lundi 15 décembre 2008

Les gynéco-obstétriciens réfutent l'accusation de césariennes pour convenance

http://actualites.sfr.fr/france/Les_gyneco_obstetriciens_refutent_l_accusation_de_cesariennes_pour_convenance-79132/

Les gynéco-obstétriciens réfutent l'accusation de césariennes pour convenance

Les gynécologues-obstétriciens ont protesté mardi contre une étude incriminant la multiplication des césariennes pour convenance, soulignant à l'inverse la hausse de l'âge des femmes à la première maternité, l'augmentation des taux de gémellité, et l'évolution des pratiques.

Selon une étude réalisée par la Fédération hospitalière de France, les césariennes, qui ont compté l'an dernier pour 20,1% des naissances contre 10,9% en 1981, seraient de plus en plus utilisées comme "facteur de l'organisation des naissances" ou pour "optimiser les coûts de production".

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (Cngof) et le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) ont d'abord noté, dans un communiqué, qu'il y avait "aujourd'hui en France plus d'accouchements après 40 ans qu'avant 20 ans".

Ils ont fait valoir que le nombre des naissances multiples augmentait "avec l'âge des femmes mais aussi avec les techniques de procréation médicalement assistée". Ils ont aussi relevé qu'aujourd'hui, quand un bébé se présente par le siège, il y a souvent césarienne, ce qui "augmente pratiquement de 4% le taux".

Enfin ils ont évoqué une "demande des couples" qui pensent que la césarienne est plus sûre, ou la peur du gynécologue-obstétricien "devant une situation présentant un petit risque", telle que gros enfant, bassin un peu étroit, enfant prématuré ou jumeaux.

Les deux syndicats sont néanmoins "conscients des disparités qui existent entre établissements et qui doivent être corrigées". (Source AFP)

Aucun commentaire: