-nés après le début de la prise en charge du travail, les décès néonatals précoces, les encéphalopathies néonatales, le syndrome d'aspiration du méconium, les lésions du plexus brachial, les fractures de l'humérus ou de la clavicule.
Au total, 250 événements ont été recensés.
Il n'y avait pas de différence significative de risque de survenue de ces événements entre les accouchements prévus dans des lieux non obstétricaux et ceux prévus dans des unités obstétricales. L'incidence de ces événements était de 4,4 pour 1.000 pour les accouchements prévus dans une unité d'obstétrique, contre entre 3,5 et 4,2 pour 1.000 pour ceux prévus dans les autres contextes.
Chez les femmes nullipares, seuls les accouchements prévus à domicile étaient associés à un risque significativement plus grand, de 75%, d'événement de mortalité périnatale ou de morbidité néonatale liée à l'accouchement, par rapport aux accouchements prévus en unité obstétricale.
Chez les multipares, il n'y avait aucune différence quel que soit le lieu prévu d'accouchement.
Les interventions au cours du travail ont été significativement moins fréquentes dans les lieux hors unités d'obstétrique.
Par ailleurs, le taux de transfert pendant le travail des lieux non obstétricaux vers les unités d'obstétrique atteignait entre 36% et 45% parmi les nullipares, mais beaucoup moins chez les multipares (entre 9% et 13%).
"Ces résultats soutiennent une stratégie proposant aux femmes en bonne santé ayant une grossesse à bas risque un choix de lieux d'accouchement", concluent les auteurs.
(BMJ, publication en ligne avancée du 25 novembre)
Peter Brocklehurst de l'université d'Oxford et ses collègues ont comparé l'évolution périnatale et maternelle de 64.538 grossesses monofoetales à terme, dont l'accouchement était prévu soit à domicile (16.840), soit dans une maison de naissance indépendante (11.282), soit dans une maison de naissance attenante à un plateau technique (16.710), soit dans une unité d'obstétrique (19.706).
Les chercheurs ont relevé tous les événements de mortalité périnatale et de morbidité néonatale liée à l'accouchement, tels que les bébés mort-nés après le début de la prise en charge du travail, les décès néonatals précoces, les encéphalopathies néonatales, le syndrome d'aspiration du méconium, les lésions du plexus brachial, les fractures de l'humérus ou de la clavicule.
Au total, 250 événements ont été recensés.
Il n'y avait pas de différence significative de risque de survenue de ces événements entre les accouchements prévus dans des lieux non obstétricaux et ceux prévus dans des unités obstétricales. L'incidence de ces événements était de 4,4 pour 1.000 pour les accouchements prévus dans une unité d'obstétrique, contre entre 3,5 et 4,2 pour 1.000 pour ceux prévus dans les autres contextes.
Chez les femmes nullipares, seuls les accouchements prévus à domicile étaient associés à un risque significativement plus grand, de 75%, d'événement de mortalité périnatale ou de morbidité néonatale liée à l'accouchement, par rapport aux accouchements prévus en unité obstétricale.
Chez les multipares, il n'y avait aucune différence quel que soit le lieu prévu d'accouchement.
Les interventions au cours du travail ont été significativement moins fréquentes dans les lieux hors unités d'obstétrique.
Par ailleurs, le taux de transfert pendant le travail des lieux non obstétricaux vers les unités d'obstétrique atteignait entre 36% et 45% parmi les nullipares, mais beaucoup moins chez les multipares (entre 9% et 13%).
"Ces résultats soutiennent une stratégie proposant aux femmes en bonne santé ayant une grossesse à bas risque un choix de lieux d'accouchement", concluent les auteurs.
(BMJ, publication en ligne avancée du 25 novembre)
Soigner avec le lait maternel
Source : l'allaitement tout un art
Les soins de bébé
fesses rouges, acnée du nourrisson, croûtes de lait :
Exprimer du lait et en mettre quelques gouttes sur les fesses.
eczéma sec, bobos, rougeurs :
20ml de lait maternel gras, 1càc d'huile alimentaire.
Bien mélanger.
Tamponner les zones sèches très souvent.
fesses rouges, acnée du nourrisson, croûtes de lait :
Exprimer du lait et en mettre quelques gouttes sur les fesses.
eczéma sec, bobos, rougeurs :
20ml de lait maternel gras, 1càc d'huile alimentaire.
Bien mélanger.
Tamponner les zones sèches très souvent.
Eczéma purulent, erythèmes :
20ml de prélait
Laisser reposer quelques heures, écrémer
Tamponner les zones à assécher jusqu'à ce que la peau soit sèche. A renouveler souvent
remarques :
- Le prélait c'est le transparent du début de tété, le lait gras, c'est le blanc-jaune de fin de tété
- Ces recettes se conservent dans un récipient en verre, à température ambiante, pendant 48h
- prélait? lait gras? quel est le plus efficace?
Pour retendre et assécher (entre autre) le prélait est plus efficace. Pour super hydrater, mieux vaut la crème ou un mélange de lait gras et d'huile.
Pour le débarbouillage des peaux normales, mieux vaut le prélait, ainsi que pour les peaux grasses. Pour les peaux sèche, le lait gras
Otites, rhumes, conjonctivites :
le lait maternel est un antibiotique naturel, on peut l'utiliser contre les otites, conjonctivites, rhumes.
Tirez un peu de lait (manuellement, il en faut peu), aspirez-le dans une pipette (de sérum phy par ex), et mettre dans oreille, oeil, nez.
Renouvelez l'opération plusieurs fois par jour.
Pour les soins, vous pouvez conserver le lait 24h au frigo (faites-le chauffer dans vos mains avant utilisation).
mercredi 23 novembre 2011
10 phrases d’allaitante politiquement incorrectes
Je vous invite à aller voir sur le blog de Need For Dreams, une vision humoristique mais souvent réaliste de la façon de parler de l'allaitement maternel...
mercredi 16 novembre 2011
Dix raisons de ne pas frapper vos enfants
De Jan Hunt, traduit de l’anglais au français par Stéphanie Boudaille-Lorin
Source : Parents Autrement
Frapper un enfant est souvent considéré comme une méthode normale d’éducation. Voici dix raisons de ne pas le faire.
Source : Parents Autrement
Frapper un enfant est souvent considéré comme une méthode normale d’éducation. Voici dix raisons de ne pas le faire.
Au cours des dernières années, de nombreux psychiatres, chercheurs en
sociologie et parents ont demandé que l’on réfléchisse sérieusement à
interdire les châtiments corporels aux enfants. Selon le Docteur Peter
Newell, coordinateur de l’association EPOCH [1]
(End Punishment of Children, ou Mettez un terme aux punitions des
enfants), la raison la plus importante pour cette interdiction est que
« tous les êtres humains ont le droit à ce que l’on protège leur
intégrité physique, et les enfants sont aussi des êtres humains » [2].
1. Frapper les enfants
leur apprend à frapper. De nombreuses études sont désormais disponibles
et étayent la théorie selon laquelle on trouve une corrélation directe
entre les châtiments corporels dans l’enfance et un comportement
agressif ou violent en tant qu’adolescent ou adulte. Il n’est pas un
seul dangereux criminel qui n’ait été régulièrement menacé et frappé en
tant qu’enfant. La nature a prévu que les enfants apprennent attitudes
et comportements par le biais de l’observation et de l’imitation des
actions de leurs parents, pour le meilleur ou pour le pire. Il est donc
de la responsabilité des parents d’être un exemple d’empathie et de
sagesse.
2. Dans bien des cas de ce
que l’on appelle un « mauvais comportement », l’enfant ne fait que
répondre de la seule manière qu’il connaisse, selon son âge et son
expérience, pour signaler que ses besoins de base ne sont pas assouvis.
Parmi ses besoins, on trouve : un sommeil et une nourriture appropriés,
le traitement d’allergies parfois cachées, de l’air frais, de l’exercice
et assez de liberté pour pouvoir explorer le monde autour de lui. Dans
notre société toujours si pressée, peu d’enfants reçoivent assez de
temps et d’attention de la part de leurs parents, qui sont souvent trop
distraits par leurs propres problèmes pour traiter leurs enfants avec
patience et empathie. Il est sûrement mauvais et injuste de punir un
enfant parce qu’il répond d’une manière naturelle à la sensation d’un
besoin important qui est négligé. Pour cette raison, la punition n’est
pas seulement inefficace à long terme, elle est également injuste.
3. Le châtiment empêche
l’enfant d’apprendre à résoudre un conflit d’une manière efficace et
sensible. Comme l’éducateur John Holt l’a écrit : « Lorsque nous
effrayons un enfant, nous l’empêchons tout net d’apprendre ». Un enfant
frappé est concentré sur son sentiment de colère et ses fantasmes de
revanche. Il est ainsi privé de l’opportunité d’apprendre des méthodes
plus efficaces pour résoudre le problème auquel il fait face. Ainsi, un
enfant frappé apprend très peu de la manière dont il doit, à l’avenir,
réagir face à des situations similaires, ou comment éviter ces
situations.
4. Le proverbe « Qui aime
bien châtie bien », bien que souvent cité, vient en fait d’une mauvaise
interprétation de l’enseignement de la Bible. Bien que le châtiment soit
mentionné plusieurs fois dans la Bible, ce n’est que dans le Livre des
Proverbes que ce mot est utilisé concernant le parentage. Le Livre des
Proverbes est attribué à Salomon, un homme extrêmement cruel, dont les
méthodes très dures de discipline ont fait que son fils, Rehoboam, est
devenu un dictateur tyrannique et oppressif, qui a échappé de peu à la
mort par lapidation à cause de sa cruauté. Dans le Bible, on ne trouve
rien qui étaye une discipline dure en dehors des Proverbes de Salomon.
En revanche, les Evangiles, les plus importants des livres pour les
Chrétiens, contiennent l’enseignement de Jésus, qui incite à la pitié,
au pardon, à l’humilité et à la non-violence. Jésus voyait les enfants
comme étant proches de Dieu et a exhorté à l’amour, et non pas au
châtiment. [3]
5. Les châtiments
interfèrent avec le lien noué entre le parent et l’enfant, car il n’est
pas dans la nature humaine de se sentir plein d’amour envers quelqu’un
qui nous fait du mal. Le véritable esprit de coopération, auquel chaque
parent aspire, ne peut se développer qu’à travers un lien très fort,
basé sur des sentiments mutuels d’amour et de respect. Le châtiment,
même lorsqu’il semble fonctionner, ne peut produire qu’un comportement
bon en apparence, car celui-ci est basé sur la peur, ce qui ne peut
arriver que lorsque l’enfant est assez âgé pour résister. Par contre, la
coopération basée sur le respect sera instaurée pour de bon, et sera à
l’origine de nombreuses années d’un bonheur mutuel tandis que l’enfant
et son parent vivront ensemble.
6. De nombreux parents
n’ont jamais appris, au cours de leur propre enfance, qu’il existe des
manières positives de nouer une relation avec les enfants. Lorsque le
châtiment ne permet pas d’obtenir les buts poursuivis, si le parent ne
connaît pas de méthodes alternatives, il y a un risque d’escalade vers
des châtiments de plus en plus fréquents et des actions dangereuses à
l’encontre de l’enfant.
7. La colère et la
frustration, lorsqu’elles ne peuvent être exprimées sans risque par un
enfant, restent en lui ; les adolescents en colère ne surgissent pas de
nulle part. La colère qui s’est accumulée pendant des années peut causer
un choc aux parents dont l’enfant se sent à présent assez fort pour
exprimer sa rage. Le châtiment peut permettre d’obtenir un « bon
comportement » les premières années, mais ce sera toujours au prix fort,
payé par les parents et par la société tout entière, lorsque l’enfant
atteindra l’adolescence, puis l’âge adulte.
8. La fessée sur les
fesses, zone érogène pour l’enfant, peut créer dans l’esprit de celui-ci
une association entre la douleur et le plaisir sexuel, et lui créer des
difficultés à l’âge adulte. Les petites annonces « recherche fessée »
dans les magazines spécialisés attestent des tristes conséquences de
cette confusion entre douleur et plaisir. Si un enfant reçoit peu
d’attention de la part de ses parents, sauf lorsqu’il est frappé, il
risque de confondre davantage encore les concepts de douleur et de
plaisir. Cet enfant aura peu de confiance en lui et croira qu’il ne
mérite pas mieux. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez lire Les Dangers sexuels de la fessée.
Même une fessée relativement modérée peut être
physiquement dangereuse. Les coups infligés sur l’extrémité inférieure
de la colonne vertébrale envoient des ondes de choc le long de la
colonne, et peuvent blesser l’enfant. La prépondérance des douleurs dans
les reins chez les adultes de notre société pourrait bien trouver ses
paralysés, les fessées ayant occasionné des dégâts nerveux ; certains
sont même décédés après des coups modérés, suite à des complications
médicales qui n’ont pas été diagnostiquées.
9. Le châtiment corporel
transmet le message à la fois dangereux et injuste que « la force fait
loi », et qu’il est acceptable de frapper quelqu’un, tant qu’il est plus
petit et plus faible que soi. L’enfant conclut alors qu’il est possible
de maltraiter les enfants plus jeunes ou plus petits. Lorsqu’il
deviendra adulte, il ressentira peu de compassion pour ceux qui auront
eu moins de chance que lui, et craindra ceux qui seront plus puissants.
Cela va donc entraver la création de relations significatives qui sont
si essentielles à une vie bien remplie en termes d’émotions.
10. Parce que les enfants
apprennent à travers les modèles que représentent leurs parents, le
châtiment corporel transmet le message que frapper est une manière
appropriée d’exprimer ses sentiments et de résoudre des problèmes. Si un
enfant n’a pas l’occasion d’observer ses parents résoudre des problèmes
d’une manière créative et sensible, il peut lui être difficile
d’apprendre à le faire lui-même. Pour cette raison, il reproduira
souvent ce type de parentage incompétent sur la génération suivante.
Une éducation douce, soutenue par une forte fondation d’amour et de
respect, est la seule véritable manière d’obtenir un comportement
recommandable, basé sur de puissantes valeurs personnelles, plutôt qu’un
« bon » comportement superficiel, basé uniquement sur la peur.
Note : Une version précédente de cet article a été
publiée dans l’Annexe D du livre Abattre le mur du silence, d’Alice
Miller (Paris : Aubier Montaigne, 1992)
Références en français :
Texte original :
http://www.naturalchild.org/jan_hunt/tenreasons.html
vendredi 11 novembre 2011
Téléthon : Le plus cher cabaret du monde !
Source : Site de Jacques Testard
Jacques Testard, critique de science tel qu'il se définit, nous livre ses réflexions sur le Téléthon. Pour ma part, ayant vu dans les labos de recherche les sous de l'AFM, venant en plus du budget de fonctionnement, servir à financer le repas de noël du labo, je suis revenue de cet appel à la solidarité.
Ce qui me désole le plus, je crois, ce sont ces myopathes que l'on associe à l'évènement. Alors que si on leur expliquait en toute transparence ce à quoi servent les dons, on leur dirait : "Vous êtes ici pour nous aider à ce qu'il ne naisse plus d'enfants comme vous." Beau message, non ?
Mais plutôt que de m'énerver toute seule, je laisse la parole à Jacques Testard, qui dit tout ça bien mieux que moi.
"Comme tous les spectacles de masse, le Téléthon est recopié de la télé américaine. On y voit des vedettes comblées s’apitoyer sur des enfants survivants. Le but est de collecter des sous par millions au nom de l’équation incontournable : argent = recherche = guérison, comme d’autres ont admis que croissance=progrès =bien-être ou encore clonage = immortalité. La magie est renforcée par le sacrifice : il faut courir ou grimper ou nager « contre la maladie ». On dira que c’est plus rationnel que des chrétiens qui se flagellent ou se crucifient ou que des islamistes qui se font exploser, sans même prétendre contribuer au progrès médical. Est-ce certain ?
[...]
On notera qu’après une dizaine d’années d’exhibitions d’enfants en fauteuils, condamnés au pire, le Téléthon a été capable de se lancer dans une présentation de « bébéthons » : les bébéthons sont mignons, plutôt blonds, souriants, ils sont des enfants « normaux » pour lesquels on prévoit un futur normal… Faut bien positiver. Car ces bébéthons sont des enfants nés grâce à vos dons, même ceux des grands-mères révoltées par l’avortement…puisque les progrès du diagnostic génétique ont permis d’identifier les embryons ou fœtus « normaux » conçus par des couples « à risque », et ainsi d’éliminer les autres. On ne sait toujours pas soigner mais on apprend à trier efficacement…avec les sous de ceux qui avaient donner pour guérir.
[...]
Comme s’il s’agissait d’un progrès de l’humanité, désormais on court dans les rues contre la myopathie, on marche avec des banderoles contre le sida, on fera bientôt grève contre la mucoviscidose. Pourtant virus et mauvais gènes demeurent indifférents à ces rites sacrificiels…C’est bien de rationnel dont nous avons besoin !
[...]
Lorsque des sommes aussi importantes sont recueillies, et induisent de telles conséquences pour les patients, les chercheurs et la connaissance, leur usage mériterait d’être décidé par un conseil scientifique et social qui ne soit pas inféodé à l’organisme de collecte…. Mais surtout, plutôt que d’abandonner les choix médicaux aux avocats les plus actifs d’une cause particulière (qui est presque une idéologie), donnons ces moyens de liberté aux populations complètement informées : A quand une convention de citoyens* sur les grandes orientations de la biomédecine ?"
Jacques Testard, critique de science tel qu'il se définit, nous livre ses réflexions sur le Téléthon. Pour ma part, ayant vu dans les labos de recherche les sous de l'AFM, venant en plus du budget de fonctionnement, servir à financer le repas de noël du labo, je suis revenue de cet appel à la solidarité.
Ce qui me désole le plus, je crois, ce sont ces myopathes que l'on associe à l'évènement. Alors que si on leur expliquait en toute transparence ce à quoi servent les dons, on leur dirait : "Vous êtes ici pour nous aider à ce qu'il ne naisse plus d'enfants comme vous." Beau message, non ?
Mais plutôt que de m'énerver toute seule, je laisse la parole à Jacques Testard, qui dit tout ça bien mieux que moi.
"Comme tous les spectacles de masse, le Téléthon est recopié de la télé américaine. On y voit des vedettes comblées s’apitoyer sur des enfants survivants. Le but est de collecter des sous par millions au nom de l’équation incontournable : argent = recherche = guérison, comme d’autres ont admis que croissance=progrès =bien-être ou encore clonage = immortalité. La magie est renforcée par le sacrifice : il faut courir ou grimper ou nager « contre la maladie ». On dira que c’est plus rationnel que des chrétiens qui se flagellent ou se crucifient ou que des islamistes qui se font exploser, sans même prétendre contribuer au progrès médical. Est-ce certain ?
[...]
On notera qu’après une dizaine d’années d’exhibitions d’enfants en fauteuils, condamnés au pire, le Téléthon a été capable de se lancer dans une présentation de « bébéthons » : les bébéthons sont mignons, plutôt blonds, souriants, ils sont des enfants « normaux » pour lesquels on prévoit un futur normal… Faut bien positiver. Car ces bébéthons sont des enfants nés grâce à vos dons, même ceux des grands-mères révoltées par l’avortement…puisque les progrès du diagnostic génétique ont permis d’identifier les embryons ou fœtus « normaux » conçus par des couples « à risque », et ainsi d’éliminer les autres. On ne sait toujours pas soigner mais on apprend à trier efficacement…avec les sous de ceux qui avaient donner pour guérir.
[...]
Comme s’il s’agissait d’un progrès de l’humanité, désormais on court dans les rues contre la myopathie, on marche avec des banderoles contre le sida, on fera bientôt grève contre la mucoviscidose. Pourtant virus et mauvais gènes demeurent indifférents à ces rites sacrificiels…C’est bien de rationnel dont nous avons besoin !
[...]
Lorsque des sommes aussi importantes sont recueillies, et induisent de telles conséquences pour les patients, les chercheurs et la connaissance, leur usage mériterait d’être décidé par un conseil scientifique et social qui ne soit pas inféodé à l’organisme de collecte…. Mais surtout, plutôt que d’abandonner les choix médicaux aux avocats les plus actifs d’une cause particulière (qui est presque une idéologie), donnons ces moyens de liberté aux populations complètement informées : A quand une convention de citoyens* sur les grandes orientations de la biomédecine ?"
lundi 7 novembre 2011
Clampage précoce du cordon ombilical
Trois liens à propos du clampage précoce du cordon :
Couper le cordon ombilical très tôt pourrait nuire aux bébés
Couper le cordon ombilical très tôt pourrait nuire aux bébés
Bonne lecture...
dimanche 6 novembre 2011
Un forum sur le déclenchement au cytotec®
bebecyto.org
Informations et témoignages sur l'utilisation du cytotec® pour déclencher les accouchements
Le cytotec® est un médicament qui a reçu une autorisation de mise sur le marché pour les interruptions médicales de grossesse. Cependant, certaines équipes l'emploient actuellement pour déclencher un accouchement, alors que des témoignages montrent la nocivité de ce produit à la fois pour la mère et pour l'enfant. Ce forum a pour but de recueillir le plus grand nombre de témoignages, qui pourront aider à l'interdiction d'utilisation du cytotec® dans le cadre de déclenchements d'accouchements classiques.
Informations et témoignages sur l'utilisation du cytotec® pour déclencher les accouchements
Le cytotec® est un médicament qui a reçu une autorisation de mise sur le marché pour les interruptions médicales de grossesse. Cependant, certaines équipes l'emploient actuellement pour déclencher un accouchement, alors que des témoignages montrent la nocivité de ce produit à la fois pour la mère et pour l'enfant. Ce forum a pour but de recueillir le plus grand nombre de témoignages, qui pourront aider à l'interdiction d'utilisation du cytotec® dans le cadre de déclenchements d'accouchements classiques.
samedi 5 novembre 2011
Les bébés ressentent la douleur in utero
Source : RT-Flash
Les circuits neuronaux permettant de percevoir la douleur commencent à se former deux semaines avant la naissance, selon des neurologues britanniques.
Longtemps, on a pensé que le nouveau-né ne ressentait pas la douleur, parce que son cerveau n’était pas assez mature. Jusque dans les années 1960 l’anesthésie des nouveau-nés pour certaines interventions médicales était même jugée inutile. Depuis, plusieurs études ont prouvé que les bébés sont sensibles à la douleur dès leur première semaine de vie. Et les pratiques médicales ont changé en conséquence. Une étude britannique va encore plus loin : elle démontre que les réseaux neuronaux permettant de distinguer la douleur d’une stimulation tactile « normale » commencent à émerger vers 35 semaines de grossesse, soit deux semaines avant la naissance à terme.
Lorenzo Fabrizi, de l’université de Londres, et ses collègues ont sélectionné 46 bébés : 25 bébés nés à terme, entre 37 et 41 semaines de grossesse, et 21 bébés nés prématurément entre 28 et 36 semaines de grossesse. Ils ont réalisé un électroencéphalogramme de ces bébés afin d’enregistrer l’activité de leur cerveau lors de deux stimulations tactiles différentes. La première stimulation, non douloureuse, consistait en un toucher du talon avec un marteau à réflexe. La seconde, douloureuse, était une piqûre sur le talon couramment pratiquée chez les nouveau-nés pour effectuer des prélèvements sanguins. Les neurologues ont constaté que, selon l’âge des bébés, la réponse cérébrale à ces deux stimulations variait.
« En 2010, cette équipe avait montré que, chez les bébés nés à 36 semaines de grossesse, une stimulation douloureuse provoque une réponse neuronale spécifique, précise Édouard Gentaz, de l’université de Grenoble. Cette nouvelle étude, qui porte sur des bébés nés à des âges très différents, apporte des résultats plus précis, en montrant que la signature neuronale de la douleur émerge entre 35 et 37 semaines de grossesse. Ces résultats encouragent à être encore plus vigilants sur la nature des soins et le contrôle de l’environnement, stressant, des services de néonatalogie : un défaut de prise en charge de la douleur chez les prématurés pourrait avoir un impact à long terme sur leur développement . »
La Recherche
Les circuits neuronaux permettant de percevoir la douleur commencent à se former deux semaines avant la naissance, selon des neurologues britanniques.
Longtemps, on a pensé que le nouveau-né ne ressentait pas la douleur, parce que son cerveau n’était pas assez mature. Jusque dans les années 1960 l’anesthésie des nouveau-nés pour certaines interventions médicales était même jugée inutile. Depuis, plusieurs études ont prouvé que les bébés sont sensibles à la douleur dès leur première semaine de vie. Et les pratiques médicales ont changé en conséquence. Une étude britannique va encore plus loin : elle démontre que les réseaux neuronaux permettant de distinguer la douleur d’une stimulation tactile « normale » commencent à émerger vers 35 semaines de grossesse, soit deux semaines avant la naissance à terme.
Lorenzo Fabrizi, de l’université de Londres, et ses collègues ont sélectionné 46 bébés : 25 bébés nés à terme, entre 37 et 41 semaines de grossesse, et 21 bébés nés prématurément entre 28 et 36 semaines de grossesse. Ils ont réalisé un électroencéphalogramme de ces bébés afin d’enregistrer l’activité de leur cerveau lors de deux stimulations tactiles différentes. La première stimulation, non douloureuse, consistait en un toucher du talon avec un marteau à réflexe. La seconde, douloureuse, était une piqûre sur le talon couramment pratiquée chez les nouveau-nés pour effectuer des prélèvements sanguins. Les neurologues ont constaté que, selon l’âge des bébés, la réponse cérébrale à ces deux stimulations variait.
- Stimulation électrique
« En 2010, cette équipe avait montré que, chez les bébés nés à 36 semaines de grossesse, une stimulation douloureuse provoque une réponse neuronale spécifique, précise Édouard Gentaz, de l’université de Grenoble. Cette nouvelle étude, qui porte sur des bébés nés à des âges très différents, apporte des résultats plus précis, en montrant que la signature neuronale de la douleur émerge entre 35 et 37 semaines de grossesse. Ces résultats encouragent à être encore plus vigilants sur la nature des soins et le contrôle de l’environnement, stressant, des services de néonatalogie : un défaut de prise en charge de la douleur chez les prématurés pourrait avoir un impact à long terme sur leur développement . »
La Recherche
vendredi 4 novembre 2011
10 CONSEILS A DONNER AUX MERES POUR MENER LEUR ALLAITEMENT A L'ECHEC
Source : Page Facebook de CalinCollé
1. Dites à la mère de "nourrir son bébé toutes les 3 heures", ou d'"imposer à son bébé un planning de tétées"
Dites-lui d'attendre au moins 2 heures entre les tétées ou de programmer des tétées régulières (toutes les 3 ou 4 heures), et de remplir soigneusement un tableau. Ceci aura comme conséquence moins de stimulation du sein, donc une baisse de lait. Le bébé sera affamé et frustré, les parents seront frustrés également et la maman perdra confiance en elle. Soyez sûr de pouvoir ensuite blâmer l'allaitement lors des pleurs.
2. Veillez à ce que "bébé s'habitue au biberon", et surtout à la tétine
Le bébé pourra développer une confusion sein/tétine, et pourra refuser le sein, ou ne plus savoir téter au sein, puisque le bébé ne saura plus que "pincer" le mamelon.
L'introduction de la tétine devra se faire assez tôt (dans les 6 premières semaines du bébé) pour être plus efficace... mais rassurez-vous, même si le bébé est plus vieux (même après 1 an), un biberon donné pourra avoir le même effet ! C'est un bon moyen de moins stimuler le sein, ce qui diminuera la lactation de la maman, laquelle perdra très vite confiance en elle, puisque vous le savez bien : l'allaitement mixte marque le début du sevrage progressif, qui mène au sevrage total du sein en 6 semaines maximum.
3. Dites à la mère qu'elle n'a plus de lait...
Si le bébé veut se nourrir encore après seulement 1 ou 2 heures; ou s'il accepte un complément de 50ml de lait en poudre juste après la tétée; ou s'il pleure tout le temps; ou si ses seins ne sont pas pleins, et
désagréablement gonflés en permanence, ou sensibles, voire douloureux...
Puisque la peur du "manque de lait" est la première cause d'échec de l'allaitement, ces arguments présenteront un atout majeur pour faire douter la maman et lui faire facilement cesser son allaitement, en la
culpabilisant d'affamer son bébé.
Prenez la précaution d'ajouter quelques jours plus tard : "Je vous avais bien dit que vous n'aviez plus de lait !"
Si la maman a au contraire beaucoup de lait, dites-lui bien qu'il n'est pas assez nourrissant ni assez riche pour son bébé, comparativement au lait de vache (les veaux n'ont pas le gabarit desbébés...). Si elle ne
vous croit pas, prescrivez une analyse pour lui prouver, et du coup la démoraliser totalement !
4. Dites-lui qu'elle ne peut pas ou ne devrait pas nourrir son bébé au sein...
Si elle veut manger du chocolat ou de la nourriture épicée; si elle fume ou veut prendre un médicament; si elle retourne de nouveau au travail ou à l'école dans quelques semaines; si ses seins sont trop petits (ou trop gros); si sa propre mère n'a pas réussi à allaiter...
Trouvez autant de raisons que vous pourrez pour la convaincre qu'elle ne pourra pas allaiter, recherchez n'importe quel prétexte pour qu'elle interrompe son allaitement et mettez autant distance entre la mère et le
bébé que possible...
5. Insistez sur le fait que le papa doit donner le biberon
Outre le fait que la tétine fera le travail pour vous dans la mise en péril de l'allaitement, c'est un autre bon moyen pour faire penser que l'allaitement n'est pas très important. Dites à la maman qu'elle a une relation trop possessive avec son enfant.
Le papa est une personne que vous devrez avoir comme allié. Il sera très efficace, car pourra répéter vos remarques tous les jours.
6. Dites à la maman qu'allaiter fait mal, et que c'est normal
Que des mamelons endoloris et crevassés, c'est normal, et que c'est dû à des tétées trop longues ou trop fréquentes. Ne l'informez pas sur le fait que des mamelons douloureux sont le fait d'une mauvaise position du bébé au sein !
La douleur est un excellent stimulus défavorable. Ne lui enseignez surtout pas comment placer le bébé correctement.
Donnez-lui une téterelle à poser sur le mamelon pour que les seins soient moins efficacement stimulés et produisent moins, et faites donner au bébé un bon nombre de biberons avec tétine pour perturber sa succion afin qu'il stimule mal l'éjection du lait en reprenant le sein.
Si la maman a les seins engorgés et douloureux grâce à vos conseils sur la durée et la fréquence des tétées, conseillez-lui de porter des coquilles d'allaitement en permanence, pour augmenter les dégâts. Si vous y pensez, indiquez à la maman de frotter ses mamelons avec une serviette rugueuse pour les conditionner, et les "endurcir".
7. Dites-lui que les bébés au biberon dorment mieux
Expliquez que si son bébé ne dort pas toute la nuit au bout de 2-3 mois, c'est que le lait maternel est insuffisant et qu'il faut donner rapidement un bib de lait artificiel en poudre, avec des farines, car cela aidera bébé à dormir.
C'est une autre bonne façon de faire pour être sûr que le bébé ne stimulera pas la production de lait, car il sera gavé... ainsi le lait sera petit à petit de plus en plus insuffisant.
Si son bébé grossit trop, dites-lui que son lait est trop riche. Si son bébé grossit peu, dites-lui que son lait n'est pas assez nourrissant. Au besoin, faites-lui tirer quelques gouttes de prélait pour lui montrer que son lait "n'est que de l'eau" : le prélait étant d'apparence particulièrement aqueuse, elle sera convaincue par la démonstration.
A ce moment encore, proposez un lait artificiel en lui disant que cela l'aidera. Référez-vous au point 2, pour être sûr de ne rien oublier.
8. Séparez-la de son bébé à la naissance et attendez plusieurs heures avant d'autoriser la première tétée
Ainsi, il y aura une chance que le bébé ait momentanément perdu le réflexe de succion, et vous pourrez mieux convaincre la mère que l'allaitement est impossible dans son cas.
Montrez-lui que l'eau, les compléments de lait artificiel, les pesées et les tétées programmées sont ce qu'il faut faire pour bien s'occuper de son bébé. Faites en sorte qu'elle ne fasse pas confiance en son instinct.
Imposez l'usage de la sucette à la maternité, car "le sein, c'est pour le repas et c'est tout, le sein n'est pas une sucette !"
Puisqu'elle est particulièrement vulnérable à ce moment-là, soyez sûr de placer la maxime "Mieux vaut un biberon donné avec amour qu'un sein à contrecur", ou "vous savez que les lait artificiels sont très
performants si vous n'y arrivez pas !"... si elle est en difficultés, ces affirmations l'aideront à utiliser le système biberon-tétine.
9. Ne lui expliquez pas les bases du comportement infantile
Ne l'avertissez pas au sujet des poussées de croissance (qui arrivent vers 10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois), qui nécessiteront plus de tétées pendant 2 ou 3 jours. Dites-lui simplement que son lait n'est plus nourrissant.
Ne l'avertissez pas pour les coliques du nourrisson... si son bébé se tord de douleur, incriminez le lait de la maman ! Ne donnez pas les moyens aux parents de gérer ces crises de coliques qui peuvent durer jusqu'à 3 mois.
Ne l'appelez pas ou ne lui rendez pas visite, et soyez sûr de l'abandonner pendant les semaines qui lui sont difficiles.
Vous trouverez des raisons de blâmer l'allaitement à tout bout de champ, et inventez des raisons de cesser l'allaitement au besoin.
10. Ne lui indiquez pas comment conserver une bonne production de lait
Dites-lui que le bébé devra être sevré avant la reprise du son travail, et que pour ce faire, elle devra habituer son bébé au système biberon-tétine. Assurez-vous qu'elle n'appelle pas une bénévole d'associations de soutien à l'allaitement, un consultant en lactation ou n'importe quelle personne bien informée au sujet de l'allaitement naturel. Sinon cette personne risque de lui expliquer qu'elle peut tout à fait continuer, en lui précisant les diverses façons de faire !
10 CONSEILS A DONNER AUX MERES POUR MENER LEUR ALLAITEMENT A L'ECHEC
par CâlinCollé Portage-Massage Paris, samedi 22 octobre 2011, 23:14
Dites-lui d'attendre au moins 2 heures entre les tétées ou de programmer des tétées régulières (toutes les 3 ou 4 heures), et de remplir soigneusement un tableau. Ceci aura comme conséquence moins de stimulation du sein, donc une baisse de lait. Le bébé sera affamé et frustré, les parents seront frustrés également et la maman perdra confiance en elle. Soyez sûr de pouvoir ensuite blâmer l'allaitement lors des pleurs.
2. Veillez à ce que "bébé s'habitue au biberon", et surtout à la tétine
Le bébé pourra développer une confusion sein/tétine, et pourra refuser le sein, ou ne plus savoir téter au sein, puisque le bébé ne saura plus que "pincer" le mamelon.
L'introduction de la tétine devra se faire assez tôt (dans les 6 premières semaines du bébé) pour être plus efficace... mais rassurez-vous, même si le bébé est plus vieux (même après 1 an), un biberon donné pourra avoir le même effet ! C'est un bon moyen de moins stimuler le sein, ce qui diminuera la lactation de la maman, laquelle perdra très vite confiance en elle, puisque vous le savez bien : l'allaitement mixte marque le début du sevrage progressif, qui mène au sevrage total du sein en 6 semaines maximum.
3. Dites à la mère qu'elle n'a plus de lait...
Si le bébé veut se nourrir encore après seulement 1 ou 2 heures; ou s'il accepte un complément de 50ml de lait en poudre juste après la tétée; ou s'il pleure tout le temps; ou si ses seins ne sont pas pleins, et
désagréablement gonflés en permanence, ou sensibles, voire douloureux...
Puisque la peur du "manque de lait" est la première cause d'échec de l'allaitement, ces arguments présenteront un atout majeur pour faire douter la maman et lui faire facilement cesser son allaitement, en la
culpabilisant d'affamer son bébé.
Prenez la précaution d'ajouter quelques jours plus tard : "Je vous avais bien dit que vous n'aviez plus de lait !"
Si la maman a au contraire beaucoup de lait, dites-lui bien qu'il n'est pas assez nourrissant ni assez riche pour son bébé, comparativement au lait de vache (les veaux n'ont pas le gabarit desbébés...). Si elle ne
vous croit pas, prescrivez une analyse pour lui prouver, et du coup la démoraliser totalement !
4. Dites-lui qu'elle ne peut pas ou ne devrait pas nourrir son bébé au sein...
Si elle veut manger du chocolat ou de la nourriture épicée; si elle fume ou veut prendre un médicament; si elle retourne de nouveau au travail ou à l'école dans quelques semaines; si ses seins sont trop petits (ou trop gros); si sa propre mère n'a pas réussi à allaiter...
Trouvez autant de raisons que vous pourrez pour la convaincre qu'elle ne pourra pas allaiter, recherchez n'importe quel prétexte pour qu'elle interrompe son allaitement et mettez autant distance entre la mère et le
bébé que possible...
5. Insistez sur le fait que le papa doit donner le biberon
Outre le fait que la tétine fera le travail pour vous dans la mise en péril de l'allaitement, c'est un autre bon moyen pour faire penser que l'allaitement n'est pas très important. Dites à la maman qu'elle a une relation trop possessive avec son enfant.
Le papa est une personne que vous devrez avoir comme allié. Il sera très efficace, car pourra répéter vos remarques tous les jours.
6. Dites à la maman qu'allaiter fait mal, et que c'est normal
Que des mamelons endoloris et crevassés, c'est normal, et que c'est dû à des tétées trop longues ou trop fréquentes. Ne l'informez pas sur le fait que des mamelons douloureux sont le fait d'une mauvaise position du bébé au sein !
La douleur est un excellent stimulus défavorable. Ne lui enseignez surtout pas comment placer le bébé correctement.
Donnez-lui une téterelle à poser sur le mamelon pour que les seins soient moins efficacement stimulés et produisent moins, et faites donner au bébé un bon nombre de biberons avec tétine pour perturber sa succion afin qu'il stimule mal l'éjection du lait en reprenant le sein.
Si la maman a les seins engorgés et douloureux grâce à vos conseils sur la durée et la fréquence des tétées, conseillez-lui de porter des coquilles d'allaitement en permanence, pour augmenter les dégâts. Si vous y pensez, indiquez à la maman de frotter ses mamelons avec une serviette rugueuse pour les conditionner, et les "endurcir".
7. Dites-lui que les bébés au biberon dorment mieux
Expliquez que si son bébé ne dort pas toute la nuit au bout de 2-3 mois, c'est que le lait maternel est insuffisant et qu'il faut donner rapidement un bib de lait artificiel en poudre, avec des farines, car cela aidera bébé à dormir.
C'est une autre bonne façon de faire pour être sûr que le bébé ne stimulera pas la production de lait, car il sera gavé... ainsi le lait sera petit à petit de plus en plus insuffisant.
Si son bébé grossit trop, dites-lui que son lait est trop riche. Si son bébé grossit peu, dites-lui que son lait n'est pas assez nourrissant. Au besoin, faites-lui tirer quelques gouttes de prélait pour lui montrer que son lait "n'est que de l'eau" : le prélait étant d'apparence particulièrement aqueuse, elle sera convaincue par la démonstration.
A ce moment encore, proposez un lait artificiel en lui disant que cela l'aidera. Référez-vous au point 2, pour être sûr de ne rien oublier.
8. Séparez-la de son bébé à la naissance et attendez plusieurs heures avant d'autoriser la première tétée
Ainsi, il y aura une chance que le bébé ait momentanément perdu le réflexe de succion, et vous pourrez mieux convaincre la mère que l'allaitement est impossible dans son cas.
Montrez-lui que l'eau, les compléments de lait artificiel, les pesées et les tétées programmées sont ce qu'il faut faire pour bien s'occuper de son bébé. Faites en sorte qu'elle ne fasse pas confiance en son instinct.
Imposez l'usage de la sucette à la maternité, car "le sein, c'est pour le repas et c'est tout, le sein n'est pas une sucette !"
Puisqu'elle est particulièrement vulnérable à ce moment-là, soyez sûr de placer la maxime "Mieux vaut un biberon donné avec amour qu'un sein à contrecur", ou "vous savez que les lait artificiels sont très
performants si vous n'y arrivez pas !"... si elle est en difficultés, ces affirmations l'aideront à utiliser le système biberon-tétine.
9. Ne lui expliquez pas les bases du comportement infantile
Ne l'avertissez pas au sujet des poussées de croissance (qui arrivent vers 10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois), qui nécessiteront plus de tétées pendant 2 ou 3 jours. Dites-lui simplement que son lait n'est plus nourrissant.
Ne l'avertissez pas pour les coliques du nourrisson... si son bébé se tord de douleur, incriminez le lait de la maman ! Ne donnez pas les moyens aux parents de gérer ces crises de coliques qui peuvent durer jusqu'à 3 mois.
Ne l'appelez pas ou ne lui rendez pas visite, et soyez sûr de l'abandonner pendant les semaines qui lui sont difficiles.
Vous trouverez des raisons de blâmer l'allaitement à tout bout de champ, et inventez des raisons de cesser l'allaitement au besoin.
10. Ne lui indiquez pas comment conserver une bonne production de lait
Dites-lui que le bébé devra être sevré avant la reprise du son travail, et que pour ce faire, elle devra habituer son bébé au système biberon-tétine. Assurez-vous qu'elle n'appelle pas une bénévole d'associations de soutien à l'allaitement, un consultant en lactation ou n'importe quelle personne bien informée au sujet de l'allaitement naturel. Sinon cette personne risque de lui expliquer qu'elle peut tout à fait continuer, en lui précisant les diverses façons de faire !
Inscription à :
Articles (Atom)