Possédant un sang dont le plasma a un niveau d'anticorps unique, James Harrison, un australien âgé de 74 ans a permis, en 54 ans, la guérison de plus de 2,2 millions de bébés atteints de la maladie du rhésus, une forme grave d'anémie pouvant toucher les bébés avant qu'ils ne soient nés. James Harrison a décidé de donner son sang après un accident qui l'avait immobilisé plusieurs mois à l'hôpital peu après ses 14 ans : "J'ai reçu plus de 13 litres de sang sous forme de transfusion à cette époque, ce qui a sauvé ma vie. Après je n'arrivais pas à oublier la générosité de ces donneurs anonymes et j'ai décidé d'en devenir un à mon tour à l'âge adulte".
En 1954, après analyse des premiers échantillons de sang donnés par James Harrison une fois devenu majeur, "les médecins ont découvert l'extraordinaire fertilité en anticorps" du plasma de son sang. Ces anticorps se sont développés du fait des transfusions de sang qu'il reçut de donneurs étrangers lorsqu'il était adolescent et contre lesquels son corps se défendait. Rapidement, ses anticorps ont permis la fabrication d'un "vaccin anti-D", produit pharmaceutique élaboré à partir de plasma humain pour vaincre la maladie du rhésus.
"Quand j'ai commencé à donner mon plasma, je n'avais jamais rêvé que je sauverais autant de vies [...]. Je ne prévoyais pas non plus que je serais le plus important donneur de sang de l'histoire", a expliqué James Harrison qui a permis de guérir son petit-fils atteint de la maladie. Il s'apprête à procéder à sa 1000e donation selon la Croix-Rouge australienne. De nombreuses mères le remercient vivement pour ses dons généreux de plasma.
En 1954, après analyse des premiers échantillons de sang donnés par James Harrison une fois devenu majeur, "les médecins ont découvert l'extraordinaire fertilité en anticorps" du plasma de son sang. Ces anticorps se sont développés du fait des transfusions de sang qu'il reçut de donneurs étrangers lorsqu'il était adolescent et contre lesquels son corps se défendait. Rapidement, ses anticorps ont permis la fabrication d'un "vaccin anti-D", produit pharmaceutique élaboré à partir de plasma humain pour vaincre la maladie du rhésus.
"Quand j'ai commencé à donner mon plasma, je n'avais jamais rêvé que je sauverais autant de vies [...]. Je ne prévoyais pas non plus que je serais le plus important donneur de sang de l'histoire", a expliqué James Harrison qui a permis de guérir son petit-fils atteint de la maladie. Il s'apprête à procéder à sa 1000e donation selon la Croix-Rouge australienne. De nombreuses mères le remercient vivement pour ses dons généreux de plasma.
Le Matin.ch (Laszlo Molnar) 08/04/10
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