Les enfants fécondés par des techniques de procréation artificielles présentent deux fois plus de risque d'être hospitalisés dans leurs trois premières années de vie que les enfants conçus naturellement. Ils sont en effet plus facilement exposés aux problèmes de naissance prématurée, de bas poids ou de mortalité infantile comme l'indique une étude du journal scientifique Human Reproduction. Ce problème est dû notamment aux grossesses pluri-gémellaires beaucoup plus fréquentes quand on a recours à la Fivète.
L'étude montre également qu'un quart des enfants nés de méthode de procréation artificielle sont passés par une période de cryoconservation. Les embryons implantés après avoir été congelés ont un risque de problèmes périnataux supérieur ou égal à celui des embryons fécondés normalement.
L'agence de reproduction anglaise (Human Fertilization and Embryology Authority) a indiqué que pour réduire ces risques, "les praticiens ont le devoir de s'assurer que les patients comprennent parfaitement que la Fivète implique et les risques qui lui sont liés autant pour eux que pour leurs enfants".
Dr Allan Pacey, expert à l'Université de Sheffield a rappelé que le problème posé par les jumeaux nés de Fivète invite à "essayer de d'orienter le plus de femmes possibles à n'implanter qu'un embryon pour lui donner le meilleur départ possible dans la vie".
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